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18e RTA 1940
» regroupe des
passionnés d’histoire locale
et entretient, par
l'histoire vivante notamment,
la mémoire des combattants de l'armée française de 1940 et en particulier du 18e RTA ... Plus d'infos >> Retrouvez l'actualité du 18e RTA sur le site de l'Amicale |
Vie en campagne | Instruction | Cérémonies |
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Derniers articles |
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Le 6e bataillon porté de tirailleurs nord-africains à Royan et Oléron en 1945
Opération « Vénérable » dans la poche de Royan et Opération « Jupiter » sur l’île d’Oléron Le 15 août 1944, le 6e régiment de tirailleurs algériens de Tlemcen, département d’Oran, donne naissance au 6e régiment de tirailleurs algériens de marche à 3 bataillons et au 6e bataillon porté de tirailleurs nord-africains. Les premiers éléments du 6e BPTNA, aux ordres du chef de bataillon Govys, quittent Oran le 18 février 1945 à destination de la métropole, où le bataillon est mis à la disposition des forces françaises de l’Ouest (FFO). Arrivé à partir du 21 février, il est placé au 1er mars en réserve du détachement d’armée de l’Atlantique (DAA), puis affecté le 25 mars à la division de marche de Gironde (général d’Anselme). Opération « Vénérable » dans la poche de Royan, 14 au 18 avril 1945 L’opération « Vénérable » vise à dégager la partie nord de l’estuaire de la Gironde en libérant Royan et la presqu’île d’Arvert. La mise en place du dispositif a lieu entre le 1er et le 13 avril. L’opération débute le 14 avril. Le bataillon est rattaché au groupement Nord (colonel Granger), dans la région de Saujon. Après une préparation d’artillerie de 15 mn, l’attaque commence à 6 h 35 sur l’axe Médis, Belmont, Royan avec pour objectif la conquête de la ligne des avant-postes allemands. Le bataillon, soutenu par un escadron du 12e Cuirassiers, conquiert Puyraveau et le Pouyaud entre 10h45 et 11h30, tandis que le 3e bataillon du 4e Zouaves et le 3e escadron du RBFM (Régiment Blindé de Fusiliers Marins) s’emparent de Médis. Le 15 avril, l’attaque est reprise à 13h30 contre la ligne de défense principale par les deux autres bataillons du 4e RZ qui atteignent Saint-Pierre de Royan à 23h30. Le bataillon resté en réserve n’est pas engagé. Le 16 avril, tandis qu’une partie de la division Gironde s’occupe de nettoyer la région de Royan, Saint-Georges-de-Didonne, le bataillon est rattaché au groupement ouest (appelé aussi colonne Gironde Sud, aux ordres du lieutenant-colonel Rouvillois) ayant pour mission de forcer la position de résistance ouest, dans la région nord de Vaux et d’exploiter en direction de Saint-Augustin, les Mathes. Agissant avec le 2/4e RZ et soutenu par les blindés, le bataillon occupe Vaux à 10h30, conquiert Saint-Augustin à 12h00 et les Mathes à 13h00. En fin d’après-midi le groupement est à Etaules où il fait sa jonction avec l’autre groupement ayant progressé plus au nord. Le 17 avril, le réduit de la Coubre est nettoyé, les derniers éléments se rendant le 18 avril matin. Le bataillon n’est pas engagé dans ces combats. Opération « Jupiter » sur l’île d’Oléron, 30 avril au 1er mai 1945 A l’issue de la réduction de la poche de Royan, le bataillon fait mouvement dans la région de Marennes où il est affecté à la division Marchand chargée de libérer l’île d’Oléron. Initialement en réserve, pendant la phase de débarquement, le 30 avril dans la matinée, le bataillon est mis à terre vers 15h00 sur la plage du Gatseau (au sud de l’île) alors que le premier objectif vient d’être conquis. Dans la journée du 1er mai, marchant derrière les unités de tête, le bataillon participe au nettoyage systématique des quelques îlots qui résistent encore. A 22h00, l’île d’Oléron est totalement libérée. Le 3 mai, le bataillon fait mouvement pour rejoindre la division d’Anselme qui a la charge de tout le secteur de l’Aunis et stationne dans la région de Marennes. A partir du 15 juin 1945 et jusqu’à son retour en Algérie, le 1er mars 1946, le bataillon est affecté à divers commandements territoriaux. D'après https://www.les-tirailleurs.fr/
Guerre 1939-1945 - Les Grandes Unités Françaises - Historiques Succincts, Tome 6, Service Historique de l’Armée de Terre, 1980 La nécropole
nationale de Rétaud,
Charente-Maritime, regroupe les tombes de 332 soldats Morts pour la
France lors des combats de la libération des poches de Royan
et d’Oléron.
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21 février 2024 |
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8 septembre 2023 |
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5 août 2023 |
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5 août 2023 |
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80 ans de la disparition
de Marcel Steinbach (1897-1943)
Marcel Steinbach, dessinateur industriel, est responsable des études de Motobécane-Motoconfort jusqu'en 1943. Né à Bucarest en 1897, il prend part à l'aventure Motobécane-Motoconfort dès la SICAM (1919-1922), où il rencontre Abel Bardin et Charles Benoît. Il participe ainsi à la conception de la plupart des modèles Motobécane-Motoconfort des origines en 1923 jusqu'à l'après-guerre. Arrêté en région parisienne, Marcel Steinbach est interné en mars 1943 à Beaune-la-Rolande puis à Drancy avant d'être déporté le 31 juillet 1943 (convoi n°58) au camp d'extermination d'Auschwitz où il disparaît le 5 août 1943 (Mémoire des Hommes). |
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Le dernier dimanche d'avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la seconde guerre mondiale. |
83ème
anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 |
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Les commémorations 2023 de la Bataille de l'Ailette 1940 se sont déroulées comme chaque année le premier week-end de juin. Le samedi 3 juin 2023, nous rendions
hommage à la 87e
Division d'Infanterie d'Afrique, division de réserve venue
d'Algérie
fin 1939, qui combat jusqu'au dernier jour de la Campagne de
France, commandée
au cours de ces
violents combats par le Général Henry Martin
(1888-1984), dont le fanion rappelait sa mémoire.
SAMEDI
3 JUIN
2023
9 h 30 Nécropole Nationale de Champs (87e DIA, Lieutenant Maxime Viet 18e RTA), 10 h 30 Monuments aux Morts de Besmé (Lieutenant Pierre Houzé GCII/5), 11 h 30 Manicamp (3/18e RTA).
Contact |
Aisne, terre de
mémoire : inauguration d’une borne
mémorielle à Montcornet |
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A Montcornet,
symbole de la bataille de mai 1940,
la seconde borne d’information mémorielle a
été dévoilée à
l’occasion
de la Commémoration départementale annuelle de la
Bataille de France.
La borne a été installée sur la place
de l’Hôtel de Ville, à droite du
monument inauguré le 21 novembre 2021 qui rend hommage
à l’ensemble des
combattants tombés sur le sol axonais en mai-juin
1940.
Le programme « Aisne, terre de mémoire » se concrétise avec la pose des premières bornes d’information mémorielles sur 4 grandes périodes historiques à partir de mai 2023. |
1940, l'Aisne en premiere ligne |
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L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2023 et vous donne rendez-vous le 3 juin 2023 pour le 83e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 Association loi de 1901 reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014 |
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La Nouba du 18e RTA en tête du défilé à Metz le 5 juin 1922, Inauguration du monument du Poilu Libérateur en présence des maréchaux Joffre et Foch. Photo Agence Rol - Gallica |
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8 novembre
1942, Les Tirailleurs Algériens à Blida et
Sidi-Ferruch |
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Le débarquement
allié du 8 novembre
1942 (opération Torch) dans les territoires
français d'Afrique du Nord (Protectorat du Maroc et
Algérie française) marque le tournant de la
guerre sur le front occidental, avec les victoires alliées
d'El Alamein et de Stalingrad.
Alors qu'à Oran et au Maroc, les généraux restés fidèles à Pétain accueillent les Alliés à coups de canon, Alger est prise en un jour avec son port intact grâce à la résistance. A Blida, le général de Montsabert, chef de la garnison rallié à la résistance, intervient avec un détachement du 1er Tirailleurs Algériens, à l'aérodrome de Blida, où le général Giraud doit atterrir. À Sidi-Ferruch, un autre officier résistant, le colonel Baril, fait occuper le fort par une compagnie du 29e RTA, qui neutralise les batteries contrôlant les plages. Les Alliées peuvent ainsi y prendre pied sans aucune perte. Les points de débarquement se situaient à la Pointe Pescade, à l'entrée ouest d'Alger et sur les plages du Cap Matifou, de l'autre côté de la ville. |
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Pour autant ce n'est pas encore la libération. Darlan puis Giraud maintiennent en Algérie l'autorité de Pétain jusqu'à l'arrivée de de Gaulle en juin 1943 et le ralliement de Juin (Constitution du Comité Français de Libération Nationale). Mais l'Armée d'Afrique est de retour dans la guerre aux côtés des Alliés et participe immédiatement à la campagne de Tunisie, où l'Allemagne et l'Italie envoient des renforts et constituent une tête de pont autour de Tunis et Bizerte. |
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Les Turcos en Crimée | 8
octobre 2022 |
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C'est lors du siège de Sébastopol, au cours de la Guerre de Crimée (1853-1856), que les Tirailleurs gagnent leur surnom de Turcos. En 1854, un régiment provisoire à deux bataillons de neuf compagnies est formé. Au cours de la campagne, le régiment s'illustre à de nombreuses reprises. Il est cité une première fois le 19 mars 1855 à l'ordre de l'armée d'Orient : « dans la nuit du 14 au 15 mars, trois compagnies se sont jetées sur une masse d'infanterie russe, l'ont mise en déroute et refoulée dans la place ». Le 7 juin 1855, les Français et des Anglais s'emparent du Mamelon-Vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l'est. Au cours de cet assaut, le régiment de Tirailleurs algériens perd 28 officiers et 398 hommes tués ou blessés et est cité une nouvelle fois à l'ordre de l'armée d'Orient « pour la part active qu'il a prise à l'enlèvement de vive force des redoutes russes en avant de Sébastopol ». |
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Le 7 septembre 1855, le
général Mac Mahon attaque le fort de Malakoff,
clé de la défense russe. Le lendemain, les Russes
abandonnent la
position après y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe
aux mains des
alliés. Ces combats coutent à nouveau aux
Tirailleurs 14 officiers et
250 hommes. Lors de cette bataille, le sergent Mohamed Ould el Hadj
Kadour, qui perd ses deux bras, devient le premier Tirailleur
décoré de
la Légion d'honneur.
Sur 2 800 Tirailleurs envoyés en Crimée plus de 900 sont tués ou blessés. |
82e
anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 |
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Les
commémorations 2022 de la Bataille de l'Ailette 1940 se sont
déroulées comme chaque
année le premier week-end de juin.
Le samedi 4 juin 2022, nous avons rendu hommage à la 87e Division d'Infanterie d'Afrique, commandée au cours de ces violents combats par le Général Henry Martin (1888-1984), division de réserve venue d'Algérie fin 1939, qui combat jusqu'au dernier jour de la Campagne de France. Programme
SAMEDI
4 JUIN
2022
9 h 30 Nécropole Nationale de Champs (87e DIA, lieutenant Viet 18e RTA), 10 h 30 Monuments aux Morts de Besmé (Lieutenant Houzé GCII/5), 11 h 30 Manicamp (18e RTA). La Bataille de l'Ailette de 1940 | Parcours de
Guerre de la 87e DIA
L’amitié franco-allemande
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L'appel du colonel de Gaulle | ||||
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21 mai 1940, la 4ème DCR du colonel de Gaulle vient de combattre dans l’Aisne du 17 au 20 mai vers Montcornet et Crécy-sur-Serre afin de gagner le temps nécessaire à la mise en place d'un front défensif sur l’Aisne et l’Ailette « pour barrer la route de Paris ». Repliée au sud de l'Aisne, la division a établi son PC à Savigny-sur-Ardres, à l'est de Fismes, près de Reims, dans la Marne. La « contre-attaque de Montcornet » a néanmoins démontré l'efficacité de l'arme blindée lorsqu'elle est bien employée et le capitaine Surchamp, du service d'information du Grand Quartier Général, est envoyé à Savigny-sur-Ardres avec deux techniciens, afin d'enregistrer une allocution du chef de la 4ème DCR et ainsi contrer le défaitisme qui gagne civils et militaires, démoralisés par l'offensive des blindés allemands. Cette allocution est radiodiffusée fin mai - début juin dans l'émission quotidienne « Le quart d'heure du soldat ». Les mots prononcés constituent une conclusion intéressante pour résumer l’action de celui qui sera promu général de brigade quelques jours plus tard et pose déjà les grandes lignes de l’appel du 18 juin. Les combats menés dans l’Aisne ont clairement forgé la volonté et les arguments formulés un mois plus tard à Londres. |
Texte de
l'appel de Savigny-sur-Ardres, 21 mai 1940
C’est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l’air et sur la terre, l’engin mécanique - avion ou char - est l’élément principal de la force. L’ennemi a remporté sur nous un avantage initial : pourquoi ? Uniquement parce qu’il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité. Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d’autre chose ! Eh bien ! nos succès de demain et notre victoire, oui ! notre Victoire, nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d’attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France : Le Chef qui vous parle a l’honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement - sans nulle vantardise - que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat. Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d’un tel instrument. C’est cela qu’il nous faut pour vaincre, Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne. Grâce à cela, un jour nous vaincrons sur toute la ligne. |
Mai 1940 : De Gaulle dans l'Aisne |
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Besmé, 5 mars 2022, Inauguration du visuel en hommage au lieutenant pilote Pierre Houzé |
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Aboutissement d'un projet
préparé dans le cadre du 80e de 1940, l'inauguration du visuel consacré au lieutenant pilote
Pierre
Houzé, du Groupe de Chasse II/5, Mort
pour la France le 6 juin 1940
à Besmé, secteur de l'Ailette, s'est
déroulée le samedi 5 mars 2022, en
présence des Zouaves,
Tirailleurs et Aviateurs du Détachement
d'Honneur de la 87e DIA.
