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« 18e RTA 1940 » regroupe des passionnés d’histoire locale et entretient, par l'histoire vivante notamment,
la mémoire des combattants de l'armée française de 1940
et en particulier du 18e RTA ... Plus d'infos >>
 
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80e - Préparatifs des commémorations de la libération de la Poche de Royan - 14-18 avril 1945
 


La nécropole nationale de Rétaud (lieu-dit Chez-le-Tard, Charente-Maritime) regroupe les tombes de 332 soldats Morts pour la France lors des combats de la libération des poches de Royan et d’Oléron.

Ce lieu sacré abrite les corps de combattants FFI, FFL, de l'armée d'Afrique, des Troupes Coloniales, de l'armée américaine, de l'aviation française et de l'aviation alliée. 129 tombes sont surmontées de stèles musulmanes, il s'agit pour la plupart de combattants du 4e régiment de zouaves (recrutement mixte à cette époque), du 6e bataillon porté de tirailleurs nord-africains du 6e régiment de tirailleurs algériens et du bataillon de marche somalis.

Ce cimetière militaire a été aménagé dans les semaines qui suivent la fin des hostilités, sous la supervision de l'Amicale des anciens des forces françaises du Sud-Ouest, présidée par le général Henri Adeline, un des artisans de la libération de Royan.

 


85ème anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940

Les commémorations 2025 de la Bataille de l'Ailette 1940 se déroulont
le samedi 7 juin 2025

Programme

9 h 30 Nécropole Nationale de Champs (87e DIA, Lieutenant Maxime Viet 18e RTA),
10 h 30 Monuments aux Morts de Besmé (Lieutenant Pierre Houzé GCII/5),
11 h 30 Manicamp (3/18e RTA).
 
 
  
  Derniers articles   




Le 6e bataillon porté de tirailleurs nord-africains à Royan et Oléron en 1945
 
Opération « Vénérable » dans la poche de Royan et Opération « Jupiter » sur l’île d’Oléron

 
Le 15 août 1944, le 6e régiment de tirailleurs algériens de Tlemcen, département d’Oran, donne naissance au 6e régiment de tirailleurs algériens de marche à 3 bataillons et au 6e bataillon porté de tirailleurs nord-africains. Les premiers éléments du 6e BPTNA, aux ordres du chef de bataillon Govys, quittent Oran le 18 février 1945 à destination de la métropole, où le bataillon est mis à la disposition des forces françaises de l’Ouest (FFO). Arrivé à partir du 21 février, il est placé au 1er mars en réserve du détachement d’armée de l’Atlantique (DAA), puis affecté le 25 mars à la division de marche de Gironde (général d’Anselme).
 
Opération « Vénérable » dans la poche de Royan, 14 au 18 avril 1945
L’opération « Vénérable » vise à dégager la partie nord de l’estuaire de la Gironde en libérant Royan et la presqu’île d’Arvert. La mise en place du dispositif a lieu entre le 1er et le 13 avril.
L’opération débute le 14 avril. Le bataillon est rattaché au groupement Nord (colonel Granger), dans la région de Saujon. Après une préparation d’artillerie de 15 mn, l’attaque commence à 6 h 35 sur l’axe Médis, Belmont, Royan avec pour objectif la conquête de la ligne des avant-postes allemands. Le bataillon, soutenu par un escadron du 12e Cuirassiers, conquiert Puyraveau et le Pouyaud entre 10h45 et 11h30, tandis que le 3e bataillon du 4e Zouaves et le 3e escadron du RBFM (Régiment Blindé de Fusiliers Marins) s’emparent de Médis.
Le 15 avril, l’attaque est reprise à 13h30 contre la ligne de défense principale par les deux autres bataillons du 4e RZ qui atteignent Saint-Pierre de Royan à 23h30. Le bataillon resté en réserve n’est pas engagé.
Le 16 avril, tandis qu’une partie de la division Gironde s’occupe de nettoyer la région de Royan, Saint-Georges-de-Didonne, le bataillon est rattaché au groupement ouest (appelé aussi colonne Gironde Sud, aux ordres du lieutenant-colonel Rouvillois) ayant pour mission de forcer la position de résistance ouest, dans la région nord de Vaux et d’exploiter en direction de Saint-Augustin, les Mathes. Agissant avec le 2/4e RZ et soutenu par les blindés, le bataillon occupe Vaux à 10h30, conquiert Saint-Augustin à 12h00 et les Mathes à 13h00. En fin d’après-midi le groupement est à Etaules où il fait sa jonction avec l’autre groupement ayant progressé plus au nord.
Le 17 avril, le réduit de la Coubre est nettoyé, les derniers éléments se rendant le 18 avril matin. Le bataillon n’est pas engagé dans ces combats.
 
Opération « Jupiter » sur l’île d’Oléron, 30 avril au 1er mai 1945
A l’issue de la réduction de la poche de Royan, le bataillon fait mouvement dans la région de Marennes où il est affecté à la division Marchand chargée de libérer l’île d’Oléron. Initialement en réserve, pendant la phase de débarquement, le 30 avril dans la matinée, le bataillon est mis à terre vers 15h00 sur la plage du Gatseau (au sud de l’île) alors que le premier objectif vient d’être conquis.
Dans la journée du 1er mai, marchant derrière les unités de tête, le bataillon participe au nettoyage systématique des quelques îlots qui résistent encore. A 22h00, l’île d’Oléron est totalement libérée.
Le 3 mai, le bataillon fait mouvement pour rejoindre la division d’Anselme qui a la charge de tout le secteur de l’Aunis et stationne dans la région de Marennes.
A partir du 15 juin 1945 et jusqu’à son retour en Algérie, le 1er mars 1946, le bataillon est affecté à divers commandements territoriaux.

D'après https://www.les-tirailleurs.fr/
 
Guerre 1939-1945 - Les Grandes Unités Françaises - Historiques Succincts, Tome 6,
Service Historique de l’Armée de Terre, 1980


La nécropole nationale de Rétaud, Charente-Maritime, regroupe les tombes de 332 soldats Morts pour la France lors des combats de la libération des poches de Royan et d’Oléron.



Ma place sera au mont Faron le 15 août
 
Quand de Gaulle refusait de commémorer « le débarquement des anglo-saxons »

 
La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.
 
Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie).
 
Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
 
NOTE : Alors même que Roosevelt impose à Churchill le débarquement en Normandie comme opération principale pour 1944. Le nom choisi Overlord, qui signifie suzerain, montre la place que cette opération occupait dans la hiérarchie des plans alliés, mais aussi le sort des pays « envahis », selon le vocabulaire américain.
 
Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !
 
Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
 
C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération !
 
Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !
 
Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !
 
En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre première armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance.
 
Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l’intérieur et de l’extérieur s’y sont unis, autour de leur drapeau, de leurs hymnes, de leur patrie ! Mais m’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non !
 
Les Français sont déjà trop portés à croire qu’ils peuvent dormir tranquille, qu’ils n’ont qu’à s’en remettre à d’autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu’ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes !
 
Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n’ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes.
 
Ceux qui ont donné leur vie à leur patrie sur notre terre, les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Polonais, Sainteny et Triboulet seront là pour les honorer dignement.
 
NOTE : Sainteny et Triboulet étaient respectivement ministre des Anciens combattants et ministre de la Coopération en 1964.

Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 2, pages 84 et s.

 
84ème anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940
 

Les commémorations 2024 de la Bataille de l'Ailette 1940 ont débuté le dimanche 2 juin 2024 avec un hommage à la 87e Division d'Infanterie d'Afrique, commandée au cours de ces violents combats par le Général Henry Martin (1888-1984).

Nécropole Nationale de Champs : hommage à la 87e DIA et au Lieutenant Maxime Viet CA3 18e RTA,
Monument aux Morts de Besmé : hommage au Lieutenant Pierre Houzé GCII/5,
Monument aux Morts de Manicamp : hommage au III/18e RTA.

Nous avions également une pensée particulière en ce 80ème anniversaire de la Libération pour le capitaine Boigeol et le lieutenant Charavin, anciens du 18ème RTA de 1940, qui ont combattu avec l'Armée d'Afrique en Italie en 1943-1944.



 
21 février 2024

Missak Manouchian au Panthéon,
hommage national à un « français de préférence » 

 
Le mercredi 21 février, 80 ans jour pour jour après sa mort, Missak Manouchian est entré au Panthéon accompagné de son épouse Mélinée. La veille, son cercueil était accueilli pour une procession mémorielle au Mont-Valérien, lieu de son exécution. Retour sur un hommage national pour saluer le parcours d’un résistant arménien « mort pour la France ».
 


 
8 septembre 2023

80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France
et de la Victoire

 
Avec un cycle commémoratif sur 2024 et 2025, le programme visant à honorer « ceux qui se sont levés, ceux qui ont souffert, et ceux qui ont combattu et libéré » comportera en 2024 des hommages aux deux débarquements, Normandie et Provence, et les libérations de Paris et Strasbourg, ainsi que de nombreux autres évènements sur l’ensemble de nos territoires.
 

 
5 août 2023

Henri de Wailly nous a quittés
 
Nous apprenons avec une profonde tristesse le décès de notre fidèle ami Henri de Wailly, officier, historien, fondateur en 1974 de "France 40 Musée d’histoire" à l'origine, avec "France 40 Histoire vivante", des "Journées d'histoire vivante d’Abbeville", qui ont marqué la naissance de la reconstitution "France 40".
 
Inlassablement, Henri encourageait nos actions, comme en 2020 l'organisation du 80e de 1940, avec une série d'articles republiés aujourd'hui afin de rendre hommage à notre aîné et le remercier :
 
 

 
5 août 2023

80 ans de la disparition de Marcel Steinbach (1897-1943)
 
Marcel Steinbach, dessinateur industriel, est responsable des études de Motobécane-Motoconfort jusqu'en 1943. Né à Bucarest en 1897, il prend part à l'aventure Motobécane-Motoconfort dès la SICAM (1919-1922), où il rencontre Abel Bardin et Charles Benoît. Il participe ainsi à la conception de la plupart des modèles Motobécane-Motoconfort des origines en 1923 jusqu'à l'après-guerre.
 
Arrêté en région parisienne, Marcel Steinbach est interné en mars 1943 à Beaune-la-Rolande puis à Drancy avant d'être déporté le 31 juillet 1943 (convoi n°58) au camp d'extermination d'Auschwitz où il
disparaît le 5 août 1943 (Mémoire des Hommes). 
 
Le dernier dimanche d'avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la seconde guerre mondiale.
 

83ème anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940
 


Les commémorations 2023 de la Bataille de l'Ailette 1940 se sont déroulées comme chaque année le premier week-end de juin.

Le samedi 3 juin 2023, nous rendions hommage à la 87e Division d'Infanterie d'Afrique, division de réserve venue d'Algérie fin 1939, qui combat jusqu'au dernier jour de la Campagne de France, commandée au cours de ces violents combats par le Général Henry Martin (1888-1984), dont le fanion rappelait sa mémoire.

SAMEDI 3 JUIN 2023

9 h 30 Nécropole Nationale de Champs (87e DIA, Lieutenant Maxime Viet 18e RTA),
10 h 30 Monuments aux Morts de Besmé (Lieutenant Pierre Houzé GCII/5),
11 h 30 Manicamp (3/18e RTA).

La Nécropole de Champs constitue en juin 1940 le point de jonction entre le front sur l’Ailette du 9e Zouaves et celui du 18e Tirailleurs.
A l'issue de cette cérémonie commune, différentes commémorations ont eu lieu dans les villages où a combattu la 87e Division en juin 1940.
Le message d'espoir en la victoire de la démocratie sur le totalitarisme, qui anime nos défenseurs de 1940 dans ces heures sombres, résonne tout particulièrement aujourd’hui dans le contexte du retour de la guerre en Europe.

Contact

 

Aisne, terre de mémoire : inauguration d’une borne mémorielle à Montcornet
 

A Montcornet, symbole de la bataille de mai 1940, la seconde borne d’information mémorielle a été dévoilée à l’occasion de la Commémoration départementale annuelle de la Bataille de France. La borne a été installée sur la place de l’Hôtel de Ville, à droite du monument inauguré le 21 novembre 2021 qui rend hommage à l’ensemble des combattants tombés sur le sol axonais en mai-juin 1940.

Le programme « Aisne, terre de mémoire » se concrétise avec la pose des premières bornes d’information mémorielles sur 4 grandes périodes historiques à partir de mai 2023.


1940,
l'Aisne en premiere ligne



L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2023

et vous donne rendez-vous le 3 juin 2023   

pour le 83e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940


Association loi de 1901 reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014

La Nouba du 18e RTA en tête du défilé à Metz le 5 juin 1922,

Inauguration du monument du Poilu Libérateur
en présence des maréchaux Joffre et Foch.
Photo Agence Rol - Gallica
__________



Les Turcos, 181 ans de gloire
  
Le 7 décembre 1841 marque la date de naissance des Tirailleurs en Algérie. Pour ce 181e anniversaire, nous vous présentons le bref historique consacré aux Tirailleurs Algériens publié dans le recueil L'Armée d'Afrique 1830-1930, Son Evolution - Ses Uniformes, préfacé par le Maréchal Franchet-d'Espèrey et édité en 1930 par le Commissariat général du Centenaire de l'Algérie, acquisition récente de l'association. 
 


  

8 novembre 1942, Les Tirailleurs Algériens à Blida et Sidi-Ferruch
 
Le débarquement allié du 8 novembre 1942 (opération Torch) dans les territoires français d'Afrique du Nord (Protectorat du Maroc et Algérie française) marque le tournant de la guerre sur le front occidental, avec les victoires alliées d'El Alamein et de Stalingrad.

Alors qu'à Oran et au Maroc, les généraux restés fidèles à Pétain accueillent les Alliés à coups de canon, Alger est prise en un jour avec son port intact grâce à la résistance. A Blida, le général de Montsabert, chef de la garnison rallié à la résistance, intervient avec un détachement du 1er Tirailleurs Algériens, à l'aérodrome de Blida, où le général Giraud doit atterrir.

À Sidi-Ferruch, un autre officier résistant, le colonel Baril, fait occuper le fort par une compagnie du 29e RTA, qui neutralise les batteries contrôlant les plages. Les Alliées peuvent ainsi y prendre pied sans aucune perte.

Les points de débarquement se situaient à la Pointe Pescade, à l'entrée ouest d'Alger et sur les plages du Cap Matifou, de l'autre côté de la ville.
 
Pour autant ce n'est pas encore la libération. Darlan puis Giraud maintiennent en Algérie l'autorité de Pétain jusqu'à l'arrivée de de Gaulle en juin 1943 et le ralliement de Juin (Constitution du Comité Français de Libération Nationale). Mais l'Armée d'Afrique est de retour dans la guerre aux côtés des Alliés et participe immédiatement à la campagne de Tunisie, où l'Allemagne et l'Italie envoient des renforts et constituent une tête de pont autour de Tunis et Bizerte. 


             
Les Turcos en Crimée 8 octobre 2022



C'est lors du siège de Sébastopol, au cours de la Guerre de Crimée (1853-1856), que les Tirailleurs gagnent leur surnom de Turcos.

En 1854, un régiment provisoire à deux bataillons de neuf compagnies est formé. Au cours de la campagne, le régiment s'illustre à de nombreuses reprises. Il est cité une première fois le 19 mars 1855 à l'ordre de l'armée d'Orient : « dans la nuit du 14 au 15 mars, trois compagnies se sont jetées sur une masse d'infanterie russe, l'ont mise en déroute et refoulée dans la place ».

Le 7 juin 1855, les Français et des Anglais s'emparent du Mamelon-Vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l'est. Au cours de cet assaut, le régiment de Tirailleurs algériens perd 28 officiers et 398 hommes tués ou blessés et est cité une nouvelle fois à l'ordre de l'armée d'Orient « pour la part active qu'il a prise à l'enlèvement de vive force des redoutes russes en avant de Sébastopol ».
 