Une délégation de la Base Aérienne 113 de Saint-Dizier, détentrice des traditons de la 4e Escadrille des "Cigognes" du IIe Groupe de Chasse de la 5e Escadre (GC II/5), à laquelle appartenait le lieutenant Pierre Houzé, nous honorait également de sa présence remarquée. |
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24 février 2022 Le
patriotisme, c’est
l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine
des autres.
Romain Gary (1914 - 1980) Éducation européenne, 1945 |
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L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2022 et vous donne rendez-vous le 6 juin 2022 pour le 82e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 Association loi de 1901 reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014 |
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Le Miroir, 31 décembre 1939 |
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Le Miroir, hebdomadaire illustré, retrace la campagne de France de septembre 1939 à juin 1940, en proposant de rétribuer au meilleur prix les photographies présentant un intérêt particulier, comme lors de la Première Guerre. Quarante numéros sortent jusqu'au 7 juin 1940, consultables sur le site Gallica de la BNF. |
Les Tirailleurs, 180
ans de gloire |
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Créés le 7 décembre 1841
en Algérie, les
trois premiers bataillons de Tirailleurs donnent naissance en 1854 aux
premiers régiments de Tirailleurs, puis aux 47
régiments de Tirailleurs
Nord-Africains (Algériens, Marocains et Tunisiens), inscrits
à l’ordre
de bataille de l’armée Française. Les
Tirailleurs participent à toutes
les campagnes du Second Empire et de la IIIe République :
Algérie,
Crimée, Italie, Sénégal, Chine,
Mexique, France 1870, Congo, Extrême
Orient, Afrique occidentale, Tunisie, Madagascar, Sahara, Tchad, Maroc,
Expédition transsaharienne du 1er régiment de
Tirailleurs algériens.
Au cours du premier conflit mondial, quatre régiments recevront la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur et six autres la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Tirailleurs forment l’essentiel du corps expéditionnaire français en Italie et se couvrent de gloire lors des combats du Garigliano. Cette bataille, qui s’est déroulée du 11 au 18 mai 1944, a décidé du succès de la campagne d’Italie, en même temps qu’elle a manifesté aux yeux des Alliés la renaissance de l’armée française. Alors que l’avance des Alliés se trouvait bloquée par les positions ennemies du Monte Cassino, le Corps Expéditionnaire français du général Juin décide de contourner la position par le Nord en franchissant la rivière du Garigliano et en s’infiltrant à travers les massifs les plus escarpés des Apennins, réputés infranchissables. La rusticité des Tirailleurs nord-africains, accoutumés aux rudes marches en montagne et qui venaient de faire la preuve de leur efficacité lors des combats du Belvédère en janvier 1944, permettra le succès de la manœuvre d’enroulement de la ligne Gustav et ouvrira aux Alliés la route de Rome. Après le débarquement en Provence en août 1944, ils sont pour une grande part les artisans de la libération de la France et subissent de lourdes pertes dans les Vosges. Ils sont ensuite engagés en Indochine, puis en Algérie, avant d’être dissous. En 1964, le 7e RTA, stationné à Epinal, devient le 170e RI. Entre 1841 et 1962, 250 000 Tirailleurs sont tombés au champ d’honneur pour la France. A l’occasion du 50e anniversaire des combats du Garigliano, est recréé le 1er mai 1994 à Epinal-Golbey, par changement d’appellation du 170e Régiment d’infanterie, le 1er régiment de Tirailleurs, héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains. Depuis sa création, le 1er RTIR a été projeté sur tous les théâtres d’opération où a été engagée l’armée de terre : Afghanistan, Liban, Kosovo, Côte d’Ivoire, Tchad, ... A
l’occasion de la fête régimentaire du
Garigliano de 2010 a été
dévoilé
le monument de Mostaganem, érigé en 1923 en
Algérie en hommage au 2e
RTA et rapatrié en France après la guerre
d’Algérie.
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Montcornet,
21 novembre 2021
- Fin du cycle commémoratif du 80e anniversaire de la
Bataille de France 1940-2020 |
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Le cycle commémoratif du 80e
anniversaire de la Bataille de
France 1940-2020 - Mai 1940, de Gaulle dans l'Aisne
s'est achevé ce dimanche avec l'inauguration de
l’œuvre "La
Résilience" de Emilie Prouchet-Dalla Costa
en présence de nombreux élus, anciens combattants
et d’un détachement du Cenzub-94e RI de Sissonne.
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La Bataille de France dans l'Aisne mai-juin 1940 | Aisne.com |
81e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 | ||||
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Les commémorations 2021 devaient se tenir comme chaque année à la Nécropole Nationale de Champs (87e DIA) et aux Monuments aux Morts de Besmé (GCII/5), Manicamp (18e RTA). Ce devait également
être le 80e de la première
commémoration de
la Bataille
de l'Ailette 1940, qui s'est tenue en 1941.
Retrouvez-nous sur
notre
page FB |
Tenez-vous prêts !Cette édition 2021 a dut être reportée. |
L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2021 et vous donne rendez-vous le 5 juin 2021 pour le 81e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014 __________ |
150e - 27 octobre 1870, Bazaine
capitule à Metz
Bazaine, autrefois populaire en raison de ses états de service, notamment au Mexique, se voit confier en août 1870, en pleine guerre, l'armée du Rhin, qui s'efforce de rejoindre Châlons-sur-Marne et y faire face aux troupes allemandes. Mais alors que s'offre à lui l'occasion de mettre à mal plusieurs corps d'armée ennemis après la bataille de Mars-la-Tour, près de Metz, Bazaine opte pour la défensive et replie ses forces dans Metz, se laissant ainsi couper du reste du territoire et de ses réserves. Lors de la bataille de Saint-Privat / Gravelotte, près de Metz, le 18 août, il refuse pareillement d’envoyer ses renforts disponibles à Canrobert. Après la capture de Napoléon III à Sedan le 2 septembre, la IIIe République est proclamée à Paris et le Gouvernement de la Défense Nationale, sous l’impulsion de Gambetta, poursuit la guerre contre l’envahisseur. Mais Bazaine refuse de se rallier au Gouvernement de la Défense Nationale, par haine de la République. Il considère son armée comme un atout politique pour défendre l'empire … contre la République et demeure non seulement inactif dans Metz assiégé mais intrigue dans l'espoir d'obtenir de Bismarck une fois la paix revenue de pouvoir « défendre l'ordre social contre les mauvaises passions ». Pour Bazaine en effet, la République est un danger plus grand encore que la victoire ennemie ou le démembrement du pays. Gambetta résume ainsi la situation : « Metz a capitulé. Un général sur qui la France comptait, même après le Mexique, vient d’enlever à la patrie en danger plus de cent mille de ses défenseurs. Le maréchal Bazaine a trahi. Il s’est fait l’agent de l’homme de Sedan, le complice de l’envahisseur, et, au milieu de l’armée dont il avait la garde, il a livré, sans même essayer un suprême effort, cent vingt mille combattants, vingt mille blessés, ses fusils, ses canons, ses drapeaux et la plus forte citadelle de la France, Metz, vierge, jusqu’à lui, des souillures de l’étranger. » Bazaine sera traduit en conseil de guerre, condamné à mort mais verra sa peine commuée en détention par Mac Mahon, défenseur de Sedan devenu Président de la République ... Pétain c'est Bazaine, l’expression fleurira dès 1940. The Two Marshalls, Bazaine Petain, Guedalla Philip 1943 |
Aisne 1940, Un
département dans la tourmente
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Le Conseil départemental de
l’Aisne vient de
publier un ouvrage sur la bataille de France dans l’Aisne en
mai-juin
1940 à l’occasion du 80ème anniversaire de
la bataille de France.
Cet ouvrage de 80 pages est la première étude d’ensemble consacrée aux événements de 1940 dans le département de l’Aisne. Il revient sur cette période encore méconnue, notamment des Axonais qui étaient alors pour la plupart sur les routes de l’exode. Il comprend des cartes des combats, des photographies d’archives dont de nombreuses inédites, des récits et témoignages, réunis par le service du Chemin des Dames et de la Mémoire du Conseil départemental de l’Aisne. Dans une invitation à partir à la découverte de cette histoire, il recense les principaux sites de mémoire sur le territoire axonais. L’ouvrage est en vente au Centre d’Accueil du Visiteur du Chemin des Dames - Caverne du Dragon et prochainement aux Archives Départementales de l’Aisne ainsi que dans les principaux offices de tourisme du département. |
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80e
anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 Les
commémorations se sont
déroulées le samedi 6 juin 2020
à la Nécropole Nationale de Champs (87e DIA) et
aux
Monuments aux Morts de Besmé (GCII/5), Manicamp (18e RTA),️
dans le strict respect des règles liées
à la
situation sanitaire et donc dans un format plus réduit
qu'espéré.
En
1941, pour la première commémoration de
la Bataille
de l'Ailette 1940, aucune manifestation publique n'avait pu se tenir en
métropole ...
Commémoration des 80 ans | L’amitié entre les anciens adversaires de la Bataille de l’Ailette 1940 Notre page FB |
5
juin 1940, attaque allemande sur l'Ailette
La 72. Infanterie-Division allemande engage deux régiments face au 1er bataillon du 18e RTA (266. Infanterie-Regiment et 124. Infanterie-Regiment) et un régiment (105. Infanterie-Regiment) face au 9e Zouaves. Après une préparation d'artillerie sur tout le front, le canal est attaqué à 4 h 20 et franchi par embarcations. Après d'âpres combats et au prix de lourdes pertes, de profondes infiltrations sont réalisées au sud de Bichancourt et entre Pont-Saint-Mard et Crécy-au-Mont. Dans l'après-midi l'ennemi progresse sur tout le front, Saint-Paul-aux-Bois puis Manicamp au nord sont pris, Trosly-Loire encerclé au centre, Pont-Saint-Mard perdu au sud. Les PA avancés encerclés résistent. Les réserves sont engagées. En fin d'après-midi, l'ennemi progresse à l'est de Selens. À la nuit, Besmé est pris. L'attaque est arrêtée. Les bombardements ennemis se poursuivent dans la nuit. |
Ferdinand FOCH naît à Tarbes en 1851. À l'issue de sa scolarité à l'École Polytechnique, il choisit la carrière des armes. Professeur à l'École de guerre de 1895 à 1901, il en prend le commandement en 1908. Dès le début du premier conflit mondial, il se distingue à la tête de la 9' armée et prend une part capitale dans la première victoire de la Marne. Nommé généralissime des armées alliées puis Maréchal en 1918, il est reçu à l'Académie française en 1920 avant de s'éteindre en 1929 et d'être inhumé aux Invalides. |
Sommaire des Principes de la Guerre
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80e
- Le 18e RTA dans la Bataille de France 1940 Suivez les 47 jours de combat du 10 mai au 25 juin 1940 sur notre page FB Retrouvez les unes de l'Echo d'Alger sur le site Gallica de la BNF : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date1940 |
La Seconde Guerre mondiale dans l'Aisne | ||
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A
l’occasion du 80ème anniversaire de la bataille de
France et des combats menés par le colonel Charles de Gaulle
à Montcornet, le Conseil départemental avait
organisé
une grande journée de commémoration le 17 mai
2020, reportée pour raisons sanitaires. Cet
événement d’envergure
nationale devait inaugurer le cycle mémoriel de 5
ans
consacré à la Seconde Guerre mondiale dans
l’Aisne.
Commémorer, c’est se souvenir ensemble afin d’éviter de réitérer les erreurs passées. Commémorer, c’est rendre hommage à nos aïeuls qui se sont battus pour notre pays, nos valeurs, notre patrimoine et notre liberté. Commémorer, c’est sensibiliser les plus jeunes à notre histoire nationale et leur permettre de mieux comprendre notre monde. Aussi, le Conseil départemental invite tous les Axonais à s’investir et à participer à ces grands moments de commémoration collectifs. Découvrez le programme complet des événements organisés en 2020 sur l’ensemble du territoire et des sites historiques axonais, auxquels s’associent écoles, collèges, associations … |
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La Bataille de France dans l'Aisne mai-juin 1940 | Aisne.com |
Une
superbe thématique visuelle du peintre
Raymond Moretti, choisie par la Mission Permanente aux
Commémorations
et à l’Information Historique du
Secrétariat d’Etat aux Anciens
Combattants, deux grands évènements de
reconstitution historique ;
Mourmelon et Abbeville, trois numéros de
Militaria Magazine
mettant en valeur les Poilus de 1940, la sortie du De Gaulle sous le
casque de Henri de Wailly, la réédition des « Planches 1937 » par François Vauvillier,
…
le 50e anniversaire célébré en 1990
est
restée pour beaucoup
l’année mémoire de 1940 de
référence.
<< 1990, L'Année Mémoire, affiche de Raymond Moretti |
Mourmelon 1990, Photos France 40 |
L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2020 et vous donne rendez-vous le 6 juin 2020 pour le 80e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014 __________ |
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11 novembre 2019 -
Manicamp, secteur de l'Ailette 28 & 29 septembre 2019 - Heures Historiques d'Amboise 21 & 22 septembre 2019 - Journées du Patrimoine au Château de Vincennes 7 & 8 septembre 2019 - Paris-Villaroche-Melun Air Show 21 août 2019 - Visite de la famille Houzé à Besmé 13 & 14 juillet 2019 - Défilé des Héros à Pont-Ste-Maxence |
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Dessins de Julien Leblant, mars 1919 |
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1er juillet
2019 Centenaire de la création du 18e RTMA Filiation Le 18e RMTA est constitué à l'armée d'Orient en Hongrie, le 1er juillet 1919, avec les trois bataillons du 6e RMTA, venus de France. Il devient le 18e RTA le 1er novembre 1920 au Levant. Le 6e RTA, créé au Maroc (dépôt à Tlemcen) en 1913 par dédoublement du 2e RTA, met sur pied durant la 1re guerre mondiale deux régiments de marche : - Le premier 6e RMTA,
constitué à la mobilisation
de 1914 et dissous le 24 septembre 1914.
- Le deuxième 6e RMTA, constitué le 8 mai 1918, par transformation du 3e RMZT. Héritage Bien que constitué avec les trois bataillons du 6e RMTA, le 18e RMTA ne reçoit cependant pas officiellement l'héritage de ce régiment. On parle dès lors d'héritage par le sang : Inscriptions
au drapeau
L'AISNE 1914-1918, CHAMPAGNE 1918, NOYON 1918 L'inscription : "L’AISNE 1914" rappelle les durs combats menés par le premier 6e RMTA à Cuts et Tracy-le-Mont entre le 15 et le 24 septembre 1914. Décorations Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes Fourragère Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 Historique Le 18e RMTA est constitué à l'armée d'Orient, le 1er juillet 1919. Rapatrié en métropole en janvier 1922, il envoie au Levant en 1925 un groupement de bataillons qui est dissous sur ce théâtre le 10 novembre 1926. Le 18e RTA est dissous à Metz le 1er octobre 1926. Le régiment est recréé pour la campagne de France de 1939-1940 et dissous à l'issue. |
1er juin
2019 79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 et Centenaire du 18e RTA |
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Le 1er juin se
sont tenues, autour
de Manicamp, les cérémonies
2019 commémorant la Bataille
l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu
dès 1941.
Les commémorations débutaient à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA puis au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Ce fut ensuite Besmé pour un hommage au 18e RTA et au lieutenant pilote Pierre Houzé du GC II/5, Mort pour la France le 6 juin 1940 à Besmé et enfin Manicamp où avait lieu l'hommage au 18e Tirailleurs Algériens pour son centenaire et la garden party à la Ferme des Tirailleurs. Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 9Z, 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, Intendance, Prévôté, Justice Militaire, Service de Santé et Service de l'Air. |
Contexte
politico-militaire des combats de 1940 du 18e RTA : Poursuivre la
guerre, un choix rationnel
Dès le 25 mai 1940, lorsque Weygand renonce à toute nouvelle manoeuvre et présente son projet de bataille défensive sur la Somme où toutes les forces disponibles seraient engagées, ce qui voulait dire, dans l'hypothèse de la défaite qu'il prévoyait, qu'il n'envisageait aucune autre opération d'envergure, que ce fut une bataille de retardement ou, à plus forte raison, un embarquement des forces encore sur pied vers l'Afrique du Nord et l'Angleterre, on peut penser qu'à travers sa stratégie se profilait déjà la capitulation qu'il avait choisie. Plusieurs chefs militaires français l'avaient bien compris et critiquèrent les décisions prises par Weygand. Le 27 mai, le général Bührer, chef d'état-major des troupes coloniales, prévient Georges Mandel des « dangers de la ligne continue » que s'efforçait d'établir le commandant en chef. L'ennemi, annonçait-il, percerait aisément ce faible cordon et nos éléments dissociés seraient enfermés sans arrêter sensiblement la marche de l'ennemi. Dans une perspective évidemment différente de celle de Weygand, il proposa de « procéder à des replis profonds, de manœuvrer en retraite en s'appuyant sur deux môles de résistance solides, à constituer dans le Jura avec les armées de l'Est qu'il ne fallait à aucun prix maintenir sur la ligne Maginot puisqu'elle était déjà tournée au Nord, et en Bretagne avec des éléments franco-britanniques ». Dans le même esprit, et sans doute dans le même but, le général Prétélat, commandant le groupe d'armée qui tenait la ligne Maginot, avait proposé à Weygand, la veille, 26 mai, d'en ordonner le repli sur le Morvan et le Jura : Weygand n'y consentit que le 12 juin alors qu'à cette date les blindés de Guderian se dirigeaient déjà vers Langres qu'ils atteignirent le 15 avant d'arriver à Besançon et Pontarlier le 17, devançant inévitablement les mouvements du groupe d'armées qui tenait la ligne Maginot, constitué en grande partie de troupes de forteresse et qui ne purent ainsi échapper à l'encerclement. Le général de Gaulle, de son côté, avait suggéré à Weygand de répartir les quelque 1 200 chars restant disponibles en les renforçant chacun de deux ou trois divisions d'infanterie et d'une unité d'artillerie, l'une au Nord de Paris, l'autre au Sud de Reims, « pour agir, lui écrivit-il, dans le flanc des corps blindés allemands quand, poussant sur leur direction de marche après rupture de notre front, ils se trouveraient plus ou moins disloqués en largeur et étirés en profondeur ». Les décisions à prendre après l'encerclement des armées du Nord et de Belgique impliquaient déjà les choix à venir. En engageant toutes ses forces dans une confrontation qui ne serait que de quelques jours, Weygand avait implicitement choisi la capitulation à court terme. Comme on ne pouvait alors douter que le territoire français allait être irrémédiablement envahi par l'ennemi, poursuivre la guerre supposait évidemment d'autres décisions. En pratique, il fallait retarder le plus possible l'avance allemande pour regrouper les forces que l'on pourrait transférer en Afrique du Nord ou en Angleterre. Dans cette perspective, les propositions du général Bührer étaient les plus logiques et, de toute façon, la poursuite de la guerre aurait impliqué, non une impossible bataille d'arrêt, mais des manœuvres de retardement délibérément menées en vue de pouvoir continuer la lutte au-delà des mers : « Il y aurait eu combat, devait écrire le général de Gaulle, au lieu d'une débâcle. » Les généraux Besson, du Groupe d'Armées n°3, et Frère, de la 7e Armée, objectent également que la résistance sur place de leurs unités va aboutir à leur anéantissement rapide au regard du rapport des forces en présence et demande l'organisation d'une deuxième position défensive à 50 kilomètres au sud de la Somme sur une ligne Soissons, Compiègne, Clermont, Beauvais, Gournay et la Vallée de la Béthune. Le 30 mai, Weygand refuse ; nos effectifs sont à peine suffisants sur la Somme et l'Aisne. Besson passe outre ; seule une manoeuvre en retraite sur une grande profondeur nous permettra de nous ressaisir tout en affaiblissant l'ennemi. Jusqu'au bout, tout justifiait la position prise par le général Noguès, commandant en chef des forces françaises d’Afrique Française du Nord, contre l'armistice et jusqu'à ce que celui-ci fut signé, qu'il développait dans son message envoyé au gouvernement de Bordeaux, le 23 juin : « L'Afrique du Nord, avec ses ressources actuelles, les renforcements d'aviation en cours, qui ont une importance capitale, et avec l'appui de la flotte, est en mesure de résister longtemps aux entreprises de l'ennemi. » D'après Paul-Marie de La
Gorce, Poursuivre la guerre : un choix
rationnel
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17 & 18 mai 2019 - Heures historiques de Sully |
8 mai 2019 Inauguration des tombes du 320e RACP de 1940 rénovées grâce au Souvenir Français à Quierzy (Aisne) |
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Bichancourt-Manicamp |
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Quierzy se
réappropriait en ce 8 mai 2019 son histoire
oubliée.
Les plus jeunes ont repris les recherches menées depuis des années par notre association, Quelques passionnées ont exposé les trésors des archives municipales, Un travail d'équipe a permis la rénovation de tombes hier anonymes et à l'abandon, Le contrat est rempli ! La mémoire se transmet. MERCI ET BRAVO À TOUS
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13 avril 2019 - AG préparation
2020 du Collectif France
40 6 & 7 avril 2019 - Musée de la Grande Guerre de Meaux 31 mars 2019 - Butte des Zouaves 2 mars 2019 - AG préparation 2020 du Collectif France 40 13 janvier 2019 - AG du Collectif France 40 |
L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2019 et vous donne rendez-vous le 1er juin 2019 pour le Centenaire du 18e RTA Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts Identification R.N.A. W022002051 - SIRET 801 394 354 00014 __________ |
L'association a retenu pour 2019 un
calendrier prévisionnel autour des principaux
thèmes
suivants : - Centenaire
1914-1919 : 1919, la guerre n'est pas terminée,
Centenaire 18e RTA,
- 79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940, - 75e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Provence 1944, ... - février 2019 : Centenaire 1914-1919, février 1919, Retour des Américaines à Blérancourt, - 3 mars 2019 : Les Rendez-vous Mensuels au Château de Grouchy en Motobécane Poney 1938, - 1er juin 2019 : 79e anniversaire de la Bataille de l'Ailette 1940 et Centenaire du 18e RTA, - août 2019 : Août 1944, la Liberté Vient du Sud - 75e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Provence 1944, ... |
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11 novembre 2018 - Armistice à Compiègne |
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Les Vainqueurs Clémenceau, Foch et Joffre |
Foch par Melcy, 1921 |
1918,
la
victoire de Foch, commandant en chef des armées
alliées Le 26 mars 1918, lors de la première des dernières attaques allemandes en direction d'Amiens, les Alliés donnent au général Foch à la conférence de Doullens le commandement des troupes alliées. Les attaques allemandes obtiennent des résultats sérieux, mais grâce au commandement unique, les armées alliées réussissent à empêcher l’Allemagne d’obtenir la décision. Foch, qui savait que résister ne suffirait pas, prépare alors la contre attaque qui mènera à la victoire quelques mois plus tard. Le JMO du Grand Quartier Général des Armées Alliées de Foch, côte 26 N 1/1 - 26 mars-6 août 1918, est consultable ici : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/... A la fin de la Grande Guerre, les Vainqueurs sont Clémenceau, Foch et Joffre. "Pétain le grand soldat de 14-18" est une construction essentiellement postérieure à 1940. Pour l'heure, les militaires lui préfèrent Foch et les politiques Clémenceau. En témoignent les objets patriotiques ou les noms de voies en leur honneur. C'est un fait, on en dénombre - avant 1940 - plus que pour tout autre chef civil ou militaire de la Grande Guerre ... |
A propos du grand soldat de 14-18,
relire ... Pétain,
l'imposteur de Verdun
Pétain, vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois été répétée qu'elle est devenue une vérité. Même la déchéance et la condamnation [...] pour trahison, en 1945, n'ont pas réussi à ébranler cette affirmation admise par tous, sans jamais être démontrée. Un siècle après les événements, il est temps de s'interroger sur cette vulgate qui ne va pas de soi. Non, Pétain n'est pas le vainqueur de Verdun. Dans la mémoire favorable au général Pétain, construite dans l'entre-deux-guerres, le Picard apparaît comme un sauveur dès sa prise de commandement, le 25 février 1916 à minuit ... Par Jean-Yves Le Naour dans Historia mensuel n°830, février 2016 |
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7 novembre 2018 -
Cérémonie du cessez-le-feu à la Pierre
d’Haudroy, La Flamengrie 13 & 14 octobre 2018 - Poissy en uniformes 6 & 7 octobre 2018 - La dernière offensive à Armentières 15 & 16 septembre 2018 - JEP à Vincennes 1er et 2 septembre 2018 - Centenaire à Crouy 18 & 19 août 2018 - Centenaire à Nampcel 14 juillet 2018 - Château de Vincennes 7 juillet 2018 - Visite des carrières du Soissonnais et Abris du Kronprinz 30 juin & 1er juillet 2018 - Tournage Stonne 1940 à Fismes 23 & 24 juin - Meaux Airshow 3 juin 2018 - Centenaire à Mosloy 2 juin 2018 - Bataille de l'Ailette 1940 5 & 6 mai 2018 - Château du Taillis à Duclair (76) 7 & 8 avril 2018 - Musée de la Grande Guerre de Meaux 18 mars 2018 - Butte des Zouaves 17 mars 2018 - Visite des carrières du Soissonnais 4 mars 2018 - Visite au Fort de Cormeilles 14 janvier 2018 - AG du Collectif France 40 |
L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2018 A très bientôt ! Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts 18e RTA 1940 est membre du Collectif France 40 |
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21 & 22
octobre 2017 Centenaire de la bataille de la Malmaison à Chavignon (02) Les canons, les chars et
l’aviation ont
été déterminants dans cette victoire
et le camp de reconstitution installée pour les
commémorations était l’occasion
d’assister à de nombreuses
démonstrations de matériels militaires de
l’époque organisées par les troupes de
reconstitution.