Le 7 septembre 1855, le général Mac Mahon attaque le fort de Malakoff, clé de la défense russe. Le lendemain, les Russes abandonnent la position après y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe aux mains des alliés. Ces combats coutent à nouveau aux Tirailleurs 14 officiers et 250 hommes. Lors de cette bataille, le sergent Mohamed Ould el Hadj Kadour, qui perd ses deux bras, devient le premier Tirailleur décoré de la Légion d'honneur.

Sur 2 800 Tirailleurs envoyés en Crimée plus de 900 sont tués ou blessés. 


14 juillet 1922, un bataillon du 18e RTA défile à l'Hippodrome de Longchamp
devant le maréchal Franchet d'Espèrey qui vient d'être élevé à la dignité
 
C'est la première fois, depuis 1914 que la revue a lieu dans le cadre de l'Hippodrome de Longchamp, où l'escorte présidentielle est formée de Spahis.  

Les musiques ouvrent le ban. Le maréchal Franchet d'Espérey s'avance et s'arrête, face au chef de l'Etat, dans l'attitude du garde-à-vous. M. Millerand, cependant que les troupes présentent les armes, prononce la formule traditionnelle, puis il ajoute :
 
« Le 28 septembre 1918, trois plénipotentiaires ennemis se présentaient votre Grand Quartier Général de Salonique pour réclamer un armistice, dont ils acceptaient toutes les conditions. C'était la première capitulation annonciatrice de l'effondrement définitive et de notre victoire.

A l'officier général qui sut l'imposer par les qualités d'initiatives, de sang-froid, d'énergie, affirmées dans ses commandements successifs, du début à la fin de la grande guerre, le Gouvernement de la République se devait de conférer la dignité suprême, dont je suis heureux de vous remettre aujourd'hui l'insigne ».

Le Président remet le bâton de velours bleu aux étoiles d'or au maréchal, puis il lui donne l'accolade. Le maréchal, visiblement émue, salue de l'épée et se retire. La musique ferme le banc et joue la Marseillaise. 
 
 
  
Le 18e RTA dans la défense de la Loire (18-21 juin 1940) ?

Le 18e Régiment de Tirailleurs Algériens est régulièrement cité comme ayant participé aux combats de Gennes - Saumur - Montsoreau.
 
Le régiment a passé la Loire à Gien le 17 juin et fait ensuite mouvement vers le Cher puis la Creuse, à plus de 130 kilomètres de Saumur.
 
Il faut toutefois préciser que les Dépôts d'Infanterie 92 bis de Châtellerault et 93 bis d’Issoudun, qui forment en juin 1940 des unités de marche, ont contribué en 1939-1940 à la formation en métropole des unités issues du recrutement d'Alger : 13e, 21e, 25e RTA mais aussi 18e RTA (pour le 92bis), régiment dont seuls les réservistes proviennent du recrutement d'Alger (Maison-Carrée, Tizi Ouzou), malgré son numéro qui le rattache au recrutement d'Oran, d'où sont issus les cadres (2e RTA de Mostaganem et 6e RTA de Tlemcen) ...

 
 
82e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940
 


Les commémorations 2022 de la Bataille de l'Ailette 1940 se sont déroulées comme chaque année le premier week-end de juin.

Le samedi 4 juin 2022, nous avons rendu hommage à la 87e Division d'Infanterie d'Afrique, commandée au cours de ces violents combats par le Général Henry Martin (1888-1984), division de réserve venue d'Algérie fin 1939, qui combat jusqu'au dernier jour de la Campagne de France.   

Programme

SAMEDI 4 JUIN 2022

9 h 30 Nécropole Nationale de Champs (87e DIA, lieutenant Viet 18e RTA),
10 h 30 Monuments aux Morts de Besmé (Lieutenant Houzé GCII/5),
11 h 30 Manicamp (18e RTA).

La Bataille de l'Ailette de 1940 | Parcours de Guerre de la 87e DIA

L’amitié franco-allemande

Hommage au lieutenant Maxime Viet (1900-1940) à la Nécropole Nationale de Champs

Commandant de la Compagnie d'Accompagnement du IIIème Bataillon (CA3) : quatre Citations ; trois à l’ordre de la Division et une à l’ordre du Régiment. Mort pour la France le 5 juin 1940 entre Manicamp et le canal de l'Ailette.

Citation à l’ordre du Régiment
 
« Lieutenant VIET, commandant la C.A.3

Officier d'une bravoure splendide. Commandait la C.A.3. du 18e R.T.A. au matin de l'attaque allemande du 5 juin.
Désigné vers 6 h 00 pour commander et conduire l'aile gauche d'une contre-attaque sur le canal de l'Ailette, entre la rivière l'Ailette et la route Manicamp-Bichancourt où l'ennemi avait franchi le canal à la suite d'un bombardement intense favorisé par un brouillard artificiel,
A réussi, malgré l'action adverse particulièrement violente, à progresser sur près de 2 kilomètres, refoulant avec quelques pertes les éléments assaillants, jusqu'au moment où il se heurta à des effectifs supérieurs près du canal.
Enveloppé de toutes parts, tandis que ses tirailleurs tombaient autour de lui, servit l'une de ses mitrailleuses, tirant à bout portant sur les vagues ennemies, faisant de larges brèches dans leurs rangs.
Par son action opiniâtre, il permit de monter une deuxième contre-attaque.
Malgré les efforts de cette dernière, il ne pût être dégagé et fut tué sur sa pièce, donnant à tous le plus grand exemple de sacrifice ».
 
  
L'appel du colonel de Gaulle



21 mai 1940, la 4ème DCR du 
colonel de Gaulle vient de combattre dans l’Aisne du 17 au 20 mai vers Montcornet et Crécy-sur-Serre afin de gagner le temps nécessaire à la mise en place d'un front défensif sur l’Aisne et l’Ailette « pour barrer la route de Paris ».
 
Repliée au sud de l'Aisne, la division a établi son PC à Savigny-sur-Ardres, à l'est de Fismes, près de Reims, dans la Marne. La « contre-attaque de Montcornet » a néanmoins démontré l'efficacité de l'arme blindée lorsqu'elle est bien employée et le capitaine Surchamp, du service d'information du Grand Quartier Général, est envoyé à Savigny-sur-Ardres avec deux techniciens, afin d'enregistrer une allocution du chef de la 4ème DCR et ainsi contrer le défaitisme qui gagne civils et militaires, démoralisés par l'offensive des blindés allemands.
 
Cette allocution est radiodiffusée fin mai - début juin dans l'émission quotidienne « Le quart d'heure du soldat ». Les mots prononcés constituent une conclusion intéressante pour résumer l’action de celui qui sera promu général de brigade quelques jours plus tard et pose déjà les grandes lignes de l’appel du 18 juin. Les combats menés dans l’Aisne ont clairement forgé la volonté et les arguments formulés un mois plus tard à Londres.
 
   
  
Texte de l'appel de Savigny-sur-Ardres, 21 mai 1940

C’est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l’air et sur la terre, l’engin mécanique - avion ou char - est l’élément principal de la force.
L’ennemi a remporté sur nous un avantage initial : pourquoi ? Uniquement parce qu’il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité.
Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d’autre chose !
Eh bien ! nos succès de demain et notre victoire, oui ! notre Victoire, nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d’attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France :
Le Chef qui vous parle a l’honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement - sans nulle vantardise - que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat.
Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d’un tel instrument.
C’est cela qu’il nous faut pour vaincre,
Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne.
Grâce à cela, un jour nous vaincrons sur toute la ligne.
 
Mai 1940 : De Gaulle dans l'Aisne
 
 

 
Besmé, 5 mars 2022, Inauguration du visuel en hommage au lieutenant pilote Pierre Houzé
 
Aboutissement d'un projet préparé dans le cadre du 80e de 1940, l'inauguration du visuel consacré au lieutenant pilote Pierre Houzé, du Groupe de Chasse II/5, Mort pour la France le 6 juin 1940 à Besmé, secteur de l'Ailette, s'est déroulée le samedi 5 mars 2022, en présence des Zouaves, Tirailleurs et Aviateurs du Détachement d'Honneur de la 87e DIA.
 
Une délégation de la Base Aérienne 113 de Saint-Dizier, détentrice des traditons de la 4e Escadrille des "Cigognes" du IIe Groupe de Chasse de la 5e Escadre (GC II/5),
à laquelle appartenait le lieutenant Pierre Houzé, nous honorait également de sa présence remarquée.    
 
 


24 février 2022

Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine des autres.
Romain Gary (1914 - 1980) Éducation européenne, 1945
 


L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2022

et vous donne rendez-vous le 6 juin 2022

pour le 82e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940

Association loi de 1901 reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014
Le Miroir, 31 décembre 1939
__________
 
Le Miroir, hebdomadaire illustré, retrace la campagne de France de septembre 1939 à juin 1940, en proposant de rétribuer au meilleur prix les photographies présentant un intérêt particulier, comme lors de la Première Guerre.
 
Quarante numéros sortent jusqu'au 7 juin 1940, consultables sur le site Gallica de la BNF


   
2022 marquera également le centenaire de plusieurs évènements d'importance pour notre unité :
  • Défilé à Metz le 5 juin 1922 à l'occasion de l'inauguration du monument du Poilu Libérateur en présence des maréchaux Joffre et Foch,
  • Défilé d'un bataillon du 18e RTA le 14 juillet 1922 à l'Hippodrome de Longchamp,
  • Le Régiment reçoit son Drapeau le 31 août 1922 à Metz, remis par le Gal de Barescut commandant la 42e DI.


Les Tirailleurs, 180 ans de gloire
 
Créés le 7 décembre 1841 en Algérie, les trois premiers bataillons de Tirailleurs donnent naissance en 1854 aux premiers régiments de Tirailleurs, puis aux 47 régiments de Tirailleurs Nord-Africains (Algériens, Marocains et Tunisiens), inscrits à l’ordre de bataille de l’armée Française. Les Tirailleurs participent à toutes les campagnes du Second Empire et de la IIIe République : Algérie, Crimée, Italie, Sénégal, Chine, Mexique, France 1870, Congo, Extrême Orient, Afrique occidentale, Tunisie, Madagascar, Sahara, Tchad, Maroc, Expédition transsaharienne du 1er régiment de Tirailleurs algériens.
 
Au cours du premier conflit mondial, quatre régiments recevront la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur et six autres la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Tirailleurs forment l’essentiel du corps expéditionnaire français en Italie et se couvrent de gloire lors des combats du Garigliano. Cette bataille, qui s’est déroulée du 11 au 18 mai 1944, a décidé du succès de la campagne d’Italie, en même temps qu’elle a manifesté aux yeux des Alliés la renaissance de l’armée française.
Alors que l’avance des Alliés se trouvait bloquée par les positions ennemies du Monte Cassino, le Corps Expéditionnaire français du général Juin décide de contourner la position par le Nord en franchissant la rivière du Garigliano et en s’infiltrant à travers les massifs les plus escarpés des Apennins, réputés infranchissables. La rusticité des Tirailleurs nord-africains, accoutumés aux rudes marches en montagne et qui venaient de faire la preuve de leur efficacité lors des combats du Belvédère en janvier 1944, permettra le succès de la manœuvre d’enroulement de la ligne Gustav et ouvrira aux Alliés la route de Rome.
 
Après le débarquement en Provence en août 1944, ils sont pour une grande part les artisans de la libération de la France et subissent de lourdes pertes dans les Vosges.
 
Ils sont ensuite engagés en Indochine, puis en Algérie, avant d’être dissous. En 1964, le 7e RTA, stationné à Epinal, devient le 170e RI.
 
Entre 1841 et 1962, 250 000 Tirailleurs sont tombés au champ d’honneur pour la France.
 
A l’occasion du 50e anniversaire des combats du Garigliano, est recréé le 1er mai 1994 à Epinal-Golbey, par changement d’appellation du 170e Régiment d’infanterie, le 1er régiment de Tirailleurs, héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains. Depuis sa création, le 1er RTIR a été projeté sur tous les théâtres d’opération où a été engagée l’armée de terre : Afghanistan, Liban, Kosovo, Côte d’Ivoire, Tchad, ...
 
A l’occasion de la fête régimentaire du Garigliano de 2010 a été dévoilé le monument de Mostaganem, érigé en 1923 en Algérie en hommage au 2e RTA et rapatrié en France après la guerre d’Algérie.


Montcornet, 21 novembre 2021 - Fin du cycle commémoratif du 80e anniversaire de la Bataille de France 1940-2020


Le cycle commémoratif du 80e anniversaire de la Bataille de France 1940-2020 - Mai 1940, de Gaulle dans l'Aisne s'est achevé ce dimanche avec l'inauguration de l’œuvre "La Résilience" de Emilie Prouchet-Dalla Costa en présence de nombreux élus, anciens combattants et d’un détachement du Cenzub-94e RI de Sissonne.

La Bataille de France dans l'Aisne mai-juin 1940 |
Aisne.com


81e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940

 
Les commémorations 2021 devaient se tenir comme chaque année à la Nécropole Nationale de Champs (87e DIA) et aux Monuments aux Morts de Besmé (GCII/5), Manicamp (18e RTA).

 
Ce devait également être le 80e de la première commémoration de la Bataille de l'Ailette 1940, qui s'est tenue en 1941.

Cette édition 2021 a dut être reportée.

Retrouvez-nous sur notre page FB | Tenez-vous prêts !


L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2021

et vous donne rendez-vous le 5 juin 2021

pour le 81e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940


 
Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014
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150e - 27 octobre 1870, Bazaine capitule à Metz
 
Bazaine, autrefois populaire en raison de ses états de service, notamment au Mexique, se voit confier en août 1870, en pleine guerre, l'armée du Rhin, qui s'efforce de rejoindre Châlons-sur-Marne et y faire face aux troupes allemandes. Mais alors que s'offre à lui l'occasion de mettre à mal plusieurs corps d'armée ennemis après la bataille de Mars-la-Tour, près de Metz, Bazaine opte pour la défensive et replie ses forces dans Metz, se laissant ainsi couper du reste du territoire et de ses réserves. Lors de la bataille de Saint-Privat / Gravelotte, près de Metz, le 18 août, il refuse pareillement d’envoyer ses renforts disponibles à Canrobert.
 
Après la capture de Napoléon III à Sedan le 2 septembre, la IIIe République est proclamée à Paris et le Gouvernement de la Défense Nationale, sous l’impulsion de Gambetta, poursuit la guerre contre l’envahisseur. Mais Bazaine refuse de se rallier au Gouvernement de la Défense Nationale, par haine de la République. Il considère son armée comme un atout politique pour défendre l'empire … contre la République et demeure non seulement inactif dans Metz assiégé mais intrigue dans l'espoir d'obtenir de Bismarck une fois la paix revenue de pouvoir « défendre l'ordre social contre les mauvaises passions ». Pour Bazaine en effet, la République est un danger plus grand encore que la victoire ennemie ou le démembrement du pays.
 
Gambetta résume ainsi la situation : « Metz a capitulé. Un général sur qui la France comptait, même après le Mexique, vient d’enlever à la patrie en danger plus de cent mille de ses défenseurs. Le maréchal Bazaine a trahi. Il s’est fait l’agent de l’homme de Sedan, le complice de l’envahisseur, et, au milieu de l’armée dont il avait la garde, il a livré, sans même essayer un suprême effort, cent vingt mille combattants, vingt mille blessés, ses fusils, ses canons, ses drapeaux et la plus forte citadelle de la France, Metz, vierge, jusqu’à lui, des souillures de l’étranger. »
 
Bazaine sera traduit en conseil de guerre, condamné à mort mais verra sa peine commuée en détention par Mac Mahon, défenseur de Sedan devenu Président de la République ...
 
Pétain c'est Bazaine, l’expression fleurira dès 1940.
 
The Two Marshalls,  Bazaine Petain, Guedalla Philip 1943


Aisne 1940, Un département dans la tourmente
 


Le Conseil départemental de l’Aisne vient de publier un ouvrage sur la bataille de France dans l’Aisne en mai-juin 1940 à l’occasion du 80ème anniversaire de la bataille de France.
 
Cet ouvrage de 80 pages est la première étude d’ensemble consacrée aux événements de 1940 dans le département de l’Aisne. Il revient sur cette période encore méconnue, notamment des Axonais qui étaient alors pour la plupart sur les routes de l’exode.
 
Il comprend des cartes des combats, des photographies d’archives dont de nombreuses inédites, des récits et témoignages, réunis par le service du Chemin des Dames et de la Mémoire du Conseil départemental de l’Aisne. Dans une invitation à partir à la découverte de cette histoire, il recense les principaux sites de mémoire sur le territoire axonais.
 
L’ouvrage est en vente au Centre d’Accueil du Visiteur du Chemin des Dames - Caverne du Dragon et prochainement aux Archives Départementales de l’Aisne ainsi que dans les principaux offices de tourisme du département.
 



80e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940

Les commémorations se sont déroulées le samedi 6 juin 2020 à la Nécropole Nationale de Champs (87e DIA) et aux Monuments aux Morts de Besmé (GCII/5), Manicamp (18e RTA),️ dans le strict respect des règles liées à la situation sanitaire et donc dans un format plus réduit qu'espéré.

En 1941, pour la première commémoration de la Bataille de l'Ailette 1940, aucune manifestation publique n'avait pu se tenir en métropole ...

Commémoration des 80 ans | L’amitié entre les anciens adversaires de la Bataille de l’Ailette 1940


Notre page FB

 
5 juin 1940, attaque allemande sur l'Ailette
 
La 72. Infanterie-Division allemande engage deux régiments face au 1er bataillon du 18e RTA (266. Infanterie-Regiment et 124.
Infanterie-Regiment) et un régiment (105. Infanterie-Regiment) face au 9e Zouaves.
 
Après une préparation d'artillerie sur tout le front, le canal est attaqué à 4 h 20 et franchi par embarcations. Après d'âpres combats et au prix de lourdes pertes, de profondes infiltrations sont réalisées au sud de Bichancourt et entre Pont-Saint-Mard et Crécy-au-Mont. Dans l'après-midi l'ennemi progresse sur tout le front, Saint-Paul-aux-Bois puis Manicamp au nord sont pris, Trosly-Loire encerclé au centre, Pont-Saint-Mard perdu au sud. Les PA avancés encerclés résistent. Les réserves sont engagées. En fin d'après-midi, l'ennemi progresse à l'est de Selens. À la nuit, Besmé est pris. L'attaque est arrêtée. Les bombardements ennemis se poursuivent dans la nuit.
 


Les principes de la guerre de Foch oubliés en 1940
 
Les principes fondamentaux de l'action militaire, appelés principes de la guerre, ont été énoncés par Foch dès 1903. Ces trois grands principes sont la liberté d'action, l'économie des moyens et la concentration des efforts, toujours d'actualité cent ans plus tard, mais oubliés en 1940.

Ferdinand Foch, Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, émerge du premier conflit mondial comme son plus grand chef militaire, celui qui aura conduit l'Entente à la victoire et l'Allemagne à l'armistice, il ne le doit pas au hasard. Il le doit à sa forte personnalité, qui sait s'imposer face aux événements, mais il le doit surtout à sa capacité exceptionnelle à comprendre, à voir, à expliquer. Il le doit donc à sa capacité à dire, à écrire l'essentiel de manière limpide. C'est cette capacité qui marque son œuvre majeure, Des Principes de la Guerre, écrite dès 1903 et qui a connu plus de dix réédition. Cet ouvrage - où se décline l'essentiel de la pensée militaire de Foch autour de son idée maîtresse: " Apprenez à penser " - est un des jalons essentiels de la pensée militaire, au même titre que l'Art de la guerre de Suri Tzu, le De la guerre de Clausewitz, le Précis de l'art de la guerre du baron de Jomini ou le Stratégie de Lidell Hart. Les principes qu'il énonce constituent encore aujourd'hui le fondement de la doctrine militaire non seulement française mais occidentale. Si l'on s'intéresse à l'art militaire, Des Principes de la Guerre est tout simplement une œuvre qu'il faut avoir lu. 

Ferdinand FOCH naît à Tarbes en 1851. À l'issue de sa scolarité à l'École Polytechnique, il choisit la carrière des armes. Professeur à l'École de guerre de 1895 à 1901, il en prend le commandement en 1908. Dès le début du premier conflit mondial, il se distingue à la tête de la 9' armée et prend une part capitale dans la première victoire de la Marne. Nommé généralissime des armées alliées puis Maréchal en 1918, il est reçu à l'Académie française en 1920 avant de s'éteindre en 1929 et d'être inhumé aux Invalides.


    

Sommaire
des Principes de la Guerre
  • De l'enseignement de la guerre
  • Caractères originels de la guerre moderne
  • L'économie des forces
  • Discipline intellectuelle liberté d'action pour obéir
  • Service de sûreté 
  • L'avant-garde
  • L'avant-garde à Nachod
  • La surprise stratégique
  • La sûreté stratégique
  • La bataille : attaque décisive
  • La bataille : exemple historique
  • La bataille moderne

  Mai 1940 : De Gaulle dans l'Aisne

Du 15 au 20 mai 1940, le colonel Charles de Gaulle intervient dans l’Aisne à la tête de la 4e division cuirassée. Sa mission : couvrir le déploiement de la 6e armée française sur l’Ailette et l’Aisne afin de protéger la route de Paris et tenter d’interrompre la percée des blindés allemands à travers la Picardie.

 
15 mai 1940, le colonel Charles de Gaulle commandant la 4e Division Cuirassée (4e DCr), qui se constitue lentement, avec son état-major installé au Vésinet, Seine et Oise, est appelé d
ans la matinée au Grand Quartier Général (GQG) à Montry, Seine et Marne. De Gaulle est d'abord reçu par le général Doumenc, major général au GQG des forces terrestres françaises, qui lui confie la mission de protéger la mise en place par la 6e armée Touchon d'un front défensif sur l’Aisne et l’Ailette pour barrer la route de Paris :
 
“ Le commandement veut établir un front défensif sur l’Aisne et l’Ailette pour barrer la route de Paris. La 6e armée, commandée par le général Touchon, formée d’unités prélevées dans l’Est, va s’y déployer. Avec la 4e Division Cuirassée, opérant seule en avant dans la région de Laon, il faut gagner le temps nécessaire à cette mise en place. Le général Georges, commandant en chef sur le front Nord-Est, s’en remet à vous des moyens à employer. D’ailleurs, vous dépendrez de lui seul et directement. Le commandant Chomel assurera la liaison. ”
 
Le général Georges, commandant en chef du Théâtre d'Opérations Nord-Est, le reçoit ensuite et lui confirme les ordres du général Doumenc : “Allez de Gaulle ! Pour vous qui avez depuis longtemps les conceptions que l’ennemi applique, voilà l’occasion d’agir.’’ De Gaulle retourne au Vésinet.
 
A 15 heures, avec quelques officiers et un détachement, il prend la route de Soissons, tandis que son chef d’état-major et ses services partent pour Corbeny, à l'extrémité est du Chemin des Dames. Ayant dépassé Soissons vers 17 heures, de Gaulle arrive au sud de Laon après un arrêt à Urcel, sur la Nationale 2, à 17 heures 30 et établit dans la soirée son poste de commandement à Bruyères-et-Montbérault (à 10 kilomètres d'Urcel) dans une maison au fond de la place, qui fait face à la mairie.
 
 
Bruyères-et-Montbérault, la maison où le colonel de Gaulle établit son poste de commandement le 15 mai 1940
 
De Gaulle parcourt sans attendre les environs et trouve quelques éléments épars de la 3‘ Division de Cavalerie, une poignée d’hommes qui tient la citadelle de Laon et le 4e Groupe Autonome d’Artillerie. Il prend à son compte ce groupe qui n’a pour armes que des mousquetons et les dispose le long du canal de Sissonne en attendant l’arrivée de ses chars ...Ce samedi 25 mai 1940, le Généralissime Weygand a exposé au Comité de Guerre, réuni à l'Élysée, qu'il ne lui restait qu'une solution : « tenir sur la position actuelle Somme-Aisne et nous y défendre jusqu'à la dernière extrémité. Cette position présente de nombreux points faibles, en particulier le canal Crozat et l'Ailette. Nous pourrons y être crevés. Dans ce cas, les fragments constitueront des môles. Chacune des parties de l'armée devra se battre jusqu'à épuisement pour sauver l'honneur du pays. » Nos chefs n'ont pas tardé à critiquer ces décisions. Les généraux Besson, du Groupe d'Armées n°3, et Frère, de la 7e Armée, objectent en effet que la résistance sur place de leurs unités va aboutir à leur anéantissement rapide au regard du rapport des forces en présence et demandent l'organisation d'une deuxième position défensive. Seront-ils enten

 

Le Courrier des Blédards,  numéro spécial 25 Mai 1940

Samedi 25 mai 1940, Weygand a exposé au Comité de Guerre, réuni à l'Élysée, qu'il ne lui restait qu'une solution : « tenir sur la position actuelle Somme-Aisne et nous y défendre jusqu'à la dernière extrémité. Cette position présente de nombreux points faibles, en particulier le canal Crozat et l'Ailette. Nous pourrons y être crevés. Dans ce cas, les fragments constitueront des môles. Chacune des parties de l'armée devra se battre jusqu'à épuisement pour sauver l'honneur du pays. »

Nos chefs n'ont pas tardé à critiquer ces décisions. Les généraux Besson, du Groupe d'Armées n°3, et Frère, de la 7e Armée, objectent en effet que la résistance sur place de leurs unités va aboutir à leur anéantissement rapide au regard du rapport des forces en présence et demandent l'organisation d'une deuxième position défensive.

 

  80e - Le 18e RTA dans la Bataille de France 1940


Suivez les 47 jours de combat du 10 mai au 25 juin 1940 sur notre page FB
 
Retrouvez les unes de l'Echo d'Alger sur le site Gallica de la BNF : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date1940

 


1940, Vérités et Légendes, Remy Porte
 
La défaite de 1940 : comment en est-on arrivé là ?
 
Le 13 mai 1940, trois jours après le début de l'offensive allemande, les lignes de l'armée française sont enfoncées. Le 17 juin, Pétain appelle à cesser le combat. Le 22, l'armistice est signé en forêt de Compiègne. Le 10 juillet, députés et sénateurs votent les pleins pouvoirs au Maréchal. En deux mois, la France, première puissance européenne, et dont l'armée était considérée comme la meilleure du monde en 1918, a été mise à terre. Ce naufrage politico-militaire, doublé d'un exode de la population, continue de hanter la mémoire des Français et de susciter de nombreuses interrogations. Le Front populaire a-t-il désarmé le pays ? La ligne Maginot était-elle une bonne idée ? Notre armée était-elle prête ? Manquait-elle d'avions et de chars ? Les Belges sont-ils coupables ? La guerre pouvait-elle être poursuivie en Bretagne ou en Afrique du Nord ? L'appel à Pétain était-il un complot contre la République ? L'appel du 18 Juin a-t-il été entendu ? C'est à ces questions et à bien d'autres encore que répond ce livre, à la fois chronique d'une défaite et plongée dans le quotidien des dirigeants de la IIIe République, des militaires et de la population.
 
Rémy Porte est depuis 2015 officier référent Histoire pour l'Armée de terre chargé de l'animation du réseau des historiens militaires et de la mise en œuvre de la politique Histoire.


La Seconde Guerre mondiale dans l'Aisne

A l’occasion du 80ème anniversaire de la bataille de France et des combats menés par le colonel Charles de Gaulle à Montcornet, le Conseil départemental avait organisé une grande journée de commémoration le 17 mai 2020, reportée pour raisons sanitaires. Cet événement d’envergure nationale devait inaugurer le cycle mémoriel de 5 ans consacré à la Seconde Guerre mondiale dans l’Aisne.

Commémorer, c’est se souvenir ensemble afin d’éviter de réitérer les erreurs passées.
Commémorer, c’est rendre hommage à nos aïeuls qui se sont battus pour notre pays, nos valeurs, notre patrimoine et notre liberté.
Commémorer, c’est sensibiliser les plus jeunes à notre histoire nationale et leur permettre de mieux comprendre notre monde.
Aussi, le Conseil départemental invite tous les Axonais à s’investir et à participer à ces grands moments de commémoration collectifs. Découvrez le programme complet des événements organisés en 2020 sur l’ensemble du territoire et des sites historiques axonais, auxquels s’associent écoles, collèges, associations …

 
La Bataille de France dans l'Aisne mai-juin 1940 | Aisne.com


1990, L'Année Mémoire
 
 
Une superbe thématique visuelle du peintre Raymond Moretti, choisie par la Mission Permanente aux Commémorations et à l’Information Historique du Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants, deux grands évènements de reconstitution historique ; Mourmelon et Abbeville, trois numéros de Militaria Magazine mettant en valeur les Poilus de 1940, la sortie du De Gaulle sous le casque de Henri de Wailly, la réédition des « Planches 1937 » par François Vauvillier, … le 50e anniversaire célébré en 1990 est restée pour beaucoup l’année mémoire de 1940 de référence.
 
<< 1990, L'Année Mémoire, affiche de 
Raymond Moretti
 
 

 
 Mourmelon 1990, Photos France 40 
 

L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2020

et vous donne rendez-vous le 6 juin 2020

pour le 80e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940


 
Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014
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Ya'llah ! Illustré, mensuel des militaires musulmans nord-africains

En décembre 1939 est créé à Alger le journal bilingue français-arabe Ya'llah ! (En avant !) Illustré, mensuel des militaires musulmans nord-africains « pour apporter aux soldats musulmans dans les brouillards et la boue de nos frontières un peu de soleil et du parfum de leur pays natal ». Ce journal, qui présente « quelques images, contes et nouvelles du terroir », connaîtra sept numéros entre décembre 1939 et juin 1940. Imprimerie La typo-litho et Jules Carbonel réunies, Alger.
 



 
N° 1 - décembre 1939
On s'occupe de vous et de vos familles. - La Situation en Afrique du Nord - Situation sanitaire et économique - Allocations aux familles de mobilisés - Les fils de l'Algérie à l'honneur - Aux délégations financières
N° 2 - janvier 1940
Dernier Echo du Pèlerinage à la Mecque - Chronique algérienne - Chronique tunisienne - Chronique marocaine
N° 3 - février 1940
Chronique algérienne - Chronique tunisienne - Chronique marocaine
N° 4 - mars 1940
Les belles citations
 

   
 
N° 5 - avril 1940
Accession des Musulmans Nord-Africains aux divers grades de la hiérarchie militaire 
N° 6 - mai 1940
Les belles citations 
N° 7 - juin 1940
Les belles citations
 
En juin 1943 paraît à Alger un nouveau journal bilingue, An-Nasr (La Victoire), Illustré Mensuel Arabe. L’éditorial de présentation du premier numéro indique que le journal, « héritier de “Ya’Llah”, accompagnera nos soldats à la poursuite de l’ennemi qui voulut réduire en esclavage la France et les pays musulmans de l’Afrique française. Ce journal fait pour distraire le soldat musulman dans la rude guerre que mène l’armée française d’Afrique aux côtés des armées alliées, apportera sa modeste contribution à l’effort de toutes nos volontés tendues vers un seul but… Victoire ! ». Ce mensuel richement illustré, avec couverture recto verso en couleur, est publié jusqu’en 1946. Imprimerie Jules Carbonel, Alger.





11 novembre 2019 - Manicamp, secteur de l'Ailette

28 & 29 septembre 2019 - Heures Historiques d'Amboise

21 & 22 septembre 2019 - Journées du Patrimoine au Château de Vincennes

7 & 8 septembre 2019 - Paris-Villaroche-Melun Air Show

21 août 2019 - Visite de la famille Houzé à Besmé

13 & 14 juillet 2019 - Défilé des Héros à Pont-Ste-Maxence



 

 

 

 
Dessins de Julien Leblant,
mars 1919
1er juillet 2019
Centenaire de la création du 18e RTMA


Filiation

Le 18e RMTA est constitué à l'armée d'Orient en Hongrie, le 1er juillet 1919, avec les trois bataillons du 6e RMTA, venus de France. Il devient le 18e RTA le 1er novembre 1920 au Levant.