Parallèlement, l’association de Chavignon "Culture
et Histoire autour du Vignon" proposait du 22 au 29 octobre une grande
exposition baptisée "23 octobre 1917, victoire de la
Malmaison" dans les locaux de la mairie.
La bataille de la Malmaison, du 23 au 25 octobre 1917, est une étape clé dans les affrontements du Chemin des Dames car c’est enfin une victoire française après le désastre de l’offensive Nivelle du printemps 1917. |
La
bataille se
déroule à
l’extrémité ouest du Chemin des Dames
sur un front
de 12 kilomètres. Après une importante
préparation d'artillerie, la
division de tête, la
38e DI (4e
régiment de marche de
zouaves,
8e régiment de marche
de tirailleurs, 4e régiment mixte de zouaves et de
tirailleurs et
régiment d'infanterie coloniale du Maroc),
s’empare du fort de la
Malmaison. Cette
importante victoire entraine le repli des allemands sur la rive droite
de l'Ailette.
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Le
fort de la Malmaison, construit entre 1878 et 1882, sur la
commune
de Chavignon,
dans l’Aisne, faisait partie de la ceinture
fortifiée de la place de
Laon (système Séré de
Rivières). Il devait couvrir les voies entre
Soissons et Laon. Obsolète avec l’invention des
obus à base de
mélinite, il est déclassé
dès 1888 (le béton armé est trop
coûteux à
cette époque).
En octobre 1917, la bataille oppose la 6e armée française commandée par le général Maistre à la 7. armée allemande. La ligne d'attaque s'étire de Vauxaillon à l'ouest, passe par le moulin de Laffaux, la ferme de Hennejean puis le long du Chemin des Dames jusqu'à la ferme de la Royère. Les lignes allemandes, établies sur les pentes du plateau, sont garnies de nombreux ouvrages défensifs et de creutes (carrières). résistants aux obus les plus lourds. Le fort de la Malmaison se situe au centre du dispositif le long du Chemin des Dames. L’aile droite de la 6e armée française est constituée par le 11e corps d'armée du général de Maud'huy : 38e DI avec un groupe de 12 chars Schneider et 66e DI (chasseurs alpins). La 38e division occupe un secteur entre le nord de la ferme de Colombe et l’ouest du Panthéon depuis le 20 octobre. A partir du 23 octobre, elle est engagée dans l’attaque et prise de la Malmaison puis organise les positions conquises vers Pargny-Filain et Chavignon sur le canal de l’Oise à l’Aisne … Menacés par les positions françaises de la Malmaison, les allemands abandonnent les crêtes orientales du Chemin des Dames début novembre. |
Le
8e
régiment de tirailleurs
Cinq citations à l'ordre de l'Armée obtenues au cours de la Première Guerre mondiale, fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire Après mouvement sur Chassemy le 20 octobre 1917, le régiment est engagé du 23 au 30 octobre dans la bataille de La Malmaison, à l’est du fort de La Malmaison. Citation à l'ordre de l'Armée du 15 novembre 1917 : « Régiment indigène de grande valeur, entraîné au moral comme au physique par son chef, le lieutenant-colonel Dufoulon ; a, pendant les journées des 23, 24 et 25 octobre 1917, sous l'énergique impulsion des chefs de bataillon Morand, Rothenflue et Pidaut, montré sa fougue habituelle et son mépris du danger. A puissamment contribué à l'enlèvement de la formidable position du fort de la Malmaison, puis du bois des Pelleries et d'Entre-Deux-Monts, où il a mis en déroute les bataillons de contre-attaque ennemis. A atteint avec un entrain admirable tous ses objectifs, poursuivant l'ennemi au-delà de l'Ailette, lui infligeant de lourdes pertes, faisant de nombreux prisonniers, prenant 17 canons et un grand nombre de mitrailleuses. » |
Le
4e
régiment mixte de zouaves et de tirailleurs
(4e RMZT - deux bataillons de tirailleurs et un bataillon de zouaves)
Cité six fois à l'ordre de l'Armée au cours de la Première Guerre mondiale, fourragère rouge, son drapeau est décoré de la Légion d'honneur. Engagé le 21 octobre 1917, dans la bataille de La Malmaison, à l’est du fort de La Malmaison en direction des lisières est de Chavignon. Citation à l'ordre de l'Armée du 13 novembre 1917 : « Sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a attaqué le 23 octobre 1917 des positions ennemies puissamment organisées et sur lesquelles la Garde prussienne avait l'ordre de tenir à tout prix. A enlevé d'un splendide élan plusieurs lignes de tranchées solidement défendues, puis, manœuvrant avec vigueur vers un deuxième objectif et brisant la résistance opiniâtre de l'adversaire, s'est emparé, après plusieurs combats corps à corps, de la moitié est du village de Chavignon, réalisant ainsi une avance de plus de 3 kilomètres. A fait, au cours de sa progression, 900 prisonniers dont 18 officiers des régiments de la Garde prussienne, a capturé 10 canons, 12 minenwerfers, 26 mitrailleuses et une grande quantité d'armes, de munitions et du matériel. » Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au Drapeau du 4e RMZT : « Régiment héroïque, qui créé au début de la guerre, s'est montré, dès ses premières batailles, le digne et valeureux descendants des vieux régiments de zouaves et de tirailleurs dont il a prolongé la tradition. A derrière lui un passé déjà chargé de gloire. S'est toujours signalé par une inébranlable ténacité et par sa ferme volonté, d'aller, s'il fallait, jusqu'au sacrifice total. Après avoir glorieusement combattu à Lassigny, en 1914, et à Ypres, en 1915, a brillamment vaincu l'ennemi : à Douaumont (24 octobre 1916), à Louvemont (15 décembre 1916), à La Malmaison (23 octobre 1917), à Longpont (18 juillet 1918) et sur l'Oise (20 août-4 septembre 1918). Par deux fois, a arrêté la ruée déjà victorieuse de l'ennemi, à Roye-sur-Matz (30 mars 1918) et à Carlepont (29 mai-5 juin 1918). » |
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24 & 25
juin 2017 Les Historiales de Pierrefonds (60) N...
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S...
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Turco, J-P Boigeol, J-C Viet et Luc Degonville |
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Décès
de Jean-Paul Boigeol
Nous appris avec une grande tristesse le décès de notre ami Jean-Paul au lendemain des commémorations 2017 de la Bataille de l'Ailette 1940. Jean-Paul Boigeol était le fils du Capitaine André Boigeol, qui commande la 3e Compagnie du 18e RTA à Manicamp en mai-juin 1940. Le concours de Jean-Paul, à la renaissance de ces commémorations et de la mémoire de nos défenseurs de 1940 sur l'Ailette a été décisif. Sa passion à défendre la mémoire de son héros de père et son engagement pour la transmission de ses archives personnelles resteront attachés à la mémoire des combats de 1940. Nous n'oublions ni Jean-Paul, ni André et ses camarades de 1940. Le combat continue ! |
3 & 4 juin
2017
Bataille de l'Ailette 1940 et Centenaire 1917
à Nampcel
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Le 3 juin se
sont tenues, autour
de Manicamp, les cérémonies
2017 commémorant les combats de la Bataille
l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu
dès 1941.
Les commémorations débutaient à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA et au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Puis ce furent Trosly-Loire et son monument franco-allemand, Guny pour les Zouaves du "9", Besmé pour le lieutenant pilote Pierre Houzé et enfin Manicamp pour le 18e Tirailleurs Algériens. Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, Intendance, Prévôté, Justice Militaire, Service de Santé et Service de l'Air. |
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Nampcel
1917-2017
Histoire, mémoire, vie locale, festivités et activités pour tous, un grand week-end historique les 3 et 4 juin 2017 à Nampcel. Reconstitutions militaires, visites guidées, conférences, expositions, écomusée autour de la vie civile de l’époque, ateliers, démonstrations d’artisanat, Nampcel se souvient de la vie d’il y a 100 ans ! A l’abri du Kronprinz, présenté sous l’aspect militaire par l’APRAK, les associations EPERON 132, FRONT SCHWEIN et FRANCE 40 (section 14/18), spécialisées dans la reconstitution historique 14/18, disposaient de tout le site pour y installer leurs saynètes, françaises et allemandes, extérieurement et intérieurement. Les associations bivouaquaient sur place. Le bâtiment a pour la première fois été mis en lumière et présenté lors d’une visite nocturne. Une roulante allemande de l’association EPERON 132 ainsi que le canon de 77 (allemand) de la famille d’Evry étaient installés à proximité immédiate du site. |
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23 & 24
mai 2017 Garigliano 2017 dans les Vosges Le 1er régiment de
tirailleurs célébrait sa
fête régimentaire les mardi 23 et mercredi 24 mai
2017. 600 militaires effectuaient un raid de 36 heures sur le
chemin emprunté il y a 73 ans par leurs anciens. Une prise
d’armes au sommet du Hohneck clôturait les
commémorations à 11h00, le mercredi 24 mai.
Le 1er régiment de tirailleurs est le dépositaire de l’histoire des 47 régiments de tirailleurs Nord-Africains. |
C’est le
dernier régiment
héritier de tous les tirailleurs Nord-Africains qui ont
existé. Fiers
de ces traditions, les tirailleurs célèbrent
chaque année leur fête
régimentaire, symbolisée par la bataille du
Garigliano (Italie - 11 au
18 mai 1944).
Cette année, l’ensemble du régiment avait choisi de marcher dans les pas de ses anciens. La Garigliano 2017 a été commémorée à travers un raid régimentaire dans les Vosges, empruntant les traces suivis par les tirailleurs durant l’hiver 1944. Le souvenir des sacrifices passés, les traditions léguées par les tirailleurs d’hier et la cohésion des tirailleurs d’aujourd’hui sont les seuls mots d’ordres pour toutes les compagnies du régiment. La première étape s’est achèvée à proximité du lac de Longemer le premier soir. Les derniers kilomètres s’effectuaient le lendemain matin, mercredi 24 mai. Une prise d’armes clôturait l’hommage régimentaire au Hohneck, haut lieu des combats menés par le 4ème régiment de tirailleurs Tunisiens en décembre 1944. |
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20 & 21 mai
2017 Centenaire des chars à Berry-au-Bac (02) Le samedi 20 mai et le dimanche 21 mai,
« Camp des chars » avec présence du char
SCHNEIDER et du char SAINT-CHAMOND, restaurés par le
Musée des Blindés de Saumur.
Présentation dynamique de chars français Schneider, Saint-Chamond, Renault FT, Somua, R35, accompagnée de 200 reconstituteurs en tenue d’époque. |
En avril et mai 1917 au Chemin des Dames, l’armée française fait appel à une nouvelle arme : le char d’assaut. Le monument national aux morts des chars d’assaut à Berry-au-Bac inauguré en 1922 au carrefour du Choléra, point crucial de l’attaque des chars le 16 avril 1917, sera le rendez-vous d’une grande cérémonie le 20 mai 2017 pour célébrer le centenaire de ce premier engagement des blindés français, sous la présidence du général d’Armée Pierre de Villiers, Chef d’État-Major des Armées françaises, en présence de chars Leclerc du 501e-503e régiment de chars de combat, du général Alexandre d’Andoque de Seriège, Commandant l’École de Cavalerie et le général de CA (2s) André Marie d’Anselme, Président de l’UNABCC. |
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L'Album
de Luc Pottiez |
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Mai
1917 - Janvier 1918 L'aide du 1er Corps de Cavalerie à la population du secteur dévasté de Blérancourt (Aisne) A
partir du 3 mai 1917, la 3e Division de Cavalerie du
général de
Boissieu (3e Armée), qui après Noyon, a
libéré Chauny en ruine le 19
mars 1917 et devait exploiter le 16 avril la percée avec la
10e Armée
sur le Chemin des Dames, forme une division provisoire de cavalerie
à
pied qui vient tenir le front devant Quierzy (secteur de Villette).