Le 6e RTA, créé au Maroc (dépôt à Tlemcen) en 1913 par dédoublement du 2e RTA, met sur pied durant la 1re guerre mondiale deux régiments de marche :

- Le premier 6e RMTA, constitué à la mobilisation de 1914 et dissous le 24 septembre 1914.
- Le deuxième 6e RMTA, constitué le 8 mai 1918, par transformation du 3e RMZT.

Héritage

Bien que constitué avec les trois bataillons du 6e RMTA, le 18e RMTA ne reçoit cependant pas officiellement l'héritage de ce régiment. On parle dès lors d'héritage par le sang :

Inscriptions au drapeau

L'AISNE 1914-1918, CHAMPAGNE 1918, NOYON 1918

L'inscription : "L’AISNE 1914" rappelle les durs combats menés par le premier 6e RMTA à Cuts et Tracy-le-Mont entre le 15 et le 24 septembre 1914.

Décorations

Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes

Fourragère 

Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918

Historique 

Le 18e RMTA est constitué à l'armée d'Orient, le 1er juillet 1919. 

Rapatrié en métropole en janvier 1922, il envoie au Levant en 1925 un groupement de bataillons qui est dissous sur ce théâtre le 10 novembre 1926. Le 18e RTA est dissous à Metz le 1er octobre 1926.

Le régiment est recréé pour la campagne de France de 1939-1940 et dissous à l'issue.



1er juin 2019
79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 et Centenaire du 18e RTA

 
Le 1er juin se sont tenues, autour de Manicamp, les cérémonies 2019 commémorant la Bataille l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu dès 1941.

Les commémorations débutaient à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA puis au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Ce fut ensuite Besmé pour un hommage au 18e RTA et au lieutenant pilote Pierre Houzé du GC II/5, Mort pour la France le 6 juin 1940 à Besmé et enfin Manicamp où avait lieu l'hommage au 18e Tirailleurs Algériens pour son centenaire et la garden party à la Ferme des Tirailleurs.

Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 9Z, 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, Intendance, Prévôté, Justice Militaire, Service de Santé et Service de l'Air.
 
   
La Bataille de l'Ailette 1940

Au cours de ces combats décisifs pour la route de Paris, qui se déroulent du 18 mai au 7 juin 1940, sur la Ligne Weygand, trois divisions françaises prennent placent sur l'Ailette : la 87e Division d'Infanterie d'Afrique au nord côté Oise, à sa droite la 7e Division d'Infanterie au centre et la 28e Division d'Infanterie Alpine au sud côté Aisne …

Le 5 juin, neuf divisions allemandes tentent de bousculer les forces françaises par de fortes attaques soutenues par de violents bombardements. Au prix de lourdes pertes de part et d'autre, les allemands franchissent l'Ailette et les Français se replient le 7 juin, sur ordre pour prendre position sur l'Aisne.
     
 
Contexte politico-militaire des combats de 1940 du 18e RTA : Poursuivre la guerre, un choix rationnel

Dès le 25 mai 1940, lorsque Weygand renonce à toute nouvelle manoeuvre et présente son projet de bataille défensive sur la Somme où toutes les forces disponibles seraient engagées, ce qui voulait dire, dans l'hypothèse de la défaite qu'il prévoyait, qu'il n'envisageait aucune autre opération d'envergure, que ce fut une bataille de retardement ou, à plus forte raison, un embarquement des forces encore sur pied vers l'Afrique du Nord et l'Angleterre, on peut penser qu'à travers sa stratégie se profilait déjà la capitulation qu'il avait choisie.
Plusieurs chefs militaires français l'avaient bien compris et critiquèrent les décisions prises par Weygand. Le 27 mai, le général Bührer, chef d'état-major des troupes coloniales, prévient Georges Mandel des « dangers de la ligne continue » que s'efforçait d'établir le commandant en chef. L'ennemi, annonçait-il, percerait aisément ce faible cordon et nos éléments dissociés seraient enfermés sans arrêter sensiblement la marche de l'ennemi. Dans une perspective évidemment différente de celle de Weygand, il proposa de « procéder à des replis profonds, de manœuvrer en retraite en s'appuyant sur deux môles de résistance solides, à constituer dans le Jura avec les armées de l'Est qu'il ne fallait à aucun prix maintenir sur la ligne Maginot puisqu'elle était déjà tournée au Nord, et en Bretagne avec des éléments franco-britanniques ».
Dans le même esprit, et sans doute dans le même but, le général Prétélat, commandant le groupe d'armée qui tenait la ligne Maginot, avait proposé à Weygand, la veille, 26 mai, d'en ordonner le repli sur le Morvan et le Jura : Weygand n'y consentit que le 12 juin alors qu'à cette date les blindés de Guderian se dirigeaient déjà vers Langres qu'ils atteignirent le 15 avant d'arriver à Besançon et Pontarlier le 17, devançant inévitablement les mouvements du groupe d'armées qui tenait la ligne Maginot, constitué en grande partie de troupes de forteresse et qui ne purent ainsi échapper à l'encerclement.
Le général de Gaulle, de son côté, avait suggéré à Weygand de répartir les quelque 1 200 chars restant disponibles en les renforçant chacun de deux ou trois divisions d'infanterie et d'une unité d'artillerie, l'une au Nord de Paris, l'autre au Sud de Reims, « pour agir, lui écrivit-il, dans le flanc des corps blindés allemands quand, poussant sur leur direction de marche après rupture de notre front, ils se trouveraient plus ou moins disloqués en largeur et étirés en profondeur ».
Les décisions à prendre après l'encerclement des armées du Nord et de Belgique impliquaient déjà les choix à venir. En engageant toutes ses forces dans une confrontation qui ne serait que de quelques jours, Weygand avait implicitement choisi la capitulation à court terme. Comme on ne pouvait alors douter que le territoire français allait être irrémédiablement envahi par l'ennemi, poursuivre la guerre supposait évidemment d'autres décisions.
En pratique, il fallait retarder le plus possible l'avance allemande pour regrouper les forces que l'on pourrait transférer en Afrique du Nord ou en Angleterre. Dans cette perspective, les propositions du général Bührer étaient les plus logiques et, de toute façon, la poursuite de la guerre aurait impliqué, non une impossible bataille d'arrêt, mais des manœuvres de retardement délibérément menées en vue de pouvoir continuer la lutte au-delà des mers : « Il y aurait eu combat, devait écrire le général de Gaulle, au lieu d'une débâcle. »
Les généraux Besson, du Groupe d'Armées n°3, et Frère, de la 7e Armée, objectent également que la résistance sur place de leurs unités va aboutir à leur anéantissement rapide au regard du rapport des forces en présence et demande l'organisation d'une deuxième position défensive à 50 kilomètres au sud de la Somme sur une ligne Soissons, Compiègne, Clermont, Beauvais, Gournay et la Vallée de la Béthune. Le 30 mai, Weygand refuse ; nos effectifs sont à peine suffisants sur la Somme et l'Aisne. Besson passe outre ; seule une manoeuvre en retraite sur une grande profondeur nous permettra de nous ressaisir tout en affaiblissant l'ennemi.
Jusqu'au bout, tout justifiait la position prise par le général Noguès, commandant en chef des forces françaises d’Afrique Française du Nord, contre l'armistice et jusqu'à ce que celui-ci fut signé, qu'il développait dans son message envoyé au gouvernement de Bordeaux, le 23 juin : « L'Afrique du Nord, avec ses ressources actuelles, les renforcements d'aviation en cours, qui ont une importance capitale, et avec l'appui de la flotte, est en mesure de résister longtemps aux entreprises de l'ennemi. »
D'après Paul-Marie de La Gorce, Poursuivre la guerre : un choix rationnel



17 & 18 mai 2019 - Heures historiques de Sully


8 mai 2019
Inauguration des tombes du 320e RACP de 1940 rénovées grâce au Souvenir Français à Quierzy (Aisne)
 



Bichancourt-Manicamp
Quierzy se réappropriait en ce 8 mai 2019 son histoire oubliée.
Les plus jeunes ont repris les recherches menées depuis des années par notre association,
Quelques passionnées ont exposé les trésors des archives municipales,
Un travail d'équipe a permis la rénovation de tombes hier anonymes et à l'abandon, Le contrat est rempli !
La mémoire se transmet.
MERCI ET BRAVO À TOUS



13 avril 2019 - AG préparation 2020 du Collectif France 40

6 & 7 avril 2019 - Musée de la Grande Guerre de Meaux

31 mars 2019 - Butte des Zouaves

2 mars 2019
 - AG préparation 2020 du Collectif France 40

13 janvier 2019
- AG du Collectif France 40



L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2019

et vous donne rendez-vous le 1er juin 2019

pour le Centenaire du 18e RTA


 
Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014
__________
L'association a retenu pour 2019 un calendrier prévisionnel autour des principaux thèmes suivants :

- Centenaire 1914-1919 : 1919, la guerre n'est pas terminée, Centenaire 18e RTA,
- 79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940,

- 75e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Provence 1944,
...

- février 2019 : Centenaire 1914-1919, février 1919, Retour des Américaines à Blérancourt,
- 3 mars 2019 : Les Rendez-vous Mensuels au Château de Grouchy en Motobécane Poney 1938,
- 1er juin 2019 : 79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 et Centenaire du 18e RTA,
- août 2019 : Août 1944, la Liberté Vient du Sud - 75e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Provence 1944, ...



11 novembre 2018 - Armistice à Compiègne
 

 


Les Vainqueurs
Clémenceau, Foch et Joffre
 
 




Foch par Melcy, 1921 
1918, la victoire de Foch, commandant en chef des armées alliées

Le 26 mars 1918, lors de la première des dernières attaques allemandes en direction d'Amiens, les Alliés donnent au général Foch à la conférence de Doullens le commandement des troupes alliées. Les attaques allemandes obtiennent des résultats sérieux, mais grâce au commandement unique, les armées alliées réussissent à empêcher l’Allemagne d’obtenir la décision. Foch, qui savait que résister ne suffirait pas, prépare alors la contre attaque qui mènera à la victoire quelques mois plus tard.

Le JMO du Grand Quartier Général des Armées Alliées de Foch, côte 26 N 1/1 - 26 mars-6 août 1918, est consultable ici : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/...

A la fin de la Grande Guerre, les Vainqueurs sont Clémenceau, Foch et Joffre. "Pétain le grand soldat de 14-18" est une construction essentiellement postérieure à 1940. Pour l'heure, les militaires lui préfèrent Foch et les politiques Clémenceau.

En témoignent les objets patriotiques ou les noms de voies en leur honneur. C'est un fait, on en dénombre - avant 1940 - plus que pour tout autre chef civil ou militaire de la Grande Guerre ...

A propos du grand soldat de 14-18, relire ... Pétain, l'imposteur de Verdun

Pétain, vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois été répétée qu'elle est devenue une vérité. Même la déchéance et la condamnation [...] pour trahison, en 1945, n'ont pas réussi à ébranler cette affirmation admise par tous, sans jamais être démontrée. Un siècle après les événements, il est temps de s'interroger sur cette vulgate qui ne va pas de soi. Non, Pétain n'est pas le vainqueur de Verdun. Dans la mémoire favorable au général Pétain, construite dans l'entre-deux-guerres, le Picard apparaît comme un sauveur dès sa prise de commandement, le 25 février 1916 à minuit ... 

Par Jean-Yves Le Naour dans Historia mensuel n°830, février 2016




7 novembre 2018 - Cérémonie du cessez-le-feu à la Pierre d’Haudroy, La Flamengrie
13 & 14 octobre 2018 - Poissy en uniformes
6 & 7 octobre 2018 - La dernière offensive à Armentières
15 & 16 septembre 2018 - JEP à Vincennes
1er et 2 septembre 2018 - Centenaire à Crouy
18 & 19 août 2018 - Centenaire à Nampcel
14 juillet 2018 - Château de Vincennes
7 juillet 2018 -
Visite des carrières du Soissonnais et Abris du Kronprinz
30 juin & 1er juillet 2018 - Tournage Stonne 1940 à Fismes
23 & 24 juin - Meaux Airshow
3 juin 2018 - Centenaire à Mosloy
2 juin 2018 - 
Bataille de l'Ailette 1940
5 & 6 mai 2018 - Château du Taillis à Duclair (76)
7 & 8 avril 2018 - Musée de la Grande Guerre de Meaux
18 mars 2018 - Butte des Zouaves
17 mars 2018 - Visite des carrières du Soissonnais
4 mars 2018 - Visite au Fort de Cormeilles
14 janvier 2018 
- AG du Collectif France 40



L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2018

A très bientôt !



Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général,
habilitée à délivrer des reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts

18e RTA 1940 est membre du Collectif France 40



21 & 22 octobre 2017
Centenaire de la bataille de la Malmaison à Chavignon (02) 

Les canons, les chars et l’aviation ont été déterminants dans cette victoire et le camp de reconstitution installée pour les commémorations était l’occasion d’assister à de nombreuses démonstrations de matériels militaires de l’époque organisées par les troupes de reconstitution. Parallèlement, l’association de Chavignon "Culture et Histoire autour du Vignon" proposait du 22 au 29 octobre une grande exposition baptisée "23 octobre 1917, victoire de la Malmaison" dans les locaux de la mairie.

La bataille de la Malmaison, du 23 au 25 octobre 1917, est une étape clé dans les affrontements du Chemin des Dames car c’est enfin une victoire française après le désastre de l’offensive Nivelle du printemps 1917. 


La bataille se déroule à l’extrémité ouest du Chemin des Dames sur un front de 12 kilomètres. Après une importante préparation d'artillerie, la division de tête, la 38e DI (4e régiment de marche de zouaves, 8e régiment de marche de tirailleurs, 4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs et régiment d'infanterie coloniale du Maroc), s’empare du fort de la Malmaison. Cette importante victoire entraine le repli des allemands sur la rive droite de l'Ailette. 


Le fort de la Malmaison, construit entre 1878 et 1882, sur la commune de Chavignon, dans l’Aisne, faisait partie de la ceinture fortifiée de la place de Laon (système Séré de Rivières). Il devait couvrir les voies entre Soissons et Laon. Obsolète avec l’invention des obus à base de mélinite, il est déclassé dès 1888 (le béton armé est trop coûteux à cette époque).
En octobre 1917, la bataille oppose la 6e armée française commandée par le général Maistre à la 7. armée allemande. La ligne d'attaque s'étire de Vauxaillon à l'ouest, passe par le moulin de Laffaux, la ferme de Hennejean puis le long du Chemin des Dames jusqu'à la ferme de la Royère. Les lignes allemandes, établies sur les pentes du plateau, sont garnies de nombreux ouvrages défensifs et de creutes (carrières). résistants aux obus les plus lourds. Le fort de la Malmaison se situe au centre du dispositif le long du Chemin des Dames.
L’aile droite de la 6e armée française est constituée par le 11e corps d'armée du général de Maud'huy : 38e DI avec un groupe de 12 chars Schneider et 66e DI (chasseurs alpins).
La 38e division occupe un secteur entre le nord de la ferme de Colombe et l’ouest du Panthéon depuis le 20 octobre. A partir du 23 octobre, elle est engagée dans l’attaque et prise de la Malmaison puis organise les positions conquises vers Pargny-Filain et Chavignon sur le canal de l’Oise à l’Aisne …
Menacés par les positions françaises de la Malmaison, les allemands abandonnent les crêtes orientales du Chemin des Dames début novembre.


Le 8e régiment de tirailleurs
Cinq citations à l'ordre de l'Armée obtenues au cours de la Première Guerre mondiale, fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Après mouvement sur Chassemy le 20 octobre 1917, le régiment est engagé du 23 au 30 octobre dans la bataille de La Malmaison, à l’est du fort de La Malmaison.
Citation à l'ordre de l'Armée du 15 novembre 1917 :
« Régiment indigène de grande valeur, entraîné au moral comme au physique par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon ; a, pendant les journées des 23, 24 et 25 octobre 1917, sous l'énergique impulsion des chefs de bataillon Morand, Rothenflue et Pidaut, montré sa fougue habituelle et son mépris du danger. A puissamment contribué à l'enlèvement de la formidable position du fort de la Malmaison, puis du bois des Pelleries et d'Entre-Deux-Monts, où il a mis en déroute les bataillons de contre-attaque ennemis. A atteint avec un entrain admirable tous ses objectifs, poursuivant l'ennemi au-delà de l'Ailette, lui infligeant de lourdes pertes, faisant de nombreux prisonniers, prenant 17 canons et un grand nombre de mitrailleuses. » 


Le 4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs (4e RMZT - deux bataillons de tirailleurs et un bataillon de zouaves)
Cité six fois à l'ordre de l'Armée au cours de la Première Guerre mondiale, fourragère rouge, son drapeau est décoré de la Légion d'honneur.
Engagé le 21 octobre 1917, dans la bataille de La Malmaison, à l’est du fort de La Malmaison en direction des lisières est de Chavignon.
Citation à l'ordre de l'Armée du 13 novembre 1917 :
« Sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a attaqué le 23 octobre 1917 des positions ennemies puissamment organisées et sur lesquelles la Garde prussienne avait l'ordre de tenir à tout prix. A enlevé d'un splendide élan plusieurs lignes de tranchées solidement défendues, puis, manœuvrant avec vigueur vers un deuxième objectif et brisant la résistance opiniâtre de l'adversaire, s'est emparé, après plusieurs combats corps à corps, de la moitié est du village de Chavignon, réalisant ainsi une avance de plus de 3 kilomètres. A fait, au cours de sa progression, 900 prisonniers dont 18 officiers des régiments de la Garde prussienne, a capturé 10 canons, 12 minenwerfers, 26 mitrailleuses et une grande quantité d'armes, de munitions et du matériel. »
Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au Drapeau du 4e RMZT :
« Régiment héroïque, qui créé au début de la guerre, s'est montré, dès ses premières batailles, le digne et valeureux descendants des vieux régiments de zouaves et de tirailleurs dont il a prolongé la tradition. A derrière lui un passé déjà chargé de gloire. S'est toujours signalé par une inébranlable ténacité et par sa ferme volonté, d'aller, s'il fallait, jusqu'au sacrifice total. Après avoir glorieusement combattu à Lassigny, en 1914, et à Ypres, en 1915, a brillamment vaincu l'ennemi : à Douaumont (24 octobre 1916), à Louvemont (15 décembre 1916), à La Malmaison (23 octobre 1917), à Longpont (18 juillet 1918) et sur l'Oise (20 août-4 septembre 1918). Par deux fois, a arrêté la ruée déjà victorieuse de l'ennemi, à Roye-sur-Matz (30 mars 1918) et à Carlepont (29 mai-5 juin 1918). »






24 & 25 juin 2017
Les Historiales de Pierrefonds (60)


N...


S...



Turco, J-P Boigeol, J-C Viet et Luc Degonville
   
Décès de Jean-Paul Boigeol

Nous appris avec une grande tristesse le décès de notre ami Jean-Paul au lendemain des commémorations 2017 de la Bataille de l'Ailette 1940.

Jean-Paul Boigeol était le fils du Capitaine André Boigeol, qui commande la 3e Compagnie du 18e RTA à Manicamp en mai-juin 1940.

Le concours de Jean-Paul, à la renaissance de ces commémorations et de la mémoire de nos défenseurs de 1940 sur l'Ailette a été décisif.

Sa passion à défendre la mémoire de son héros de père et son engagement pour la transmission de ses archives personnelles resteront attachés à la mémoire des combats de 1940.

Nous n'oublions ni Jean-Paul, ni André et ses camarades de 1940. Le combat continue !
  


3 & 4 juin 2017
Bataille de l'Ailette 1940
et Centenaire 1917 à Nampcel

Le 3 juin se sont tenues, autour de Manicamp, les cérémonies 2017 commémorant les combats de la Bataille l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu dès 1941.

Les commémorations débutaient à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA et au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Puis ce furent Trosly-Loire et son monument franco-allemand, Guny pour les Zouaves du "9", Besmé pour le lieutenant pilote Pierre Houzé et enfin Manicamp pour le 18e Tirailleurs Algériens.

Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, Intendance, Prévôté, Justice Militaire, Service de Santé et Service de l'Air.

   
La Bataille de l'Ailette 1940

Au cours de ces combats décisifs pour la route de Paris, qui se déroulent du 18 mai au 7 juin 1940, sur la Ligne Weygand, trois divisions françaises prennent placent sur l'Ailette : la 87e Division d'Infanterie d'Afrique au nord côté Oise, à sa droite la 7e Division d'Infanterie au centre et la 28e Division d'Infanterie Alpine au sud côté Aisne …

Le 5 juin, neuf divisions allemandes tentent de bousculer les forces françaises par de fortes attaques soutenues par de violents bombardements. Au prix de lourdes pertes de part et d'autre, les allemands franchissent l'Ailette et les Français se replient le 7 juin, sur ordre pour prendre position sur l'Aisne.
     

Nampcel 1917-2017
Histoire, mémoire, vie locale, festivités et activités pour tous, un grand week-end historique les 3 et 4 juin 2017 à Nampcel. Reconstitutions militaires, visites guidées, conférences, expositions, écomusée autour de la vie civile de l’époque, ateliers, démonstrations d’artisanat, Nampcel se souvient de la vie d’il y a 100 ans !
A l’abri du Kronprinz, présenté sous l’aspect militaire
par l’APRAK, les associations EPERON 132, FRONT SCHWEIN et FRANCE 40 (section 14/18), spécialisées dans la reconstitution historique 14/18, disposaient de tout le site pour y installer leurs saynètes, françaises et allemandes, extérieurement et intérieurement. Les associations bivouaquaient sur place.
Le bâtiment a pour la première fois été mis en lumière et présenté lors d’une visite nocturne. Une roulante allemande de l’association EPERON 132 ainsi que le canon de 77 (allemand) de la famille d’Evry étaient installés à proximité immédiate du site. 


   
La Ligne Rouge

Ce parcours routier de 45 km suit la ligne de front, dite stabilisée, qui a coupé le territoire en deux de septembre 1914 à mars 1917. Au nord la zone occupée par les allemands, au sud l’arrière front français, entre les deux, la guerre des tranchées et le « no man’s land ».

Afin de comprendre cette fracture territoriale, le parcours de la Ligne Rouge vous emmène sur cette ligne de front, de Crapeaumesnil à Vic-sur-Aisne et passe entre 
Moulin-sous-Touvent et Nampcel puis Carlepont, Tracy-le-Val ...

Suivez les panneaux routiers, et découvrez le réseau des sites de mémoire du musée à ciel ouvert !

     


26 au 28 mai 2017
Dynamo 1940 au Fort des Dunes


  

     

 

Commémoration, camaraderie et tournage pour RMC Découverte avec Serge Tigneres.



23 & 24 mai 2017
Garigliano 2017 dans les Vosges

Le 1er régiment de tirailleurs célébrait sa fête régimentaire les mardi 23 et mercredi 24 mai 2017. 600 militaires effectuaient un raid de 36 heures sur le chemin emprunté il y a 73 ans par leurs anciens. Une prise d’armes au sommet du Hohneck clôturait les commémorations à 11h00, le mercredi 24 mai.

Le 1er régiment de tirailleurs est le dépositaire de l’histoire des 47 régiments de tirailleurs Nord-Africains. 


C’est le dernier régiment héritier de tous les tirailleurs Nord-Africains qui ont existé. Fiers de ces traditions, les tirailleurs célèbrent chaque année leur fête régimentaire, symbolisée par la bataille du Garigliano (Italie - 11 au 18 mai 1944).

Cette année, l’ensemble du régiment avait choisi de marcher dans les pas de ses anciens. La Garigliano 2017 a été commémorée à travers un raid régimentaire dans les Vosges, empruntant les traces suivis par les tirailleurs durant l’hiver 1944. Le souvenir des sacrifices passés, les traditions léguées par les tirailleurs d’hier et la cohésion des tirailleurs d’aujourd’hui sont les seuls mots d’ordres pour toutes les compagnies du régiment.

La première étape s’est achèvée à proximité du lac de Longemer le premier soir. Les derniers kilomètres s’effectuaient le lendemain matin, mercredi 24 mai. Une prise d’armes clôturait l’hommage régimentaire au Hohneck, haut lieu des combats menés par le 4ème régiment de tirailleurs Tunisiens en décembre 1944.



20 & 21 mai 2017
Centenaire des chars
à Berry-au-Bac (02)


Le samedi 20 mai et le dimanche 21 mai, « Camp des chars » avec présence du char SCHNEIDER et du char SAINT-CHAMOND, restaurés par le Musée des Blindés de Saumur.
Présentation dynamique de chars français Schneider, Saint-Chamond, Renault FT, Somua, R35, accompagnée de 200 reconstituteurs en tenue d’époque. 

En avril et mai 1917 au Chemin des Dames, l’armée française fait appel à une nouvelle arme : le char d’assaut. Le monument national aux morts des chars d’assaut à Berry-au-Bac inauguré en 1922 au carrefour du Choléra, point crucial de l’attaque des chars le 16 avril 1917, sera le rendez-vous d’une grande cérémonie le 20 mai 2017 pour célébrer le centenaire de ce premier engagement des blindés français, sous la présidence du général d’Armée Pierre de Villiers, Chef d’État-Major des Armées françaises, en présence de chars Leclerc du 501e-503e régiment de chars de combat, du général Alexandre d’Andoque de Seriège, Commandant l’École de Cavalerie et le général de CA (2s) André Marie d’Anselme, Président de l’UNABCC.

L'Album de Luc Pottiez



Mai 1917 - Janvier 1918
L'aide du 1er Corps de Cavalerie à la population du secteur dévasté de Blérancourt (Aisne)


A partir du 3 mai 1917, la 3e Division de Cavalerie du général de Boissieu (3e Armée), qui après Noyon, a libéré Chauny en ruine le 19 mars 1917 et devait exploiter le 16 avril la percée avec la 10e Armée sur le Chemin des Dames, forme une division provisoire de cavalerie à pied qui vient tenir le front devant Quierzy (secteur de Villette).

Le 1er Corps de Cavalerie, dont la division fait partie, tient le front entre l'Oise et Quincy-Basse devant la ligne Hindenbourg et va également participer à "l’industrialisation du secteur de l’Aisne" : approvisionnement des populations, remise en état des maisons, mise en culture des terres, etc.

L'effectif minmum du 1er CC (3 divisions à 7 régiments de 711 hommes) serait donc de l'ordre de 15 000 hommes. Les volontaires américaines seront au total 350 entre 1917 et 1924 et certainement moins de 50 en 1917.


15 & 16 avril 2017
Centenaire 1917 à Courcy (51)


La commune de Courcy, dans la Marne, commémorait les 15 & 16 avril 2017 le centenaire de sa libération par les troupes russes. Le village s’est replongé dans l’ambiance des événements d’il y a cent ans. Huit cents soldats russes sont tombés lors de ce combat visant à délivrer un village qui comptait autant d’habitants avant la Grande guerre.

Pendant trois jours, le bivouac franco-russe regroupant plus de 100 participants a recréé l’ambiance du camp militaire du temps de la guerre. Dimanche 16 avril, une marche a emmené les participants sur les pas des soldats russes de Saint-Thierry à Courcy, puis de Courcy jusqu'aux portes du Fort de Brimont, leur faisant traverser les terres de la commune qui conservent les souvenirs d’un épisode particulièrement sanglante de la Première Guerre mondiale, celui de l’offensive du général Nivelle.

Une cérémonie solennelle au pied du monument au soldat russe, érigé en avril 2015 au cœur de la commune, a clôturé le programme des commémorations. 



L'Album de Luc Pottiez


26 mars 2017 - Butte des Zouaves

Notre association était cette année encore à la Journée Nationale des Zouaves pour le 186e anniversaire de la création du Corps des Zouaves à Carlepont, à la Butte des Zouaves et au Mémorial national des Zouaves à Moulin-sous-Touvent (60) afin d’honorer nos Zouaves Morts pour la France.

Tirailleurs Algériens et Zouaves ont en effet une histoire commune, jusqu'en 1842, année de naissance des Bataillons de Tirailleurs Indigènes. Avant 1842, au début de la conquête de l'Algérie lancée en 1830, les Zouaves étaient des unités "indigènes" au service de la France.

Au cours de toutes les guerres Zouaves et Tirailleurs ont combattu côte à côte. Lors des deux conflits mondiaux, il sera également formé des Régiment Mixtes de Zouaves et de Tirailleurs.


     

La Butte des Zouaves menacée


La Butte des Zouaves marque presque exactement sur la rive sud de l’Oise, où les tranchées françaises sont de 1914 à 1917 devant Bailly, Tracy-le-val, Bois St-Mard, Puisaleine, Ferme de Quennevières, le point du front le plus proche de Paris ... et de Quierzy. Les combats y font rage durant des mois.


Ce haut lieu de mémoire situé sur la commune de Moulin-sous-Touvent (Oise), est menacé par l'extention d’une décharge exploitée par la SA Gurdebeke, qui tente en effet d’obtenir la désinscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques du terrain qui accueille ce lieu de mémoire.

                               

     


19 mars 2017
Centenaire de la première libération de Quierzy (02)


NOS TROUPES SONT SUR L'AILETTE !

Le 19 mars 1917 en début de matinée, une reconnaissance du 7e escadron du 4e Spahis Tunisiens mis à la disposition de la 70e DI, pénètre dans Quierzy évacué par les allemands dans la nuit du 17 au 18 mars; les ponts sont détruits mais le village a été épargné. La population des environs a été regroupée dans l'église ...




 
29 janvier 2017 - AG du Collectif France 40

L'Assemblée Générale de France 40 Reconstitution s'est tenue le 29 janvier 2017 au Cercle de garnison sous-lieutenant René Dorme* à Villacoublay et a notamment inscrit à son calendrier une opération autour de Manicamp pour les Commémorations de la Bataille de l'Ailette 1940 le 4 juin 2017. 

  
Le sous-lieutenant René Dorme

Le sous-lieutenant René Dorme, qui donne son nom à la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut affecté, est avec le capitaine Georges Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui comptera également Roland Garros, durant la Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril 1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre Houzé est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des "Cigognes" (GC II/5).


L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2017

A très bientôt !



Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général,
habilitée à délivrer des reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts

18e RTA 1940 est partenaire du "Collectif France 40"


13 novembre 2016
Animation au Musée Lens 14-18
à Souchez (62)


Nous participions, avec nos très actifs camarades des Hauts de France, à une animation organisée le weekend du 11 novembre au Musée Lens 14-18 de Souchez, musée consacré aux batailles et événements de la Grande Guerre sur les 90 kilomètres de front du Nord - Pas-de-Calais.

Situé au sortir du village de Souchez en direction de l'Anneau de la mémoire à Ablain-Saint-Nazaire, le musée est au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, principale nécropole française du premier conflit mondial. Ce site historique majeur fut un enjeu stratégique entre le saillant d’Ypres en Belgique et les champs de bataille de la Somme. La commune est anéantie durant les combats d'Artois de 1915 puis reconstruite dans les années 1920.


12 novembre 2016
Tournage au Fort de Leveau (59)

Le fort de Leveau, place forte de Maubeuge, accueillait une équipe de tournage de Carron Films Production, qui réalise la série documentaire « Histoire dans la peau » sur la passion des reconstituteurs dans différents pays. Le début du tournage s’était déroulé fin mai à Verdun. Diffusion courant 2017 sur les chaines TV5 et Toute l’Histoire.