Le 1er Corps de Cavalerie, dont la division fait partie, tient le front entre l'Oise et Quincy-Basse devant la ligne Hindenbourg et va également participer à "l’industrialisation du secteur de l’Aisne" : approvisionnement des populations, remise en état des maisons, mise en culture des terres, etc. |
L'effectif minmum du
1er CC (3
divisions à 7 régiments de 711 hommes) serait
donc de l'ordre de 15 000 hommes. Les volontaires
américaines seront au total 350 entre 1917 et 1924 et
certainement moins de 50 en 1917.
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15 & 16
avril 2017
Centenaire 1917 à Courcy (51) La commune de Courcy, dans la Marne, commémorait les 15
& 16
avril 2017 le centenaire de sa libération par les troupes
russes. Le village s’est replongé dans
l’ambiance des événements
d’il y a cent ans. Huit cents soldats russes sont
tombés lors de ce combat visant à
délivrer un village qui comptait autant
d’habitants avant la Grande guerre.
Pendant trois jours, le bivouac franco-russe regroupant plus de 100 participants a recréé l’ambiance du camp militaire du temps de la guerre. Dimanche 16 avril, une marche a emmené les participants sur les pas des soldats russes de Saint-Thierry à Courcy, puis de Courcy jusqu'aux portes du Fort de Brimont, leur faisant traverser les terres de la commune qui conservent les souvenirs d’un épisode particulièrement sanglante de la Première Guerre mondiale, celui de l’offensive du général Nivelle. |
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Une
cérémonie solennelle au pied
du monument au
soldat russe, érigé en avril 2015 au
cœur de la commune, a clôturé le
programme des commémorations.
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26 mars 2017 - Butte
des Zouaves Notre association était cette
année encore à
la Journée Nationale des Zouaves pour le 186e anniversaire
de la création du Corps des Zouaves à Carlepont,
à la Butte des Zouaves et au Mémorial national
des Zouaves à Moulin-sous-Touvent (60) afin
d’honorer nos Zouaves Morts pour la France.
Tirailleurs Algériens et Zouaves ont en effet une histoire commune, jusqu'en 1842, année de naissance des Bataillons de Tirailleurs Indigènes. Avant 1842, au début de la conquête de l'Algérie lancée en 1830, les Zouaves étaient des unités "indigènes" au service de la France. Au cours de toutes les guerres Zouaves et Tirailleurs ont combattu côte à côte. Lors des deux conflits mondiaux, il sera également formé des Régiment Mixtes de Zouaves et de Tirailleurs. |
La Butte des Zouaves menacée La Butte des Zouaves marque presque exactement sur la rive sud de l’Oise, où les tranchées françaises sont de 1914 à 1917 devant Bailly, Tracy-le-val, Bois St-Mard, Puisaleine, Ferme de Quennevières, le point du front le plus proche de Paris ... et de Quierzy. Les combats y font rage durant des mois. Ce haut lieu de mémoire
situé sur la commune
de Moulin-sous-Touvent (Oise), est menacé par
l'extention d’une
décharge exploitée par la SA Gurdebeke,
qui tente en effet
d’obtenir la désinscription à
l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques du
terrain
qui accueille ce lieu de mémoire.
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19 mars 2017 Centenaire de la première libération de Quierzy (02) NOS TROUPES SONT SUR L'AILETTE
!
Le 19 mars 1917 en début de matinée, une reconnaissance du 7e escadron du 4e Spahis Tunisiens mis à la disposition de la 70e DI, pénètre dans Quierzy évacué par les allemands dans la nuit du 17 au 18 mars; les ponts sont détruits mais le village a été épargné. La population des environs a été regroupée dans l'église ... |
29 janvier 2017 -
AG du Collectif France
40
L'Assemblée
Générale de France 40
Reconstitution s'est tenue
le 29 janvier 2017 au Cercle de garnison
sous-lieutenant
René Dorme* à Villacoublay et a
notamment inscrit
à son calendrier une opération
autour de Manicamp
pour les Commémorations
de la Bataille de l'Ailette 1940 le 4 juin
2017.
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Le
sous-lieutenant René Dorme Le sous-lieutenant René Dorme, qui donne son nom à la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut affecté, est avec le capitaine Georges Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui comptera également Roland Garros, durant la Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril 1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre Houzé est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des "Cigognes" (GC II/5). |
L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2017 A très bientôt ! Association loi de 1901 déclarée, reconnue d'intérêt général, habilitée à délivrer des reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts 18e RTA 1940 est partenaire du "Collectif France 40" |
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13
novembre 2016 Animation au Musée Lens 14-18 à Souchez (62) Nous participions, avec nos
très actifs camarades des Hauts de France,
à une animation organisée le weekend du
11 novembre au Musée
Lens 14-18 de
Souchez,
musée consacré
aux batailles et événements de
la
Grande Guerre sur les 90 kilomètres de front du
Nord - Pas-de-Calais.
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Situé au sortir du village
de Souchez en direction de l'Anneau
de la mémoire à Ablain-Saint-Nazaire, le
musée est au pied de
la colline de Notre-Dame-de-Lorette, principale nécropole
française du premier conflit mondial.
Ce site historique majeur fut un enjeu stratégique entre le
saillant d’Ypres en Belgique et les champs de bataille de la
Somme. La commune est anéantie durant les combats d'Artois
de
1915 puis reconstruite dans les années 1920.
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12 novembre
2016 Tournage au Fort de Leveau (59) Le fort de Leveau, place forte
de Maubeuge, accueillait une équipe de tournage
de Carron Films Production, qui réalise la
série documentaire « Histoire dans la
peau » sur la passion des reconstituteurs dans
différents pays. Le début du tournage
s’était déroulé fin mai
à Verdun. Diffusion courant 2017 sur les chaines TV5 et
Toute l’Histoire.
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Les figurants des groupes de
reconstitution « Thiérache
Histoire Vivante
», « France
40 » et « Du
képi au casque » ont occupé
la
tranchée reconstituée et le fort pour y jouer des
scènes de la vie des Polus à Verdun.
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Le Fort Séré de
Rivières de Seclin, dernier
intact dans la ceinture de Lille est dédié
à l'artillerie de la Grande Guerre
et témoigne des conditions de vie et de combat des
poilus.
Quelques images qu'on aimerait voir moins souvent aussi : animation nocturne de l'abbé Biendure et zouave de toutes les couleurs ... |
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24 & 25
septembre 2016 - La Journée de la Chenille à Vincy-Manoeuvre (77) L'ACVMV (Association des
Collectionneurs de
Véhicules Militaires du Valois) organisait les 24 et 25
septembre 2016 la journée de la Chenille,
rassemblement de véhicules militaires anciens et premier
rassemblement de
groupes de reconstitution de l'Armée Francaise.
Cette manifestation était également l'occasion de rencontrer François Aumaitre, ancien du 4e Cuirassiers de la 1ère DLM de 1940 ! ci dessous devant le R35 de France 40 Véhicules. |
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17
& 18 septembre 2016 Journées Européennes du Patrimoine au Service Historique de la Défense Château de Vincennes Le Service Historique de la Défense (SHD) organisait les 17 et 18 septembre 2016 les Journées Européennes du Patrimoine dans le cadre prestigieux du Château de Vincennes. Les thèmes retenus cette année étaient Verdun et La Somme - 1916 et Le Bataillon de Corée - 1950-1953. |
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Une centaine de participants en tenue
étaient présents dans la bonne humeur
habituelle.
VERDUN 1916 est inscrit sur huit Drapeaux d’unités comportant des Tirailleurs Nord-Africains : 2e, 3e, 5e, 8e et 9e RMTA, 1er, 3e et 4e RMZT. LA SOMME 1916 est inscrit sur trois Drapeaux : 1er et 9e RMTA et 1er RMZT. Douze régiments de marche sont présents sur le front français en 1916, soit 33 bataillons. Nous rendions à nouveau hommage aux Tirailleurs Nord-Africains à travers le 2e Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens, qui combat à Verdun à plusieurs reprises du 23 février au 18 décembre 1916. Le 2e RTA de Mostaganem donne naissance en 1913 au 6e RTA de Tlemcen, qui donnera à son tour naissance en 1919 au 18e RTA ... |
Origine du kaki moutarde
La France part en guerre en 1914 avec un pantalon d'un rouge garance trop visible. Après différents essais réalisés depuis des années, le changement de couleurs est enfin adopté à l'été 1914 mais les nouvelles tenues ne commenceront à êtres employées qu'au printemps 1915. Ce pantalon n'est d'ailleurs pas le facteur principal des pertes élevées du début de la guerre, qui sont bien plus liées à la doctrine de l'offensive à outrance. Devant l'urgence d'adopter n'importe quoi de moins voyant que le rouge, la première réaction est de se tourner vers la couleur de nos alliés britanniques, que ceux-ci réservent en priorité à leurs propres troupes et que nos industriels ne peuvent fournir en quantité suffisante pour toute l'armée française. Le kaki sera donc tout d'abord limité aux troupes d'Afrique (vareuses et culottes seulement jusqu'à la fin mai 1915). Pour le reste de l'armée, on se tourne vers l'essai en cours en 1914, un drap tricolore (bleu, blanc, rouge !) privé du rouge d'alizarine, importé en totalité d'Allemagne ! il en résulte un drap bleu clair, dont l'appellation officieuse sera bleu horizon. Quant au kaki, faute de colorants appropriés et de maîtrise du procédé chimique quelque peu nouveau, la nuance sera en fait très différente du kaki britannique et sa dominante jaunâtre lui vaudra le surnom officieux de kaki moutarde. |
Tirailleurs Nord-Africains et
Sénégalais
Les premiers sont issus de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) depuis 1842, les seconds de l'Afrique Occidentale Française (Sénégal, Niger, Mauritanie, Guinée, Côte-d'Ivoire, Dahomey) après 1857. Au total dans l’armée française il a existé 50 régiments de Tirailleurs d'Afrique du Nord, dont 30 Algériens, et 40 régiments de Tirailleurs d'Afrique Noire. La participation des Tirailleurs d'Afrique du Nord à la Grande Guerre est récompensée par une fourragère accordée à 16 régiments. 8 Drapeaux de Tirailleurs d'Afrique du Nord sont décorés de la Légion d'Honneur et 1 de la Médaille Militaire. 11 bataillons de Tirailleurs d'Afrique Noire constitués au cours de la Grande Guerre, ont obtenu une fourragère (Tirailleurs Sénégalais, Malgaches, Somalis). Le seul Drapeau de tirailleurs sénégalais décoré de la Légion d'Honneur est celui du 1er régiment décoré en 1913. |
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Les
étendards régimentaires des tirailleurs ayant
combattu à Verdun
ainsi que de nombreux
porte-drapeaux
étaient présents
aux cérémonies
marquées par le dévoilement d’une
pierre hommage et un dépôt de gerbe
dans l’alvéole Louvemont / Côte du
Poivre, deux secteurs où nombre «
d’Africains » ont versé leur sang pour
la France.
VERDUN 1916 est inscrit sur huit Drapeaux d’unités comportant des Tirailleurs Nord-Africains : 2e, 3e, 5e, 8e et 9e RMTA, 1er, 3e et 4e RMZT. Douze régiments de marche sont présents sur le front français en 1916, soit 33 bataillons. |
Nous étions ce samedi 18
juin 2016 au baptême du
pont de Grenelle - Cadets de Saumur à Paris pour nous
souvenir de la participation des tirailleurs nord-africains aux combats
de la défense de la Loire, dans le secteur de Saumur en
particulier.
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Les tirailleurs dans les combats
de Saumur (défense de la Loire)
- 18-21 juin 1940 Dès le 17
juin,
après l'annonce
dramatique à midi à la radio
par Pétain «
Il faut cesser le combat », le général
Besson
commandant le GA 3, lance un appel à ses hommes qui se
battent sur la Loire et le Cher : « Il n'y a ni armistice, ni
suspension d'armes. La bataille continue ».
L’organisation de la ligne de la Loire
est poursuivie
sous le commandement du général Vary, commandant
la IXe Région Militaire et de son adjoint le
général Pichon, qui met sur pied un
Groupement, dont
le front sur la Loire s’étend d'Ancenis
à Amboise sur presque 200 kilomètres.