Les figurants des groupes de reconstitution « Thiérache Histoire Vivante », « France 40 » et « Du képi au casque » ont occupé la tranchée reconstituée et le fort pour y jouer des scènes de la vie des Polus à Verdun


11 novembre 2016, journée d'hommage à tous les Morts pour la France

Quierzy (Aisne) se souvient de ses artilleurs coloniaux Morts pour la France le 5 juin 1940 sur le territoire de la commune au cours de la bataille de l'Ailette 1940 : le Chef d'Escadron René Patier (1893-1940) et le Canonnier Marcel Levieil (1916-1940) du 320e Régiment d'Artillerie Coloniale Porté de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique. Après plusieurs mois de recherches, "18e RTA 1940" a retrouvé l’identité des deux hommes, dont les tombes étaient jusqu'en 2014 anonymes. La volonté des familles Levieil et Patier est ainsi respectée, les deux tombes témoignent du sacrifice trop vite oublié de nos soldats sur les lieux des combats de 1940, combats que la population sur les routes de l'exode n'a pas vu.


15 & 16 octobre 2016
Journées du Poilu
au Fort de Seclin (59)


Le fort de Seclin, place forte de Lille, propriété de la famille Boniface, accueillait lors des Journées du Poilus les hommes et les femmes qui partagent leur passion de l’histoire avec leurs campements, activités du quotidiens du soldats, démonstrations de tirs d'artillerie, chevaux, une ambiance chaleureuse avec de nombreux Poilus, Tommies ... 


Le Fort Séré de Rivières de Seclin, dernier intact dans la ceinture de Lille est dédié à l'artillerie de la Grande Guerre et témoigne des conditions de vie et de combat des poilus.
Quelques images qu'on aimerait voir moins souvent aussi : animation nocturne de l'abbé Biendure et zouave de toutes les couleurs ...


24 & 25 septembre 2016 - La Journée de la Chenille
à Vincy-Manoeuvre (77)

L'ACVMV (Association des Collectionneurs de Véhicules Militaires du Valois) organisait les 24 et 25 septembre 2016 la journée de la Chenille, rassemblement de véhicules militaires anciens et premier rassemblement de groupes de reconstitution de l'Armée Francaise.

Cette manifestation était également l'occasion de rencontrer François Aumaitre, ancien du 4e Cuirassiers  de la 1ère DLM de 1940 ! ci dessous devant le R35 de 
France 40 Véhicules.




17 & 18 septembre 2016
Journées Européennes du Patrimoine

au Service Historique de la Défense
Château de Vincennes


Le 
Service Historique de la Défense (SHD) organisait les 17 et 18 septembre 2016 les Journées Européennes du Patrimoine dans le cadre prestigieux du Château de Vincennes.

Les thèmes retenus cette année étaient Verdun et La Somme - 1916 et Le Bataillon de Corée - 1950-1953.


Une centaine de participants en tenue étaient présents dans la bonne humeur habituelle.

VERDUN 1916 est inscrit sur huit Drapeaux d’unités comportant des Tirailleurs Nord-Africains : 2e, 3e, 5e, 8e et 9e RMTA, 1er, 3e et 4e RMZT.
LA SOMME 1916 est inscrit sur trois Drapeaux : 1er et 9e RMTA et 1er RMZT.
Douze régiments de marche sont présents sur le front français en 1916, soit 33 bataillons.

Nous rendions à nouveau hommage aux Tirailleurs Nord-Africains à travers le 2e Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens, qui combat à Verdun à plusieurs reprises du 23 février au 18 décembre 1916. Le 2e RTA de Mostaganem donne naissance en 1913 au 6e RTA de Tlemcen, qui donnera à son tour naissance en 1919 au 18e RTA ... 

Origine du kaki moutarde

La France part en guerre en 1914 avec un pantalon d'un rouge garance trop visible. Après différents essais réalisés depuis des années, le changement de couleurs est enfin adopté à l'été 1914 mais les nouvelles tenues ne commenceront à êtres employées qu'au printemps 1915. Ce pantalon n'est d'ailleurs pas le facteur principal des pertes élevées du début de la guerre, qui sont bien plus liées à la doctrine de l'offensive à outrance.
Devant l'urgence d'adopter n'importe quoi de moins voyant que le rouge, la première réaction est de se tourner vers la couleur de nos alliés britanniques, que ceux-ci réservent en priorité à leurs propres troupes et que nos industriels ne peuvent fournir en quantité suffisante pour toute l'armée française. Le kaki sera donc tout d'abord limité aux troupes d'Afrique (vareuses et culottes seulement jusqu'à la fin mai 1915). Pour le reste de l'armée, on se tourne vers l'essai en cours en 1914, un drap tricolore (bleu, blanc, rouge !) privé du rouge d'alizarine, importé en totalité d'Allemagne ! il en résulte un drap bleu clair, dont l'appellation officieuse sera bleu horizon.
Quant au kaki, faute de colorants appropriés et de maîtrise du procédé chimique quelque peu nouveau, la nuance sera en fait très différente du kaki britannique et sa dominante jaunâtre lui vaudra le surnom officieux de kaki moutarde. 

Tirailleurs Nord-Africains et Sénégalais

Les premiers sont issus de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) depuis 1842, les seconds de l'Afrique Occidentale Française (Sénégal, Niger, Mauritanie, Guinée, Côte-d'Ivoire, Dahomey) après 1857. Au total dans l’armée française il a existé 50 régiments de Tirailleurs d'Afrique du Nord, dont 30 Algériens, et 40 régiments de Tirailleurs d'Afrique Noire.
La participation des Tirailleurs d'Afrique du Nord à la Grande Guerre est récompensée par une fourragère accordée à 16 régiments. 8 Drapeaux de Tirailleurs d'Afrique du Nord sont décorés de la Légion d'Honneur et 1 de la Médaille Militaire.
11 bataillons de Tirailleurs d'Afrique Noire constitués au cours de la Grande Guerre, ont obtenu une fourragère (Tirailleurs Sénégalais, Malgaches, Somalis). Le seul Drapeau de tirailleurs sénégalais décoré de la Légion d'Honneur est celui du 1er régiment décoré en 1913.



9 septembre 2016 - Commémoration des Tirailleurs à Verdun

A l’occasion du Congrès National des Tirailleurs qui s’est déroulé à Verdun, les Tirailleurs Nord-Africains et les soldats de l’Armée d’Afrique étaient mis à l’honneur lors de plusieurs commémorations à la Nécropole puis à l’Ossuaire de Douaumont.

Les étendards régimentaires des tirailleurs ayant combattu à Verdun ainsi que de nombreux porte-drapeaux étaient présents aux cérémonies marquées par le dévoilement d’une pierre hommage et un dépôt de gerbe dans l’alvéole Louvemont / Côte du Poivre, deux secteurs où nombre « d’Africains » ont versé leur sang pour la France.



VERDUN 1916 est inscrit sur huit Drapeaux d’unités comportant des Tirailleurs Nord-Africains : 2e, 3e, 5e, 8e et 9e RMTA, 1er, 3e et 4e RMZT.
Douze régiments de marche sont présents sur le front français en 1916, soit 33 bataillons.


18 & 19 juin 2016 - 39-45 - La France en Uniformes

Un 18 juin où l'Armée Française de 1940 était à l'honneur, ça ne s'oublie pas !

Ce grand weekend avait été préparé par nos amis de Koufra avec un camp installé dès le vendredi au parc Georges Brassens, Paris 15ème et une participation remarquée au baptême du pont de Grenelle - Cadets de Saumur suivie d'un défilé dans le 15ème arrondissement, une belle réussite.

Le maire du 15ème arrondissement, Philippe Goujon, accompagné par le directeur de l'ONAC-VG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre), André Rakoto, inauguraient le campement le samedi matin.
Nous étions ce samedi 18 juin 2016 au baptême du pont de Grenelle - Cadets de Saumur à Paris pour nous souvenir de la participation des tirailleurs nord-africains aux combats de la défense de la Loire, dans le secteur de Saumur en particulier.

Les tirailleurs dans les combats de Saumur (défense de la Loire) - 18-21 juin 1940

Dès le 17 juin, après l'annonce dramatique à midi à la radio par Pétain « Il faut cesser le combat », le général Besson commandant le GA 3, lance un appel à ses hommes qui se battent sur la Loire et le Cher : « Il n'y a ni armistice, ni suspension d'armes. La bataille continue ». L’organisation de la ligne de la Loire est poursuivie sous le commandement du général Vary, commandant la IXe Région Militaire et de son adjoint le général Pichon, qui met sur pied un Groupement, dont le front sur la Loire s’étend d'Ancenis à Amboise sur presque 200 kilomètres.
Le secteur de Gennes – Saumur – Montsoreau, soit une quarantaine de kilomètres de front, a été confié à l’Ecole de Cavalerie et du Train de Saumur, commandée par le Colonel Michon.
Selon le JMO du Groupement du Général Pichon, mis sur pied par les dépôts et écoles de la IXe Région Militaire, le groupement compte 5 bataillons de tirailleurs nord-africains des Dépôts d'Infanterie 92 bis de Châtellerault (2 bataillons) et 93 bis d’Issoudun (3 bataillons) destinés au 232e R.I. en formation. Sans doute s’agit-il ici de prévisions, 5 bataillons à 850 hommes en théorie donneraient 4 250 tirailleurs.
L’arrêté du 6 août 1997, fixant les lieux et les dates des opérations de la campagne de 1940, indique pour sa part parmi les formations et unités qui ont participé aux combats de Saumur du 18 juin au 21 juin 1940 : Le Groupement d'Instruction de Tirailleurs Nord-Africains 93 bis, 1 compagnie de tirailleurs (sous-lieutenant Parrot) à Saumur, 4 sections de fusiliers voltigeurs (sous-lieutenant Parrot), 1 section de mitrailleuses (aspirant Peyrot), soit un effectif total théorique de 399 hommes (194 + 5 x 41).
Selon le JMO du Groupement Pichon, une de ces sections de tirailleurs algériens combat le 20 juin dans l’île de Gennes avec la brigade d’élèves-aspirants Desplats. Le Colonel Michon (Intervention de l’Ecole de Cavalerie dans la défense de la Loire - 1940) mentionne également parmi les effectifs combattants de l’Ecole la compagnie de tirailleurs nord-africains aux ordres du sous-lieutenant Parrot.
Enfin, Gilles Ragache (La fin de la campagne de France - Les combats oubliés- 2010) signale dans le secteur de Saumur une compagnie du 13e RTA d’environ 200 hommes mise à la disposition du colonel Michon, qui les répartit en quatre groupes sur les ponts de son secteur. Il pourrait là encore s’agir de la compagnie du sous-lieutenant Parrot.
Le 13e et le 18e RTA sont effectivement parfois cités comme ayant participé à ces combats de Gennes - Saumur – Montsoreau. Le premier a cependant cessé les combats dans la poche de Lille-Haubourdin le 31 mai et n’est plus une unité combattante après cette date, selon le BO du Ministère de la Guerre, Unités combattantes des campagnes 1939-1945. Le second ayant passé la Loire à Gien le 17 juin fait ensuite mouvement vers le Cher puis la Creuse, à plus de 130 kilomètres de Saumur.
Il faut toutefois préciser que les Dépôts d'Infanterie 92 bis de Châtellerault et 93 bis d’Issoudun, qui forment en juin 1940 des unités de marche, ont contribué en 1939-1940 à la formation en métropole des unités issues du recrutement d'Alger : 13e, 21e, 25e RTA mais aussi 18e RTA (pour le 92bis), régiment dont seuls les réservistes proviennent du recrutement d'Alger (Maison-Carrée, Tizi Ouzou) malgré son numéro qui le rattache au recrutement d'Oran d'où sont issus les cadres (2e RTA de Mostaganem et 6e RTA de Tlemcen). 

AILETTE 2016
4 & 5 juin 2016 - Commémorations du 76e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940
et Journées de Cohésion France 40


 
COMMEMORATIONS

Les 4 et 5 juin se sont une nouvelle fois tenues, autour de Manicamp, les cérémonies de commémoration des combats de la Bataille l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu dès 1941.

Au cours de ces combats décisifs pour la route de Paris, qui se déroulent du 18 mai au 7 juin 1940, sur la Ligne Weygand, trois divisions françaises prennent placent sur l'Ailette : la 87e Division d'Infanterie d'Afrique au nord côté Oise, à sa droite la 7e Division d'Infanterie au centre et la 28e Division d'Infanterie Alpine au sud côté Aisne …

Le 5 juin, neuf divisions allemandes tentent de bousculer les forces françaises par de fortes attaques soutenues par de violents bombardements. Au prix de lourdes pertes de part et d'autre, les allemands franchissent l'Ailette et les Français se replient le 7 juin, sur ordre pour prendre position sur l'Aisne ...
Les commémorations 2016 débutaient le samedi matin à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA et au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Puis se furent Trosly-Loire et son monument franco-allemand, Guny pour les Zouaves du "9", Besmé pour le lieutenant pilote Pierre Houzé et enfin Manicamp pour le 18e Tirailleurs Algériens.

Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, l'Intendance, la Prévôté, la Justice Militaire, le Service de Santé et le Service de l'Air.

 
RECONSTITUTIONS

A Manicamp toujours, après le vin d'honneur et le repas, les troupes de reconstitution du "Collectif France 40", qui y avaient établi leur bivouac depuis la veille pour leurs Journées de Cohésion 2016, exécutaient l'après-midi, avec deux groupes de combat et un groupe d'observateurs, un exercice de reconnaissance en direction du pont de l'Oise en travaux afin d'établir une jonction avec les unités de la 23e DI tout en se préservant d'éventuelles infiltrations allemandes ...

Le dimanche matin, selon le même dispositif, une patrouille parcourait les rues de Manicamp en direction du sud du village à la recherche d'éventuelles infiltrations ennemies ...

D'excellents souvenirs pour tous ...

35 reconstituteurs issus ou non de différentes associations d'histoire vivante partenaires du "Collectif France 40" avaient répondu présent (France 40 - Reconstitution, 18e RTA 1940, Alsace-Lorraine 30-40, Béton du 3 - 3e RG, La Cartouchière, Les Diables Bruns, La Hure, Koufra, Normandie-Bretagne 30-40, Thiérache Histoire Vivante - 62e RI)

Commémorations 2016 de la Bataille de l'Ailette 1940 | Le site du "Collectif France 40" | L'Union | L'Aisne Nouvelle

26 au 29 mai 2016 - Centenaire de Verdun

Du 26 au 29 mai derniers aux commémorations des cent ans de la Bataille de Verdun, nous rendions  hommage aux tirailleurs nord-africains et en particulier au 2e Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens, qui combat à Verdun à plusieurs reprises du 23 février au 18 décembre 1916.

Le 2e RMTA est issu du 2e RTA "organique" de Mostaganem constitué en 1856 à partir des bataillons d'Oran dont l'origine remonte à 1842. Le 2 a donné naissance au 6e RTA de Tlemcen en 1913. Le 6e RTA donnera à son tour naissance en 1919 au 18e RTA ...

La date du 29 mai est celle retenue par le général De Gaulle, pour le cinquantenaire, en 1966 ! Depuis 1920, c’était le dernier dimanche de juin qui avait été choisi pour commémorer l’événement dans la capitale de la Paix : c’est en juin 1916 que la bataille de Verdun tourne au profit des armées françaises …
Le site du "Collectif France 40" Lieutenant Chibani du 2e RTMA, Verdun 2016
Le 2e RMTA est engagé dans la bataille de Verdun :

Du 23 au 27 février 1916, sur la rive droite entre Louvemont et la côte du Poivre.

Du 24 avril au 2 juillet 1916, sur la rive gauche dans le secteur d’Avocourt.
Du 15 au 27 juillet 1916, entre le fort de Souville et Fleury.
Du 2 au 12 novembre, en secteur sur la rive droite secteur de Douaumont
Du 11 au 18 décembre 1916, 1ère bataille offensive sur la rive droite dans le secteur de Douaumont.
 
Le vrai sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin.

Le 13 septembre 1916, Joffre se rend à Verdun pour la remise de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre à la Ville de Verdun :

" La cérémonie fut courte, simple et belle. A 9 heures, M. Poincaré prononça un beau discours rappelant le rôle joué par Verdun dans la lutte générale et la préparation de l'offensive d'ensemble. Puis il épingla sur un coussin les décorations. Le général Nivelle reçut ensuite la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. A 10 heures, la cérémonie était terminée. Je fus heureux de ce collectif hommage justement rendu à tous ceux qui avaient combattu à Verdun, et de la récompense décernée au général Nivelle. Si l'histoire me reconnaît le droit de juger les généraux qui opérèrent sous mes ordres, je tiens à affirmer que le vrai sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin. Le général Pétain arrivé à Verdun au moment de la désorganisation dont il héritait du général Herr, remit de l'ordre avec l'aide d'un état-major bien composé, et au moyen de troupes fraîches qui affluaient. Ce fut là son mérite, dont je ne méconnais pas la grandeur. Mais dans la conduite de la bataille et particulièrement au moment de la crise de juin, le rôle le plus important a été joué par Nivelle qui eut le mérite rare de s'élever au-dessus de son champ de bataille, de comprendre ce que j'attendais de lui dans l'ensemble de mes combinaisons, et de garder intacts son sang-froid et sa volonté au moment où son chef adressait au ministre de la Guerre les comptes rendus angoissés dont j'ai parlé à plusieurs reprises. Quant à Mangin, il commanda pendant la plus grande partie de la bataille défensive de Verdun le secteur le plus menacé, et dans la deuxième phase il fut chargé des deux attaques victorieuses qui nous rendirent Douaumont et Vaux. C'est dire quel chef et quel exécutant il était ! "
Mémoires du Maréchal Joffre, Volume 2  
 
Pétain, l'imposteur de Verdun

Pétain, vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois été répétée qu'elle est devenue une vérité. Même la déchéance et la condamnation [...] pour trahison, en 1945, n'ont pas réussi à ébranler cette affirmation admise par tous, sans jamais être démontrée. Un siècle après les événements, il est temps de s'interroger sur cette vulgate qui ne va pas de soi. Non, Pétain n'est pas le vainqueur de Verdun. Dans la mémoire favorable au général Pétain, construite dans l'entre-deux-guerres, le Picard apparaît comme un sauveur dès sa prise de commandement, le 25 février 1916 à minuit ... 

Par Jean-Yves Le Naour dans Historia mensuel n°830, février 2016
 

Le poilu, seul vainqueur

Pour se prévaloir du titre de vainqueur, il faut pouvoir se revendiquer d'une stratégie couronnée de succès. Or, comme l'écrit le meunier Pierre Roullet, qui y a combattu, « il ne fallait pas être un grand stratège pour commander à Verdun ». De fait, la défense du saillant français sur la rive droite de la Meuse consiste à faire monter au front les divisions et à les retirer quand elles sont trop éprouvées. La grande trouvaille de Pétain, c'est la mise sur pied de cette noria. Si cette rotation rapide des unités présente l'avantage de maintenir la combativité des hommes et de leur faire supporter l'insupportable parce qu'ils savent que cela ne durera pas, la noria n'a pas vraiment d'intérêt stratégique. Elle s'explique surtout par le refus de Joffre de céder ses réserves, conservées jalousement pour l'offensive de la Somme : le général en chef prête ses divisions mais veut les voir revenir ! Finalement, sur le plan stratégique, il n'y a pas vraiment de vainqueur. À part le fantassin, dont on n'a jamais ménagé le sang.
Pétain, l'imposteur de Verdun
Par Jean-Yves Le Naour dans Historia mensuel n°830, février 2016  

L'avis mitigé de Clémenceau

« [Pétain] n'a pas d'idées, il n'a pas de coeur, il est toujours sombre sur les événements, sévère sans rémission dans ses jugements sur ses camarades et sur ses subordonnés. Sa valeur militaire est loin d'être exceptionnelle, il a dans l'action une certaine timidité, un certain manque de cran. [...] C'est un administrateur plus qu'un chef. À d'autres, l'imagination et la fougue. Il est bien à sa place si, au-dessus de lui, se trouvent des hommes pour décider en cas grave. » 
Pétain en vérité, Marc Ferro, Tallandier, 2013 


21 mai 2016 - Garigliano au 1er RTir à Épinal

Une nouvelle ce samedi 21 mai 2016, nous étions au 1er Tirailleurs à Épinal, où les Turcos fêtaient la victoire du Garigliano 1944, fête annuelle du régiment depuis sa recréation en 1994.
Garigliano est pour nous Turcos une occasion d’honorer la mémoire de nos anciens, au travers d’une journée de rencontre et d’échange avec les associations d’anciens tirailleurs, le régiment d’aujourd’hui et le public, puisque le régiment organisait également cette semaine là ses portes ouvertes.
Après le café d'accueil, le recueillement au monument du 2 de Mostaganem et le repas
avec les anciens, la journée était marquée par le Congrès des Anciens Tirailleurs. Le dîner était suivi d’une prise d'armes avec remises de décoration et de képis aux engagés de la fin 2015 et enfin d’une évocation historique des combats du Garigliano 1944. 
Le blog du 1er RTir | Facebook @lesturcos | Facebook 1rtir Garigliano 2016 - Photo Vosges Matin


22 avril 2016 - Ravivage de la flamme sous l'arc de triomphe

Comme chaque année, le 22 avril nous étions parmi les anciens Tirailleurs pour commémorer la bataille de Kousseri (Tchad 1900), menée par le Commandant Lamy du 1er RTA.

Cette bataille se déroule au cours de la mission Foureau-Lamy qui doit rallier Alger et le lac Tchad. Ayant rejoint la mission Joalland-Meynier et la mission Gentil, Lamy est tué à 42 ans lors de l'affrontement final à Kousseri le 22 avril 1900.

Fort-Lamy, actuelle capitale du Tchad Ndjamena, fondée par Gentil en mai 1900 porte ce nom en mémoire du Commandant Lamy. 

La Flamme sous l'Arc de Triomphe, Flamme de la Nation


13 mars 2016 - Butte des Zouaves et Mémorial

Notre association était une nouvelle fois présente ce dimanche 13 Mars 2016 à la Journée Nationale des Zouaves pour le 185e anniversaire de la création du Corps des Zouaves à Carlepont, à la Butte des Zouaves et au Mémorial national des Zouaves à Moulin-sous-Touvent (60) afin d’honorer nos Zouaves Morts pour la France.

Tirailleurs Algériens et Zouaves ont en effet une histoire commune, jusqu'en 1842, année de naissance des Bataillons de Tirailleurs Indigènes. Avant 1842, au début de la conquête de l'Algérie lancée en 1830, les Zouaves étaient des unités "indigènes" au service de la France.

Au cours de toutes les guerres Zouaves et Tirailleurs ont combattu côte à côte. Lors des deux conflits mondiaux, il sera également formé des Régiment Mixtes de Zouaves et de Tirailleurs.
Lire l’article sur le site du Collectif France 40 Photo France 40


12 au 14 février 2016 - Salon Vivre l’Histoire

Immersion dans l'Histoire du 12 au 14 février 2016, à Paris, Espace Champerret.

Avec une centaine d’exposants, le salon Vivre l’Histoire, unique en son genre est le premier salon des loisirs historiques, à destination des adultes, des enfants et des passionnés !
Vivre l’Histoire a pour vocation de faire découvrir ou redécouvrir d’une manière ludique notre histoire.

Présentation d'un véritable char d’assaut R35 restauré par France 40 Véhicules.

http://www.vivrelhistoire.fr/
Le R35

Le Renault R35 est un char léger de 10 tonnes adopté par l'armée française en 1936 et construit jusqu’en juin 1940 à environ 1 540 exemplaires (dont 240 vendus à la Pologne, à la Roumanie, à la Turquie et à la Yougoslavie, en 1939 et 1940). Avec le Hotchkiss H35, le R35 est le char le plus répandu dans l’armée française. Le R35 possède un blindage avant de 43 mm, considérable pour l'époque. L’équipage est constitué de 2 hommes (un conducteur et un chef de char), l’armement d’un canon de 37 mm SA 18 obsolète et d’une mitrailleuse Reibel (MAC 31/34) de 7,5 mm. Son moteur est un 4 cylindres de 85 cv à 2 200 tr/min permettant une vitesse sur route de 20 km/h et une autonomie de 140 km.
Près d’un millier de R35 réparti dans une vingtaine de bataillons, à raison de 45 chars par bataillon, va prendre part aux combats de métropole en mai-juin 1940.


AG 2016
du "Collectif France 40"


L'Assemblée Générale de France 40 Reconstitution s'est tenue le 17 janvier 2016 au Cercle de garnison sous-lieutenant René Dorme* à Villacoublay et a notamment inscrit à son calendrier une opération autour de Manicamp pour les Commémorations de la Bataille de l'Ailette 1940 les 4 et 5 juin 2016. 
 
* Le sous-lieutenant René Dorme, qui donne son nom à la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut affecté, est avec le capitaine Georges Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui comptera également Roland Garros, durant la Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril 1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre Houzé est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des "Cigognes" (GC II/5).


L’association d’Histoire Vivante et de Tradition

18e RTA 1940

V
ous présente ses Meilleurs Vœux pour 2016

A très bientôt !



Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général,
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18e RTA 1940 est membre du Collectif France 40


11 novembre 2015, journée d'hommage à tous les Morts pour la France

Quierzy (Aisne) se souvient de ses artilleurs coloniaux Morts pour la France le 5 juin 1940 sur le territoire de la commune au cours de la bataille de l'Ailette 1940 : le Chef d'Escadron René Patier (1893-1940) et le Canonnier Marcel Levieil (1916-1940) du 320e Régiment d'Artillerie Coloniale Porté de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique. Après plusieurs mois de recherches, "18e RTA 1940" a retrouvé l’identité des deux hommes, dont les tombes étaient jusqu'en 2014 anonymes. La volonté des familles Levieil et Patier est ainsi respectée, les deux tombes témoignent du sacrifice trop vite oublié de nos soldats sur les lieux des combats de 1940, combats que la population sur les routes de l'exode n'a pas vu.



31 octobre et 1er novembre 2015 - La 1ère Armée Française de 1944 au Fort de la Pointe de Diamant

Organisé par les Français Libres d'Uffheim (68), sur le site magnifique et chargé d'histoire du Fort de la Pointe de Diamant (52 Saint-Ciergues), ce week end de cohésion et de découverte était consacré à la 1ère Armée Française du général de Lattre de Tassigny avec reconstitution d'un poste de secours, d'un état-major, avec animations, ...

Le Fort de la Pointe de Diamant ou Fort Defrance, du nom d'un général napoléonien, est un fort Séré de Rivières, achevé en 1877. Il est situé au nord-ouest de Langres à 470 mètres d’altitude entre les vallées de la Bonnelle et de la Mouche et surveille la voie ferrée Chaumont-Paris et la route de Chatillon-sur-Seine. Il pouvait accueillir une quarantaine de pièces d'artillerie et un effectif de 360 hommes (8 officiers, 18 sous-officiers et 334 soldats).

Le fort ne connait pas les combats en 14-18, il est alors progressivement désarmé pour envoyer les pièces sur le front.

Le 12 septembre 1944, les troupes du général de Lattre, débarquées en Provence le 15 août, et celles du général Leclerc, débarquées en Normandie, font leur jonction vers Nod-sur-Seine, à 70 km à l'ouest Langres, libéré le 13 septembre par le 2e régiment de spahis (1ère DB général du Vigier), aidé des parachutistes américains et des FFI
En 1944, les Américains font sauter la casemate à tir indirect pour tester leurs explosifs !




Photos collectif "Les Français Libres"

 
Insigne du CEF
       
Insigne du 3e RTA

Universal-Soundbank, sons et bruitages gratuits



19 et 20 septembre 2015 - Journées Européennes du Patrimoine au Château de Vincennes

A l'invitation du Service historique de la Défense (SHD), qui fête le dixième anniversaire de sa création, plusieurs associations d’histoire vivante faisaient revivre pour les visisteurs la vie des soldats de l’Empire (1815) et de la Grande Guerre (1915) sur deux bivouacs reconstitués dans la Cour d’honneur du Château de Vincennes.
Le 2e RTA de Mostaganem qui combat en Champagne en 1915 était représenté.
Le samedi avait lieu la commémoration des combats de Sidi-Brahim de septembre 1845 en Oranie, avec animation musicale par la fanfare du 27e BCA, passation du Drapeau des chasseurs d’un bataillon à l’autre lors d’une prise d’armes avec remise de décorations.

Le SHD, ouvert à tous, est le service d’archives du Ministère de la Défense mais aussi le gardien des collections de symbolique militaire et d’une bibliothèque consacrée à l’histoire militaire. La vie du SHD est intimement lié au château de Vincennes.
www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/SHD_JEP_2015_BD.pdf

Lieutenant chibani 2e RTA 1915

Le kaki moutarde, tout d'abord limité aux troupes d'Afrique, n'est utilisé jusqu'à la fin mai 1915
que pour la fabrication des vareuses et culottes.
 
L’avancement des indigènes est beaucoup plus lent que celui des français. N'ayant pas accès aux écoles militaires, l'avancement "dans le rang" est seul possible. Selon le décret du 2 mai 1914, il faut au moins 10 années de service à un sous-officier indigène pour devenir officier puis encore 4 années pour passer de sous-lieutenant à lieutenant, grade le plus élevé accessible à un indigène, qui ne pourra commander une section. A la sortie de Saint-Cyr, un français met deux ans pour passer du grade de sous-lieutenant à celui de lieutenant. Enfin, à grade égal, en toutes circonstances, le commandement revient au gradé français.



12 et 13 septembre 2015 - 71e anniversaire de la libération de Noyon (Oise)

Les samedi 12 et dimanche 13 septembre 2015, l’association Lib 44 commémore, avec le soutien de la Communauté de Communes du Pays Noyonnais et de la Ville de Noyon, l’anniversaire de la libération de Noyon le 2 septembre 1944 par la 28th Infantry Division américaine. Pendant 2 jours, camp US reconstitué, véhicules et tenues d’époque, bourse militaria, cérémonie, …
Contact : Alain Crappier : 06 03 01 50 03 - lib44.contact@gmail.com
http://www.ville-noyon.fr/71e-Fete-de-la-liberation-de-Noyon.html

Profitez de votre visite à Noyon pour découvrir l’Exposition « Noyon dans la Grande Guerre, l’occupation allemande ». Dans le cadre des commémorations du centenaire, le musée du Noyonnais ouvre une salle d’exposition temporaire autour de la Première Guerre mondiale, projet porté par la Société historique, archéologique et scientifique de Noyon et Patrimoine de la Grande Guerre avec le concours de la Ville de Noyon ...
http://www.ville-noyon.fr/Exposition-Noyon-dans-la-Grande.html




28, 29 et 30 août 2015 - Tanks in Town 16e Edition - 71e anniversaire de la Libération de Mons (Belgique)

Pour commémorer la libération de la ville en 1944 par le 83e Bataillon de Reconnaissance de la 3e Division Blindée US, Tanks in Town, en collaboration avec la ville de Mons et la Défense belge, organise chaque année une formidable concentration de blindés de collection : Shermans, Chaffees, Pershings, Tank Destroyers, Half Tracks et autres blindés, mais aussi des camions, Jeeps et bien d'autres envahissent pacifiquement le centre historique de la ville de Mons.

Des véhicules mythiques «Post War» sont également présentés au public comme le char Léopard. Un évènement exceptionnel d'une ampleur mondiale ... un musée vivant de véhicules de collection !

Thème 2015 : les Autos Blindées de reconnaissance

http://www.tanksintown.be/FR/Principale_FR.html 




Centenaire de l'ECPAD

Agence d’images de la Défense depuis 1915, l’ECPAD (Etablissement de Communication et de Production Audiovisuel de la Défense) fête cette année son 100e anniversaire.
En réaction à la propagande par l’image engagée par l’Allemagne, le gouvernement français autorise, au printemps 1915, la création des sections photographique et cinématographique de l’armée (SPA et SCA), unies en janvier 1917 sous le sigle de SPCA. En 1919, la SPCA reçoit son ordre de dissolution.
En septembre 1939, le ministère de la guerre réactive le service cinématographique de l’armée (SCA). Les reporters filment et photographient alors la « drôle de guerre ». La défaite de juin 1940 entraîne le repli du service en zone libre, œuvrant au profit de l’armée d’armistice. Une partie des opérateurs, parvenus à Londres ou Alger, témoignent des combats d’Afrique du Nord et d’Italie puis de la libération de la France.
Au lendemain de la guerre, en 1946, le SCA est installé au fort d’Ivry-sur-Seine, il reçoit de nouvelles missions et, dès lors, ne cessera d’exister. 
 