Le secteur de Gennes – Saumur – Montsoreau, soit une quarantaine de kilomètres de front, a été confié à l’Ecole de Cavalerie et du Train de Saumur, commandée par le Colonel Michon. Selon le JMO du Groupement du Général Pichon, mis sur pied par les dépôts et écoles de la IXe Région Militaire, le groupement compte 5 bataillons de tirailleurs nord-africains des Dépôts d'Infanterie 92 bis de Châtellerault (2 bataillons) et 93 bis d’Issoudun (3 bataillons) destinés au 232e R.I. en formation. Sans doute s’agit-il ici de prévisions, 5 bataillons à 850 hommes en théorie donneraient 4 250 tirailleurs. L’arrêté du 6 août 1997, fixant les lieux et les dates des opérations de la campagne de 1940, indique pour sa part parmi les formations et unités qui ont participé aux combats de Saumur du 18 juin au 21 juin 1940 : Le Groupement d'Instruction de Tirailleurs Nord-Africains 93 bis, 1 compagnie de tirailleurs (sous-lieutenant Parrot) à Saumur, 4 sections de fusiliers voltigeurs (sous-lieutenant Parrot), 1 section de mitrailleuses (aspirant Peyrot), soit un effectif total théorique de 399 hommes (194 + 5 x 41). Selon le JMO du Groupement Pichon, une de ces sections de tirailleurs algériens combat le 20 juin dans l’île de Gennes avec la brigade d’élèves-aspirants Desplats. Le Colonel Michon (Intervention de l’Ecole de Cavalerie dans la défense de la Loire - 1940) mentionne également parmi les effectifs combattants de l’Ecole la compagnie de tirailleurs nord-africains aux ordres du sous-lieutenant Parrot. Enfin, Gilles Ragache (La fin de la campagne de France - Les combats oubliés- 2010) signale dans le secteur de Saumur une compagnie du 13e RTA d’environ 200 hommes mise à la disposition du colonel Michon, qui les répartit en quatre groupes sur les ponts de son secteur. Il pourrait là encore s’agir de la compagnie du sous-lieutenant Parrot. Le 13e et le 18e RTA sont effectivement parfois cités comme ayant participé à ces combats de Gennes - Saumur – Montsoreau. Le premier a cependant cessé les combats dans la poche de Lille-Haubourdin le 31 mai et n’est plus une unité combattante après cette date, selon le BO du Ministère de la Guerre, Unités combattantes des campagnes 1939-1945. Le second ayant passé la Loire à Gien le 17 juin fait ensuite mouvement vers le Cher puis la Creuse, à plus de 130 kilomètres de Saumur. Il faut toutefois préciser que les Dépôts d'Infanterie 92 bis de Châtellerault et 93 bis d’Issoudun, qui forment en juin 1940 des unités de marche, ont contribué en 1939-1940 à la formation en métropole des unités issues du recrutement d'Alger : 13e, 21e, 25e RTA mais aussi 18e RTA (pour le 92bis), régiment dont seuls les réservistes proviennent du recrutement d'Alger (Maison-Carrée, Tizi Ouzou) malgré son numéro qui le rattache au recrutement d'Oran d'où sont issus les cadres (2e RTA de Mostaganem et 6e RTA de Tlemcen). |
AILETTE 2016
4
& 5 juin 2016 - Commémorations du 76e anniversaire
de la Bataille de l'Ailette 1940
et Journées de Cohésion France 40 |
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COMMEMORATIONS Les 4 et 5 juin se sont une nouvelle fois tenues, autour de Manicamp, les cérémonies de commémoration des combats de la Bataille l'Ailette 1940, dont le souvenir est entretenu dès 1941. Au cours de ces combats décisifs pour la route de Paris, qui se déroulent du 18 mai au 7 juin 1940, sur la Ligne Weygand, trois divisions françaises prennent placent sur l'Ailette : la 87e Division d'Infanterie d'Afrique au nord côté Oise, à sa droite la 7e Division d'Infanterie au centre et la 28e Division d'Infanterie Alpine au sud côté Aisne … Le 5 juin, neuf divisions allemandes tentent de bousculer les forces françaises par de fortes attaques soutenues par de violents bombardements. Au prix de lourdes pertes de part et d'autre, les allemands franchissent l'Ailette et les Français se replient le 7 juin, sur ordre pour prendre position sur l'Aisne ... Les commémorations 2016 débutaient le samedi matin à la nécropole de Champs en présence de nombreuses personnalités par un hommage aux Morts pour la France de la 87e DIA et au lieutenant Maxime Viet Mort pour la France le 5 juin 1940 devant Manicamp. Puis se furent Trosly-Loire et son monument franco-allemand, Guny pour les Zouaves du "9", Besmé pour le lieutenant pilote Pierre Houzé et enfin Manicamp pour le 18e Tirailleurs Algériens. Les autres unités de la division n'étaient pas oubliées : 17e RTA, 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD 87, Génie et Transmissions 87, compagnies du train, l'Intendance, la Prévôté, la Justice Militaire, le Service de Santé et le Service de l'Air. |
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RECONSTITUTIONS A Manicamp toujours, après le vin d'honneur et le repas, les troupes de reconstitution du "Collectif France 40", qui y avaient établi leur bivouac depuis la veille pour leurs Journées de Cohésion 2016, exécutaient l'après-midi, avec deux groupes de combat et un groupe d'observateurs, un exercice de reconnaissance en direction du pont de l'Oise en travaux afin d'établir une jonction avec les unités de la 23e DI tout en se préservant d'éventuelles infiltrations allemandes ... Le dimanche matin, selon le même dispositif, une patrouille parcourait les rues de Manicamp en direction du sud du village à la recherche d'éventuelles infiltrations ennemies ... D'excellents souvenirs pour tous ... 35 reconstituteurs issus ou non de différentes associations d'histoire vivante partenaires du "Collectif France 40" avaient répondu présent (France 40 - Reconstitution, 18e RTA 1940, Alsace-Lorraine 30-40, Béton du 3 - 3e RG, La Cartouchière, Les Diables Bruns, La Hure, Koufra, Normandie-Bretagne 30-40, Thiérache Histoire Vivante - 62e RI) |
Commémorations 2016 de la Bataille de l'Ailette 1940 | Le site du "Collectif France 40" | L'Union | L'Aisne Nouvelle |
26
au 29 mai 2016 - Centenaire de Verdun
Du 26 au 29 mai derniers aux
commémorations des cent ans de la Bataille de Verdun, nous
rendions hommage aux tirailleurs nord-africains et en
particulier au 2e Régiment de Marche de Tirailleurs
Algériens, qui combat à Verdun à
plusieurs reprises du 23 février au 18 décembre
1916.
Le 2e RMTA est issu du 2e RTA "organique" de Mostaganem constitué en 1856 à partir des bataillons d'Oran dont l'origine remonte à 1842. Le 2 a donné naissance au 6e RTA de Tlemcen en 1913. Le 6e RTA donnera à son tour naissance en 1919 au 18e RTA ... La date du 29 mai est celle retenue par le général De Gaulle, pour le cinquantenaire, en 1966 ! Depuis 1920, c’était le dernier dimanche de juin qui avait été choisi pour commémorer l’événement dans la capitale de la Paix : c’est en juin 1916 que la bataille de Verdun tourne au profit des armées françaises … |
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Le site du "Collectif France 40" | Lieutenant Chibani du 2e RTMA, Verdun 2016 |
Le 2e RMTA est engagé
dans la bataille
de Verdun : Du 23 au 27 février 1916, sur la rive droite entre Louvemont et la côte du Poivre. Du 24 avril au 2 juillet 1916, sur la rive gauche dans le secteur d’Avocourt. Du 15 au 27 juillet 1916, entre le fort de Souville et Fleury. Du 2 au 12 novembre, en secteur sur la rive droite secteur de Douaumont Du 11 au 18 décembre 1916, 1ère bataille offensive sur la rive droite dans le secteur de Douaumont. |
Le vrai
sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par
Mangin.
Le 13 septembre 1916, Joffre se rend
à Verdun pour la remise de la Légion d'Honneur,
de la Croix de Guerre à la Ville de Verdun :
" La cérémonie fut courte, simple et belle. A 9 heures, M. Poincaré prononça un beau discours rappelant le rôle joué par Verdun dans la lutte générale et la préparation de l'offensive d'ensemble. Puis il épingla sur un coussin les décorations. Le général Nivelle reçut ensuite la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. A 10 heures, la cérémonie était terminée. Je fus heureux de ce collectif hommage justement rendu à tous ceux qui avaient combattu à Verdun, et de la récompense décernée au général Nivelle. Si l'histoire me reconnaît le droit de juger les généraux qui opérèrent sous mes ordres, je tiens à affirmer que le vrai sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin. Le général Pétain arrivé à Verdun au moment de la désorganisation dont il héritait du général Herr, remit de l'ordre avec l'aide d'un état-major bien composé, et au moyen de troupes fraîches qui affluaient. Ce fut là son mérite, dont je ne méconnais pas la grandeur. Mais dans la conduite de la bataille et particulièrement au moment de la crise de juin, le rôle le plus important a été joué par Nivelle qui eut le mérite rare de s'élever au-dessus de son champ de bataille, de comprendre ce que j'attendais de lui dans l'ensemble de mes combinaisons, et de garder intacts son sang-froid et sa volonté au moment où son chef adressait au ministre de la Guerre les comptes rendus angoissés dont j'ai parlé à plusieurs reprises. Quant à Mangin, il commanda pendant la plus grande partie de la bataille défensive de Verdun le secteur le plus menacé, et dans la deuxième phase il fut chargé des deux attaques victorieuses qui nous rendirent Douaumont et Vaux. C'est dire quel chef et quel exécutant il était ! " Mémoires du
Maréchal Joffre, Volume 2
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Pétain, l'imposteur de
Verdun Pétain,
vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois
été répétée
qu'elle est devenue une vérité. Même la
déchéance et la condamnation [...] pour trahison, en 1945, n'ont pas
réussi
à ébranler cette affirmation admise par tous,
sans jamais être démontrée. Un
siècle après les
événements, il est temps de s'interroger sur
cette vulgate qui ne va pas de soi. Non, Pétain n'est pas le
vainqueur de Verdun. Dans la mémoire favorable au
général Pétain, construite dans
l'entre-deux-guerres, le Picard apparaît comme un sauveur
dès sa prise de commandement, le 25 février 1916
à minuit ...
Par Jean-Yves Le Naour dans Historia mensuel n°830, février 2016 |
Le
poilu, seul vainqueur
Pour se prévaloir du titre
de vainqueur, il faut pouvoir se
revendiquer d'une stratégie couronnée de
succès. Or, comme l'écrit le meunier Pierre
Roullet, qui y a combattu, « il ne fallait pas être
un grand stratège pour commander à Verdun
». De fait, la défense du saillant
français sur la rive droite de la Meuse consiste
à faire monter au front les divisions et à les
retirer quand elles sont trop éprouvées. La
grande trouvaille de Pétain, c'est la mise sur pied de cette
noria. Si cette rotation rapide des unités
présente l'avantage de maintenir la combativité
des hommes et de leur faire supporter l'insupportable parce qu'ils
savent que cela ne durera pas, la noria n'a pas vraiment
d'intérêt stratégique. Elle s'explique
surtout par le refus de Joffre de céder ses
réserves, conservées jalousement pour l'offensive
de la Somme : le général en chef prête
ses divisions mais veut les voir revenir ! Finalement, sur le plan
stratégique, il n'y a pas vraiment de vainqueur.
À part le fantassin, dont on n'a jamais
ménagé le sang.
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L'avis mitigé de
Clémenceau
«
[Pétain] n'a pas d'idées, il n'a pas de coeur, il
est
toujours sombre sur les événements,
sévère
sans rémission dans ses jugements sur ses camarades et sur
ses
subordonnés. Sa valeur militaire est loin d'être
exceptionnelle, il a dans l'action une certaine timidité, un
certain manque de cran. [...] C'est un administrateur plus qu'un chef.
À d'autres, l'imagination et la fougue. Il est bien
à sa
place si, au-dessus de lui, se trouvent des hommes pour
décider
en cas grave. »
Pétain en
vérité, Marc Ferro, Tallandier,
2013
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21
mai 2016 - Garigliano au 1er RTir à
Épinal
Une nouvelle ce samedi 21 mai 2016,
nous étions au 1er Tirailleurs à
Épinal, où les Turcos fêtaient la
victoire du Garigliano 1944, fête annuelle du
régiment depuis sa recréation en 1994.
Garigliano est pour nous Turcos une occasion d’honorer la mémoire de nos anciens, au travers d’une journée de rencontre et d’échange avec les associations d’anciens tirailleurs, le régiment d’aujourd’hui et le public, puisque le régiment organisait également cette semaine là ses portes ouvertes. Après le café d'accueil, le recueillement au monument du 2 de Mostaganem et le repas avec les anciens, la journée était marquée par le Congrès des Anciens Tirailleurs. Le dîner était suivi d’une prise d'armes avec remises de décoration et de képis aux engagés de la fin 2015 et enfin d’une évocation historique des combats du Garigliano 1944. |
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Le blog du 1er RTir | Facebook @lesturcos | Facebook 1rtir | Garigliano 2016 - Photo Vosges Matin |
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22
avril 2016 - Ravivage de la
flamme sous l'arc de triomphe
Comme chaque année, le 22
avril nous étions parmi les anciens Tirailleurs pour
commémorer la bataille de Kousseri (Tchad 1900),
menée par le Commandant Lamy du 1er RTA.