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27 - 28 juin 2015 - Machemont, une carrière dans les guerres

Histoire & Collections et son magazine Militaria, avec le concours des associations la Machemontoise et Wings For Ever organisaient les 27 et 28 juin 2015 un important regroupement d'associations d'histoires vivantes sur le site, pour partie troglodyte, des carrières de Montigny près du village de Machemont dans l’Oise, au nord Compiègne.
Les thématiques des reconstitutions présentées étaient centrées sur l’armée française (1e GM et 2e GM) et l’armée américaine (2e GM).

Voir tous les détails ici : http://www.histoireetcollections.com et ici : https://www.facebook.com
Fidèle à notre engagement pour la mémoire de l'Armée d’Afrique, nous avions retenu, avec nos Amis de 
Koufra, le thème du Corps Expéditionnaire Français (CEF) en Italie. Le CEF, commandé par le général Juin, combat en Italie de novembre 1943 à juillet 1944.  

Les carrières étaient ouvertes au public dès le samedi matin et les groupes animaient le camp toute la journée. En début de soirée, un premier défilé était organisé suivi d'une commemoration au monument aux Morts de Machemont, d'un feu d'artifice, d'un feu de la St-Jean et d'un bal. Le dimanche, le camp était pareillement animé et, en fin de matinée, un second défilé et une commemoration au monument aux Morts de Montigny avaient lieu. Le tout dans une ambiance chaleureuse, en ce dernier week end de juin, grâce notamment à une sérieuse organisation. 


Insigne du CEF

Le CEF a été constitué en Afrique du Nord à partir d’unités de l’Armée d’Afrique ayant participé à la campagne de Tunisie, peu à peu renforcées, par la mobilisation de près de 400 000 hommes, dont plus de 223 000 indigènes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie.
Les principales grandes unités sur le théâtre d’opération italien sont la 2e Division d’Infanterie Marocaine, la 3e Division d'Infanterie Algérienne, la 4e Division Marocaine de Montagne et la 1re Division Française Libre. Les 1er, 3e et 4e Groupes de Tabors Marocains joueront également un grand rôle.
La présence de 3 000 femmes servant dans les transmissions, le service de santé, etc, est aussi caractéristique du CEF.
Le CEF est rattaché à la Ve armée américaine du général Clark formée au Maroc.


Après la campagne d’Italie, l’Armée d’Afrique débarque en Provence en août 1944 et libère Toulon, Marseille puis l’est de la France ...


Les unités de l’Armée d’Afrique de la 2e DB

Pour mémoire, les principales unités de l’Armée d’Afrique (Algérie, Maroc, Tunisie) de la 2e Division Blindée sont : 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains, 12e Régiment de Chasseurs d'Afrique, 40e Régiment d'Artillerie Nord-Africain, 64e Régiment d'Artillerie d’Afrique. 

Insigne de la 2e DB

La libération de Machemont en 1944

La région au nord de Compiègne est libérée le 1er septembre 1944 par les unités du V Corps de la 1st US Army : 28th Infantry Division (28th DIUS) arrivant de Paris et 5th Armored Division de Normandie, qui remplace au sein du V Corps la 2e DB de Leclerc, restée un temps dans Paris après sa libération ... lire ICI.

Insigne de la 28th DIUS



Commémorations 2015 de la Bataille de l'Ailette 1940
 


Initiative soutenue par l’ONAC 02 et la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du Ministère de la Défense dans le cadre du 70e anniversaire de la Libération de 1945, le camp 1940 de l’association 18e RTA 1940 était installé dès le vendredi 5 juin, afin d’accueillir les élèves de la classe de Monsieur Degonville de l’école de Manicamp sur le thème de "l'Armée d'Afrique 1940-1945".
Le samedi, à l’invitation des « Vieux du Neuf » (amicale des Anciens du 9e Régiment de Zouaves), de « l’Amitié Franco-Allemande », de « l'Association Amicale des Anciens Combattants de Manicamp » et de « l'Amicale du 18e RTA », les cérémonies du 75e anniversaire de la Bataille de l’Ailette 1940, qui s’est déroulée du 18 mai au 7 juin 1940, débutaient à la Nécropole Nationale de Champs, pour se poursuivre à Trosly, BesméManicamp, où une garden party était organisée par la Municipalité, et enfin Guny, où avait lieu le repas.
Zouaves et Tirailleurs en tenues d'époque du Collectif France 40, fidèle depuis plus de deux décennies à ce rendez-vous de mémoire, avaient cette année encore répondu présent !
Les commémorations sur l'Ailette, ainsi regroupées cette année sur la matinée du samedi, permettaient de se coordonner avec le Centenaire de la Bataille de Quennevières 1915, autre bataille méconnue entre la Somme et le Chemin des Dames ...     >>> Lire la suite

La page Facebook de 18e RTA 1940
 

Centenaire de la bataille de Quennevières 1915

La Communauté de Communes du Canton d'Attichy organisait les 5, 6 et 7 juin 2015 à l'occasion du 
Centenaire de la bataille de Quennevières 1915, différents évènements (expositions, visites, randonnées animées, un spectacle son et lumière, des marches pour la paix, ... ).
Quennevières, c'est l'histoire d'un front méconnu, entre la Somme et le Chemin des Dames, alors que ce territoire est avec l’Ailette un véritable verrou stratégique avant Paris.
Avec plus de 10.000 morts côté français en 10 jours, la bataille de Quennevières (6-16 juin 1915) est une page tragique de notre histoire locale.
Plusieurs cérémonies se déroulaient le
dimanche 7 juin 2015 pour commémorer cette bataille : Nécropole Nationale de Tracy-le-Mont, Cimetière militaire allemand de Nampcel (11.324 corps), suivie d'une messe, Mémorial national des Zouaves de Moulin-sous-Touvent, Stèle de la Ferme de Quennevières, Nécropole allemande, ....

Les 2e et 3e Régiments de Marche de Tirailleurs Algériens, appartenant à la 37e DI, sont en ligne en juin 1915 vers la ferme de Quennevières.

La 73e brigade (2e RZ et 2e RTA de la 37e DI) et la 121e brigade (264e et 265e RI de la 61e DI), renforcées de plusieurs compagnies provenant des divisions voisines, sont désignées pour accomplir l’attaque. La 73e Brigade a pour mission de prendre les tranchées allemandes entre la Ferme des Loges (La Bascule) et celles faisant face à la Ferme de Quennevières. La 121e, quant à elle, doit prendre la route de Moulin-Sous-Touvent ainsi que le ravin de la côte 111 (Ravin du Martinet).
 

 

La bataille de Quennevières
(6-16 juin 1915)

L'Offensive de la VIe armée sur le saillant de Quennevières du 6 au 16 juin 1915, se déroule entre Tracy-le-Mont, aux Français à l'ouest, et Nampcel, aux Allemands à l'est. On est exactement face au champ de bataille quand on est le dos à la Stèle de la Ferme de Quennevières sur la route qui relie les deux villages. Les 73e et 121e brigades du 35e CA français de la VIe Armée Dubois (QG à Villers-Cotterêts) font face aux 17. et 18. ID du 9. AK de la I. Armee von Klück, qui a son QG à Folembray.
Les Armées Françaises dans la Grande Guerre (Tome III - Les offensives de 1915 p 120-128).
Carte AFGG 80.000e - Opérations de la VIe armée à Quennevières 6-16 juin 1915 Situation le 6 juin avant l'attaque


VIe Armée : 6 et 16 juin 1915 : Attaque et prise du saillant de Quennevières - Eléments rattachés : 7e, 37e (ex 5e GDR), 35e CA, 85e DT, 3e DIC.
35e CA composé des 37e et 61e DI + le 6/6/15 : 8e brigade, 122e DI : Attaque vers la bascule et la ferme Touvent.
37e DI Dehayes de Bonneval : 73e et 74e brigades (30-31 oct. 14 prise de la ferme de Quennevières) :
73e brigade : 2e Zouaves de marche, 2e Tirailleurs de marche,
74e brigade : 3e Zouaves de marche, 3e Tirailleurs de marche,
    2e RTA : septembre 1914 à juillet 1915, en secteur dans l’Oise, région de Tracy-le-Mont.
    3e RTA : septembre 1914 à juillet 1915, en secteur dans l’Oise, région d’Ollencourt, Tracy-le-Val, bois de Saint-Mard, puis Nervaise, Bailly à partir du 18 février 1915, puis sous-secteur Ecafaut, Moranval (sud-est Tracy-le-Mont) à partir du 21 juin.

Eléments 37e DI et 61e DI Nivelle engagés 6 et 16 juin vers la ferme de Quennevières.
Carte AFGG 5.000e - Opérations de la VIe armée à Quennevières 6-16 juin 1915.

Sources : Les Armées Françaises dans la Grande Guerre (AFGG)
Tome III - Les offensives de 1915, Tome X. Ordres de bataille des grandes unités. Premier volume. Grands quartiers généraux. - Groupes d'armées, armées, corps d'armée. Deuxième volume. Divisions.
 

                             Opération Dynamo 1940, Weekend à Leffrinckoucke
 
Dans le cadre des commémorations du 75e anniversaire de la Bataille de France et de l'opération Dynamo, en collaboration avec la Ville de Leffrinckoucke et des "Amis du Fort des Dunes", le "Collectif France 40" organisait le weekend des 30 et 31 mai 2015 un bivouac 40 avec animations au Fort des Dunes et plusieurs cérémonies à Haubourdin et à Leffrinckoucke (59).
Le samedi matin, cérémonies à la Nécropole Nationale d'Haubourdin, aux civils exécutés pendant les combats, au général Molinié (25e DIM) avec défilé puis visite des lieux des combats de combats de 1940 : pont du moulin rouge, ... L'après-midi, animation à Leffrinckoucke (Fort des Dunes) et visite du musée-mémorial du souvenir de Dunkerque/Dynamo, ...
Le dimanche, cérémonie à la Nécropole Nationale de Leffrinckoucke
: hommage au général Janssen (12e DIM) et à ses hommes, tombés autour du fort, Hommage à Louis Bouleau, secrétaire d'Etat-major, décédé récemment, cérémonie à la Plaque des gendarmes de la Prévôté du Fort et activités à l’intérieur et à l’extérieur de l’ouvrage, mise en œuvre de matériels et reconstitution de la vie de la fortification : poste de commandement, exposition …   >>> Le site du Collectif







La page Facebook 75 ans de l'Opération Dynamo ... | >>> Les Tirailleurs durant campagne de France


                                   8-10 mai 2015, Courcouronnes comme en 1945
L'association CIHPM organisait à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 à Courcouronnes (91) trois jours d'animations très réussies sur le thème 2e DB 1944-45.
Participait une cinquantaine de reconstituteurs des associations KoufraRBFM - LeclercLes Filles de la DB, BM 13 et ... les officiers du BCRA du Collectif France 40.
L'opération était en outre réalisée au profit de Web Radio Soutien.


Quelques autres photos sur la page Facebook de 18e RTA 1940


Les Heures Historiques de Sully-sur-Loire - 2 et 3 Mai 2015
Le parc du château de Sully accueille chaque année au cours de cette manifestation plus de 1000 participants en costume couvrant la période des gaulois aux années 60, en passant par nos défenseurs de 1940 ... du Collectif France 40.     >>> plus de détails ici

Venant de Fontainebleau, le 18e RTA arrive le 16 juin 1940 au soir aux abords du pont de Sully. Dès le village de Lorris, un incroyable embouteillage arrête la colonne du régiment, qui parvient à bifurquer au cours de la nuit au carrefour des Bordes sur Gien où il peut passer la Loire dans l'après-midi du 17 juin et rejoindre Cerdon. Les artilleurs de la division, qui tentent de gagner la Sully à pied, trouvent les allemands sur leur route, leur annonçant que le gouvernement français appelle à cesser le combat.      >>> plus de détails ici


Pluie ininterrompue et bonne humeur étaient au programme de cette édition 2015 inoubliable ...

Une mention toute particulière pour nos camarades de roulante, Les Rosalies de Bourgogne (4e RI). "Ce n'était rien qu'un peu de pain, mais ..."


Montage de printemps du camp 1940

Notre association a procédé les 11 et 12 avril - date anniversaire de la journée de cohésion 2014 - au montage à Manicamp du camp 1940, qui sera installé en juin, pour les Commémorations 2015 de la Bataille de l'Ailette 1940.
Il s'agissait pour 18e RTA 1940 de présenter ses dernières acquisitions de matériels, de préparer les commémorations de juin et de passer un moment entre passionnés. 
Le camp comprend un poste de défense, une tente PC, une tente Marabout pour le couchage des reconstituteurs ainsi que du matériel d'époque ...
Merci à Georges, Jean-François, Alexandre, Stéphane pour leur visite en tenue,
à Michel et Stéphane pour les photos, à Liliane pour son accueil, à Luc et François pour le montage /démontage du camp.
Visite de France 40 Véhicules

Nos amis de France 40 en "mission de récupération" sont passés à Manicamp nous présenter leur dernier acquisition : une remorque de chenillette cédée par une association de la région. Cette remorque fera l'objet d'une restauration prochaine. Sitôt arrivée, elle a été débarrassée des "ferrailles" soudés pour cause d'utilisation agricole et a retrouvé son transport de prédilection ...
>>> Le blog de France 40 Véhicules


Un café à Dimechaux
Par ce frais matin du 14 mars, nous avons rendu visite à notre Ami Alex, sergent-chef au 3e Génie reconstitué, qui a courageusement entrepris de redonner vie à un "métro" bétonné du Secteur Fortifié de Maubeuge (Nord). Ce secteur longe la frontière franco-belge du Quesnoy à Trélon, entre le Secteur Fortifié de l'Escaut et le Secteur Défensif des Ardennes. Les fortifications y sont plutôt légères. L'ouvrage de Dimechaux se trouve en arrière des fortifications de Bérelles, Eccles, Solre-le-Château (sous-secteur de Thiérache). En mai 1940, s'y déroule la Bataille de la Sambre opposant la 101e DIF à la 7.Panzer ...  Bientôt, l'ouvrage pourra accueillir les reconstituteurs.                  >>> Lire l'article


70e anniversaire de la
Libération de Munster


Ce 8 Février 2015 à Munster, en Alsace, une émouvante commémoration pour le 70e anniversaire de la libération de la commune avait lieu avec véhicules militaires et reconstituteurs en uniforme du 9e Zouaves de 1945 en présence de nos derniers anciens. Parmi les Zouaves se trouvaient, comme à l'époque, quelques indigènes qui forment habituellement les régiments de Tirailleurs.
  

AG 2015
de "France 40 - Reconstitution"


L'Assemblée Générale de France 40 Reconstitution s'est tenue le 18 janvier 2015 au Cercle de garnison sous-lieutenant René Dorme à Villacoublay et a inscrit à son calendrier une opération autour de Manicamp pour les Commémorations de la Bataille de l'Ailette 1940 les 6 et 7 juin 2015
 
Le sous-lieutenant René Dorme, qui donne son nom à la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut affecté, est avec le capitaine Georges Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui comptera également Roland Garros, durant la Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril 1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre Houzé est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des "Cigognes" (GC II/5).


18e RTA 1940 recrute !

Si vous aussi vous souhaitez transmettre le souvenir des combats de 1940 et du 18e Régiment de Tirailleurs Algériens, vous pouvez rejoindre :

- la Section Historique 
Participez aux travaux de recherches sur le 18e RTA (1919-1940), les combats de 1940, ... 

- le Groupe de Combat
Participez aux activités de reconstitution 
: commémorations, présentations, ...

- le Personnel Civil 
Participez à la vie du groupe : prêt, entretien, fabrication des matériels, uniformes, logistique, ...

Contact

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