Cette bataille se déroule au cours de la mission Foureau-Lamy qui doit rallier Alger et le lac Tchad. Ayant rejoint la mission Joalland-Meynier et la mission Gentil, Lamy est tué à 42 ans lors de l'affrontement final à Kousseri le 22 avril 1900. Fort-Lamy, actuelle capitale du Tchad Ndjamena, fondée par Gentil en mai 1900 porte ce nom en mémoire du Commandant Lamy. La Flamme sous l'Arc de Triomphe, Flamme de la Nation |
13
mars 2016 - Butte des Zouaves
et Mémorial
Notre association était une
nouvelle fois présente ce dimanche 13 Mars 2016 à
la Journée Nationale des Zouaves pour le 185e anniversaire
de la création du Corps des Zouaves à Carlepont,
à la Butte des Zouaves et au Mémorial national
des Zouaves à Moulin-sous-Touvent (60) afin
d’honorer nos Zouaves Morts pour la France.
Tirailleurs Algériens et Zouaves ont en effet une histoire commune, jusqu'en 1842, année de naissance des Bataillons de Tirailleurs Indigènes. Avant 1842, au début de la conquête de l'Algérie lancée en 1830, les Zouaves étaient des unités "indigènes" au service de la France. Au cours de toutes les guerres Zouaves et Tirailleurs ont combattu côte à côte. Lors des deux conflits mondiaux, il sera également formé des Régiment Mixtes de Zouaves et de Tirailleurs. |
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Lire l’article sur le site du Collectif France 40 | Photo France 40 |
12
au 14 février 2016 - Salon Vivre l’Histoire Immersion dans l'Histoire du 12 au 14 février 2016, à Paris, Espace Champerret. Avec une centaine d’exposants, le salon Vivre l’Histoire, unique en son genre est le premier salon des loisirs historiques, à destination des adultes, des enfants et des passionnés ! Vivre l’Histoire a pour vocation de faire découvrir ou redécouvrir d’une manière ludique notre histoire. Présentation d'un véritable char d’assaut R35 restauré par France 40 Véhicules. http://www.vivrelhistoire.fr/ |
Le R35
Le Renault R35 est un char léger de 10 tonnes adopté par l'armée française en 1936 et construit jusqu’en juin 1940 à environ 1 540 exemplaires (dont 240 vendus à la Pologne, à la Roumanie, à la Turquie et à la Yougoslavie, en 1939 et 1940). Avec le Hotchkiss H35, le R35 est le char le plus répandu dans l’armée française. Le R35 possède un blindage avant de 43 mm, considérable pour l'époque. L’équipage est constitué de 2 hommes (un conducteur et un chef de char), l’armement d’un canon de 37 mm SA 18 obsolète et d’une mitrailleuse Reibel (MAC 31/34) de 7,5 mm. Son moteur est un 4 cylindres de 85 cv à 2 200 tr/min permettant une vitesse sur route de 20 km/h et une autonomie de 140 km. Près d’un millier de R35 réparti dans une vingtaine de bataillons, à raison de 45 chars par bataillon, va prendre part aux combats de métropole en mai-juin 1940. |
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AG 2016
L'Assemblée
Générale de France 40
Reconstitution s'est tenue
le 17 janvier 2016 au Cercle de garnison
sous-lieutenant
René Dorme* à Villacoublay et a
notamment inscrit
à son calendrier une opération
autour de Manicamp
pour les Commémorations
de la Bataille de l'Ailette 1940 les 4 et
5 juin 2016.
du "Collectif France 40" |
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Le
sous-lieutenant René Dorme,
qui donne son nom
à
la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut
affecté, est avec le capitaine
Georges
Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui
comptera
également Roland Garros, durant la
Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril
1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre
Houzé
est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des
"Cigognes" (GC II/5).
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L’association
d’Histoire Vivante et de Tradition
18e RTA 1940 Vous présente ses Meilleurs Vœux pour 2016 A très bientôt ! Association
loi de 1901 déclarée, reconnue
d'intérêt général,
habilitée à délivrer des reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du Code Général des Impôts 18e RTA 1940 est membre du Collectif France 40 |
31
octobre et 1er novembre 2015 - La 1ère
Armée Française de 1944 au Fort de la Pointe de
Diamant |
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Organisé
par les Français
Libres d'Uffheim (68), sur le site magnifique et
chargé d'histoire du Fort
de la Pointe de Diamant (52 Saint-Ciergues), ce week
end de cohésion et de découverte
était consacré à la
1ère Armée Française du
général de
Lattre de Tassigny avec reconstitution d'un poste de secours, d'un
état-major, avec animations,
...
Le Fort de la Pointe de Diamant ou Fort Defrance, du nom d'un général napoléonien, est un fort Séré de Rivières, achevé en 1877. Il est situé au nord-ouest de Langres à 470 mètres d’altitude entre les vallées de la Bonnelle et de la Mouche et surveille la voie ferrée Chaumont-Paris et la route de Chatillon-sur-Seine. Il pouvait accueillir une quarantaine de pièces d'artillerie et un effectif de 360 hommes (8 officiers, 18 sous-officiers et 334 soldats). Le fort ne connait pas les combats en 14-18, il est alors progressivement désarmé pour envoyer les pièces sur le front. Le 12 septembre 1944, les troupes du général de Lattre, débarquées en Provence le 15 août, et celles du général Leclerc, débarquées en Normandie, font leur jonction vers Nod-sur-Seine, à 70 km à l'ouest Langres, libéré le 13 septembre par le 2e régiment de spahis (1ère DB général du Vigier), aidé des parachutistes américains et des FFI En 1944, les Américains font sauter la casemate à tir indirect pour tester leurs explosifs ! |
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Insigne du CEF |
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Insigne du 3e RTA |
19
et 20 septembre 2015 - Journées
Européennes du Patrimoine au Château de Vincennes |
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A l'invitation du Service
historique de la
Défense (SHD), qui fête le
dixième anniversaire de sa création, plusieurs
associations d’histoire vivante faisaient revivre
pour les
visisteurs la vie des soldats de l’Empire (1815) et de la
Grande
Guerre (1915) sur deux bivouacs reconstitués dans la Cour
d’honneur du Château de
Vincennes.
Le 2e RTA de Mostaganem qui combat en Champagne en 1915 était représenté. Le samedi avait lieu la commémoration des combats de Sidi-Brahim de septembre 1845 en Oranie, avec animation musicale par la fanfare du 27e BCA, passation du Drapeau des chasseurs d’un bataillon à l’autre lors d’une prise d’armes avec remise de décorations. Le SHD, ouvert à tous, est le service d’archives du Ministère de la Défense mais aussi le gardien des collections de symbolique militaire et d’une bibliothèque consacrée à l’histoire militaire. La vie du SHD est intimement lié au château de Vincennes. www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/SHD_JEP_2015_BD.pdf |
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Lieutenant
chibani 2e RTA 1915
Le kaki moutarde, tout d'abord limité aux troupes d'Afrique, n'est utilisé jusqu'à la fin mai 1915 que pour la fabrication des vareuses et culottes. L’avancement des indigènes est beaucoup plus lent que celui des français. N'ayant pas accès aux écoles militaires, l'avancement "dans le rang" est seul possible. Selon le décret du 2 mai 1914, il faut au moins 10 années de service à un sous-officier indigène pour devenir officier puis encore 4 années pour passer de sous-lieutenant à lieutenant, grade le plus élevé accessible à un indigène, qui ne pourra commander une section. A la sortie de Saint-Cyr, un français met deux ans pour passer du grade de sous-lieutenant à celui de lieutenant. Enfin, à grade égal, en toutes circonstances, le commandement revient au gradé français. |
12
et 13 septembre 2015 - 71e
anniversaire de la libération de Noyon (Oise) |
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Les samedi 12 et dimanche 13 septembre
2015, l’association Lib 44 commémore, avec le
soutien de la Communauté de Communes du Pays Noyonnais et de
la Ville de Noyon, l’anniversaire de la libération
de Noyon le 2 septembre 1944 par la 28th
Infantry Division
américaine.
Pendant 2 jours, camp US reconstitué, véhicules
et tenues d’époque, bourse militaria,
cérémonie, …
Contact : Alain Crappier : 06 03 01 50 03 - lib44.contact@gmail.com http://www.ville-noyon.fr/71e-Fete-de-la-liberation-de-Noyon.html Profitez de votre visite à Noyon pour découvrir l’Exposition « Noyon dans la Grande Guerre, l’occupation allemande ». Dans le cadre des commémorations du centenaire, le musée du Noyonnais ouvre une salle d’exposition temporaire autour de la Première Guerre mondiale, projet porté par la Société historique, archéologique et scientifique de Noyon et Patrimoine de la Grande Guerre avec le concours de la Ville de Noyon ... http://www.ville-noyon.fr/Exposition-Noyon-dans-la-Grande.html |
28,
29 et 30 août 2015 - Tanks in Town
16e Edition - 71e anniversaire de la Libération de Mons
(Belgique) |
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Pour commémorer la
libération de la ville en 1944
par le 83e Bataillon de Reconnaissance de la 3e Division
Blindée US, Tanks in Town, en collaboration avec la ville de
Mons et la Défense belge, organise chaque année
une formidable concentration de blindés de collection :
Shermans, Chaffees, Pershings, Tank Destroyers, Half Tracks et autres
blindés, mais aussi des camions, Jeeps et bien d'autres
envahissent pacifiquement le centre historique de la ville de Mons.
Des véhicules mythiques «Post War» sont également présentés au public comme le char Léopard. Un évènement exceptionnel d'une ampleur mondiale ... un musée vivant de véhicules de collection ! Thème 2015 : les Autos Blindées de reconnaissance http://www.tanksintown.be/FR/Principale_FR.html |
Centenaire
de l'ECPAD |
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Agence
d’images de la Défense depuis 1915,
l’ECPAD (Etablissement
de Communication et de Production Audiovisuel de la Défense)
fête cette année son 100e anniversaire.
En réaction à la propagande par l’image engagée par l’Allemagne, le gouvernement français autorise, au printemps 1915, la création des sections photographique et cinématographique de l’armée (SPA et SCA), unies en janvier 1917 sous le sigle de SPCA. En 1919, la SPCA reçoit son ordre de dissolution. En septembre 1939, le ministère de la guerre réactive le service cinématographique de l’armée (SCA). Les reporters filment et photographient alors la « drôle de guerre ». La défaite de juin 1940 entraîne le repli du service en zone libre, œuvrant au profit de l’armée d’armistice. Une partie des opérateurs, parvenus à Londres ou Alger, témoignent des combats d’Afrique du Nord et d’Italie puis de la libération de la France. Au lendemain de la guerre, en 1946, le SCA est installé au fort d’Ivry-sur-Seine, il reçoit de nouvelles missions et, dès lors, ne cessera d’exister. |
27
- 28 juin 2015 - Machemont, une carrière dans les guerres |
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Histoire
& Collections et son
magazine Militaria,
avec le concours des associations la Machemontoise
et Wings For Ever organisaient les 27 et
28 juin 2015 un important regroupement d'associations d'histoires
vivantes sur le site,
pour partie troglodyte, des carrières de Montigny
près du village de
Machemont dans l’Oise, au nord Compiègne.
Les thématiques des reconstitutions présentées étaient centrées sur l’armée française (1e GM et 2e GM) et l’armée américaine (2e GM). Voir tous les détails ici : http://www.histoireetcollections.com et ici : https://www.facebook.com Fidèle à notre engagement pour la mémoire de l'Armée d’Afrique, nous avions retenu, avec nos Amis de Koufra, le thème du Corps Expéditionnaire Français (CEF) en Italie. Le CEF, commandé par le général Juin, combat en Italie de novembre 1943 à juillet 1944. |
Les carrières
étaient ouvertes au public dès le samedi
matin
et les groupes animaient le camp toute la journée.
En début de soirée, un premier
défilé
était organisé suivi d'une commemoration au
monument aux
Morts de Machemont, d'un feu d'artifice, d'un feu de la St-Jean et d'un
bal. Le dimanche, le camp était pareillement
animé et, en
fin de matinée, un
second défilé et une
commemoration au
monument aux Morts de Montigny avaient lieu. Le tout dans une
ambiance chaleureuse, en ce dernier week end de juin,
grâce notamment à une sérieuse
organisation.
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Insigne du CEF |
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Le CEF a été
constitué en Afrique du Nord à
partir d’unités de l’Armée
d’Afrique ayant participé à la campagne
de
Tunisie, peu à peu renforcées, par la
mobilisation de près de 400 000
hommes, dont plus de 223 000 indigènes
d’Algérie, du Maroc et de
Tunisie.
Les principales grandes unités sur le théâtre d’opération italien sont la 2e Division d’Infanterie Marocaine, la 3e Division d'Infanterie Algérienne, la 4e Division Marocaine de Montagne et la 1re Division Française Libre. Les 1er, 3e et 4e Groupes de Tabors Marocains joueront également un grand rôle. La
présence de 3 000 femmes servant dans les transmissions, le
service de santé, etc, est aussi caractéristique
du CEF.
Le CEF est rattaché à la Ve armée américaine du général Clark formée au Maroc. |
Après la campagne d’Italie, l’Armée d’Afrique débarque en Provence en août 1944 et libère Toulon, Marseille puis l’est de la France ... |
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Les
unités de
l’Armée
d’Afrique de la 2e DB
Pour mémoire, les principales unités de l’Armée d’Afrique (Algérie, Maroc, Tunisie) de la 2e Division Blindée sont : 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains, 12e Régiment de Chasseurs d'Afrique, 40e Régiment d'Artillerie Nord-Africain, 64e Régiment d'Artillerie d’Afrique. Insigne de la 2e DB |
La
libération de Machemont en 1944
La région au nord de Compiègne est libérée le 1er septembre 1944 par les unités du V Corps de la 1st US Army : 28th Infantry Division (28th DIUS) arrivant de Paris et 5th Armored Division de Normandie, qui remplace au sein du V Corps la 2e DB de Leclerc, restée un temps dans Paris après sa libération ... lire ICI. Insigne de la 28th DIUS |
Commémorations
2015 de la Bataille de l'Ailette 1940 |
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Initiative soutenue par l’ONAC 02 et la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du Ministère de la Défense dans le cadre du 70e anniversaire de la Libération de 1945, le camp 1940 de l’association 18e RTA 1940 était installé dès le vendredi 5 juin, afin d’accueillir les élèves de la classe de Monsieur Degonville de l’école de Manicamp sur le thème de "l'Armée d'Afrique 1940-1945". Le samedi, à l’invitation des « Vieux du Neuf » (amicale des Anciens du 9e Régiment de Zouaves), de « l’Amitié Franco-Allemande », de « l'Association Amicale des Anciens Combattants de Manicamp » et de « l'Amicale du 18e RTA », les cérémonies du 75e anniversaire de la Bataille de l’Ailette 1940, qui s’est déroulée du 18 mai au 7 juin 1940, débutaient à la Nécropole Nationale de Champs, pour se poursuivre à Trosly, Besmé, Manicamp, où une garden party était organisée par la Municipalité, et enfin Guny, où avait lieu le repas. Zouaves et Tirailleurs en tenues d'époque du Collectif France 40, fidèle depuis plus de deux décennies à ce rendez-vous de mémoire, avaient cette année encore répondu présent ! Les commémorations sur l'Ailette, ainsi regroupées cette année sur la matinée du samedi, permettaient de se coordonner avec le Centenaire de la Bataille de Quennevières 1915, autre bataille méconnue entre la Somme et le Chemin des Dames ... >>> Lire la suite |
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Centenaire de la bataille de Quennevières 1915 | ||
La Communauté de Communes du Canton d'Attichy organisait les 5, 6 et 7 juin 2015 à l'occasion du Centenaire de la bataille de Quennevières 1915, différents évènements (expositions, visites, randonnées animées, un spectacle son et lumière, des marches pour la paix, ... ). Quennevières, c'est l'histoire d'un front méconnu, entre la Somme et le Chemin des Dames, alors que ce territoire est avec l’Ailette un véritable verrou stratégique avant Paris. Avec plus de 10.000 morts côté français en 10 jours, la bataille de Quennevières (6-16 juin 1915) est une page tragique de notre histoire locale. Plusieurs cérémonies se déroulaient le dimanche 7 juin 2015 pour commémorer cette bataille : Nécropole Nationale de Tracy-le-Mont, Cimetière militaire allemand de Nampcel (11.324 corps), suivie d'une messe, Mémorial national des Zouaves de Moulin-sous-Touvent, Stèle de la Ferme de Quennevières, Nécropole allemande, .... Les 2e et 3e Régiments de Marche de Tirailleurs Algériens, appartenant à la 37e DI, sont en ligne en juin 1915 vers la ferme de Quennevières. La 73e brigade (2e RZ et 2e RTA de la 37e DI) et la 121e brigade (264e et 265e RI de la 61e DI), renforcées de plusieurs compagnies provenant des divisions voisines, sont désignées pour accomplir l’attaque. La 73e Brigade a pour mission de prendre les tranchées allemandes entre la Ferme des Loges (La Bascule) et celles faisant face à la Ferme de Quennevières. La 121e, quant à elle, doit prendre la route de Moulin-Sous-Touvent ainsi que le ravin de la côte 111 (Ravin du Martinet). Les
Tirailleurs dans la première guerre mondiale | Centenaire
de la Bataille de Quennevières 1915 | www.musee-territoire-1418.fr
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La bataille de Quennevières (6-16 juin 1915) L'Offensive
de la VIe armée sur le saillant de Quennevières
du 6 au 16 juin 1915, se déroule entre Tracy-le-Mont, aux
Français à l'ouest, et Nampcel, aux Allemands
à l'est. On est exactement face au champ de bataille quand
on est le dos à la Stèle de la Ferme de
Quennevières sur la route qui relie les deux villages. Les
73e et 121e brigades du 35e CA français de la VIe
Armée Dubois (QG à Villers-Cotterêts)
font face aux 17. et 18. ID du 9. AK de la I. Armee von Klück,
qui a son QG à Folembray.
Les Armées Françaises dans la Grande Guerre (Tome III - Les offensives de 1915 p 120-128). Carte AFGG 80.000e - Opérations de la VIe armée à Quennevières 6-16 juin 1915 Situation le 6 juin avant l'attaque VIe Armée : 6 et 16 juin 1915 : Attaque et prise du saillant de Quennevières - Eléments rattachés : 7e, 37e (ex 5e GDR), 35e CA, 85e DT, 3e DIC. 35e CA composé des 37e et 61e DI + le 6/6/15 : 8e brigade, 122e DI : Attaque vers la bascule et la ferme Touvent. 37e
DI Dehayes de Bonneval : 73e et 74e brigades (30-31 oct. 14 prise de la
ferme de Quennevières) :
Eléments
37e DI et 61e DI Nivelle engagés 6 et 16 juin vers la ferme
de Quennevières. 73e
brigade : 2e Zouaves de marche, 2e Tirailleurs de marche,
74e brigade : 3e Zouaves de marche, 3e Tirailleurs de marche, 2e RTA : septembre 1914 à juillet 1915, en secteur dans l’Oise, région de Tracy-le-Mont. 3e RTA : septembre 1914 à juillet 1915, en secteur dans l’Oise, région d’Ollencourt, Tracy-le-Val, bois de Saint-Mard, puis Nervaise, Bailly à partir du 18 février 1915, puis sous-secteur Ecafaut, Moranval (sud-est Tracy-le-Mont) à partir du 21 juin. Carte AFGG 5.000e - Opérations de la VIe armée à Quennevières 6-16 juin 1915. Sources : Les Armées Françaises dans la Grande Guerre (AFGG) Tome III - Les offensives de 1915, Tome X. Ordres de bataille des grandes unités. Premier volume. Grands quartiers généraux. - Groupes d'armées, armées, corps d'armée. Deuxième volume. Divisions. |
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Opération Dynamo
1940, Weekend à Leffrinckoucke |
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Dans le
cadre des
commémorations du 75e anniversaire de la Bataille de France
et de l'opération Dynamo, en
collaboration avec la Ville de Leffrinckoucke et des "Amis du
Fort des Dunes", le "Collectif France 40" organisait le weekend
des 30 et 31 mai 2015 un bivouac 40 avec animations
au Fort
des Dunes et
plusieurs cérémonies à Haubourdin
et à Leffrinckoucke (59). |
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Le
samedi matin, cérémonies à la
Nécropole
Nationale d'Haubourdin, aux civils
exécutés pendant
les combats, au général
Molinié (25e DIM)
avec défilé puis visite des lieux des combats de
combats
de 1940 : pont du moulin rouge, ... L'après-midi,
animation
à Leffrinckoucke (Fort des Dunes) et visite du
musée-mémorial du souvenir de Dunkerque/Dynamo,
...
Le dimanche, cérémonie à la Nécropole Nationale de Leffrinckoucke : hommage au général Janssen (12e DIM) et à ses hommes, tombés autour du fort, Hommage à Louis Bouleau, secrétaire d'Etat-major, décédé récemment, cérémonie à la Plaque des gendarmes de la Prévôté du Fort et activités à l’intérieur et à l’extérieur de l’ouvrage, mise en œuvre de matériels et reconstitution de la vie de la fortification : poste de commandement, exposition … >>> Le site du Collectif |
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8-10 mai 2015, Courcouronnes comme en 1945 |
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L'association CIHPM organisait
à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire
du 8 mai 1945 à Courcouronnes (91) trois jours d'animations
très réussies sur le thème 2e
DB 1944-45.
Participait une cinquantaine
de reconstituteurs des
associations Koufra, RBFM - Leclerc, Les Filles
de la DB, BM 13 et ... les officiers du BCRA du Collectif France
40.
L'opération
était en outre réalisée au
profit de Web
Radio Soutien.
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Les Heures Historiques de Sully-sur-Loire - 2 et 3 Mai 2015 | |||||
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Le
parc du château de Sully accueille chaque année au
cours
de cette manifestation plus de 1000 participants en costume couvrant la
période des gaulois aux années 60, en passant par
nos
défenseurs de 1940 ... du Collectif France 40.
>>>
plus de détails ici
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Pluie ininterrompue et bonne
humeur étaient au programme de cette
édition 2015 inoubliable ...
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Montage de printemps du camp 1940 Notre
association a procédé les 11 et 12
avril - date anniversaire de
la journée de
cohésion 2014
- au montage à
Manicamp du camp
1940, qui sera installé en
juin, pour les Commémorations
2015 de la Bataille de l'Ailette 1940.
Il s'agissait pour 18e RTA 1940 de présenter ses dernières acquisitions de matériels, de préparer les commémorations de juin et de passer un moment entre passionnés. |
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Le camp comprend un poste de défense, une tente PC, une tente Marabout pour le couchage des reconstituteurs ainsi que du matériel d'époque ... | ||||
Merci à Georges,
Jean-François, Alexandre, Stéphane pour
leur visite
en tenue, à Michel et Stéphane pour les photos, à Liliane pour son accueil, à Luc et François pour le montage /démontage du camp. |
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Visite de France 40
Véhicules Nos amis de France 40 en
"mission de récupération" sont passés
à
Manicamp nous présenter leur dernier acquisition : une
remorque
de chenillette
cédée par une association de la
région. Cette
remorque fera l'objet
d'une restauration prochaine.
Sitôt arrivée, elle a été
débarrassée des "ferrailles" soudés
pour cause
d'utilisation agricole et
a retrouvé son
transport de prédilection ...
>>> Le blog de France 40 Véhicules |
Un café à Dimechaux | ||||
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Par ce frais matin du 14 mars, nous avons rendu visite à notre Ami Alex, sergent-chef au 3e Génie reconstitué, qui a courageusement entrepris de redonner vie à un "métro" bétonné du Secteur Fortifié de Maubeuge (Nord). Ce secteur longe la frontière franco-belge du Quesnoy à Trélon, entre le Secteur Fortifié de l'Escaut et le Secteur Défensif des Ardennes. Les fortifications y sont plutôt légères. L'ouvrage de Dimechaux se trouve en arrière des fortifications de Bérelles, Eccles, Solre-le-Château (sous-secteur de Thiérache). En mai 1940, s'y déroule la Bataille de la Sambre opposant la 101e DIF à la 7.Panzer ... Bientôt, l'ouvrage pourra accueillir les reconstituteurs. >>> Lire l'article |
AG 2015
L'Assemblée
Générale de France 40
Reconstitution s'est tenue
le 18 janvier 2015 au Cercle de garnison
sous-lieutenant
René Dorme à Villacoublay et a inscrit
à son calendrier une opération
autour de Manicamp
pour les Commémorations
de la Bataille de l'Ailette 1940 les
6 et
7 juin 2015.
de "France 40 - Reconstitution" |
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Le
sous-lieutenant René Dorme,
qui donne son nom
à
la Base Aérienne 107 de Villacoublay, où il fut
affecté, est avec le capitaine
Georges
Guynemer, l'un des As de l'Escadrille des Cigognes, qui
comptera
également Roland Garros, durant la
Grande Guerre. Il remporte sa première victoire le 3 avril
1916 au dessus de Carlepont ... Le lieutenant Pierre
Houzé
est en 1939-1940 pilote à la 4e Escadrille des
"Cigognes" (GC II/5).
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