Quierzy
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Tirailleurs
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Tirailleurs dans la première guerre mondiale |
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© 18e RTA 1940 |
L'organisation
des
unités et son évolution de
1914 à 1918 Les régiments du temps de paix Le 2 août 1914, il existe dans l'armée du temps de paix 9 régiments de tirailleurs nord-africains, l'appellation officielle depuis 1913 est "régiments de tirailleurs indigènes" : 7 algériens et 2 tunisiens, et 5 bataillons de tirailleurs marocains non enrégimentés, soit un total de 45 bataillons. 27 de ces bataillons sont au Maroc : 14 algériens, 8 tunisiens et les 5 marocains, 14 bataillons sont en Algérie, 4 en Tunisie. Mobilisation et 1er envoi en France A la mobilisation, le 19e CA (Algérie et Tunisie) met sur pied pour envoi en France deux divisions, les 37e et 38e DI, composées de régiments de marche de zouaves et de régiments de marche de tirailleurs. Au Maroc, le général Lyautey met sur pied une division de marche du Maroc (DM), avec des zouaves, des tirailleurs et des coloniaux, et une brigade de chasseurs indigènes (BCI) avec les cinq bataillons de tirailleurs marocains. Ce premier envoi concerne un total de 27 bataillons de tirailleurs formant 10 régiments de marche. Les 9 régiments organiques du temps de paix restent en Afrique du Nord, où il demeure donc 18 bataillons. 37e DI : 2e, 3e et
6e RMTA,
2e envoi Début août 1914, le 19e CA constitue une nouvelle division, la 45e DI, et le corps d'occupation du Maroc deux nouvelles brigades, 3e et 4e brigades du Maroc. Ce 2e envoi concerne 8 bataillons de tirailleurs formant 3 régiments. 45e DI : 2e
RTMA,
3e envoi Fin août 1914, le Maroc constitue un nouveau régiment, RMZT, comprenant 2 bataillons de tirailleurs. Au total, ces 3 premiers envois vers la France concernent 37 bataillons sur les 45 existants répartis au sein de 14 régiments. Il reste alors 18 bataillons en Afrique du Nord. Tableau récapitulatif des 3 envois : 37e DI : 2e, 3e et
6e RMTA,
Les pertes des premiers combats Dès la fin du mois de septembre 1914, après les premiers combats (bataille de Charleroi, bataille de la Meuse, 1re bataille de Guise, 1re bataille de la Marne, 1re bataille de l’Aisne, 1re bataille de Picardie) 5 régiments sont dissous (1er 2e RMTZ, 1er et 2e RCI et 6e RTMA) et leurs débris fusionnent dans 3 régiments, 1 existant (2e RTMA) et 2 nouveaux (le Régiment de Marche de Tirailleurs et le Régiment de Marche de Chasseurs Indigènes). Au 1er octobre 1914, il n'y a plus que 31 bataillons sur le front occidental répartis dans 11 régiments de marche dont l’hétérogénéité est problématique, les régiments ont 2, 3 ou 4 bataillons, dans certains régiments les bataillons sont issus de départements différents (Alger, Oran et Constantine), par ailleurs certaines appellations de régiment ont été attribuées en double : deux 2e RMTA et deux 8e RMTA. Situation au 1er octobre 1914 : 37e DI : 2e et
3e RMTA,
Mise à plat des appellations, rationalisation des recrutements et réorganisations Plusieurs changements d'appellation des régiments ont lieu fin décembre 1914 puis en avril, en juin et en août 1915, tandis que le recrutement est un peu harmonisé engendrant une valse des bataillons entre les régiments de marche : 9 bataillons changent d’affectation entre novembre 1914 et juin 1915. Parallèlement, durant le deuxième semestre de 1915, 5 bataillons permutent avec des bataillons restés au Maroc. 2 bataillons sont recréés en novembre 1914 et en avril 1915. En avril 1915 sont créés de nouvelles divisions regroupant les brigades et régiments isolés. Enfin, en juin 1915, deux régiments de marche, l’un de zouaves et l’autre de tirailleurs, sont transformés en deux régiments mixtes zouaves et tirailleurs Au 31 décembre 1915, la situation des 33 bataillons des 12 régiments de marche, à la date , est la suivante : 25e DI : 9e RTMA, Outre les 12 bataillons en Afrique du Nord.
Stabilisation des années 1916 et 1917 Cette période est principalement marquée, dans le courant du deuxième semestre 1916, par l’alignement de tous les régiments à trois bataillons. La situation au 31 décembre 1917 (31 bataillons et 12 régiments de marche) est sur le front occidental la suivante (hors bataillons de dépôts et d’instruction, bataillons d’étapes et bataillons de marche créés pour l’armée d’Orient et la Palestine) : 37e DI
: 2e et
3e RMTA, Outre les 12 bataillons en Afrique du Nord. L’effort de l’année 1918 L’année 1918 voit, entre le 1er janvier et le 11 novembre la création de 6 nouveaux régiments de marche, dont un marocain, la dissolution de deux régiments mixtes zouaves et tirailleurs, transformés par changement d’appellation en régiment de marche de tirailleurs et la transformation de deux régiments mixtes zouaves et tirailleurs en régiment de marche de tirailleurs mais sans changement d’appellation ! Le 11 novembre 1918, il y a sur le front français ( hors dépôts d’instruction) 54 bataillons répartis dans 18 régiments de marche de tirailleurs à 3 bataillons : 13 algériens, 3 tunisiens et 2 marocains. Depuis 1916, de nombreuses divisions d’infanterie sont reconstituées sur un système ternaire dans lequel les brigades sont supprimées et les 3 régiments d’infanterie qui la composent sont regroupés au sein d’une infanterie divisionnaire (ID). Cette modification est effective dans la majorité des divisions composées de troupes d’Afrique du Nord à partir de l’été 1918. Parallèlement, il a été décidé à la fin de l’année 1917 de panacher certaines divisions métropolitaines en y intégrant un régiment de tirailleurs. La situation au jour de l’Armistice pour les régiments de marche présents sur le front occidental est la suivante :25e
DI : 9e RMTA
37e DI : 2e RMTA 38e DI : 4e RMZT 45e DI : 1er RMTA 48e DI : 13e RMTA 51e DI : 3e RMTA 52e DI : 10e RMTA 56e DI : 8e RMTA 58e DI : 6e RMTA, 11e RMTA 72e DI : 1er RMZT 74e DI : 5e RMTA 129e DI : 14e RMTA 153e DI : 1er RMTM 166e DI : 17e RMTA 1re DM : 7e RMTA 2e DM : 4e RMTA, 2e RMTM Outre 12 bataillons en Afrique du Nord et hors bataillons d’instruction ou de dépôts, bataillons de marche ou d’étapes présents sur d’autres théâtres (Orient, Palestine). Les tirailleurs dans les grandes batailles de 1914 à 1918 Les appellations
des régiments de marche sont celles retenues à
l’issue de la mise à plat de 1915 pour les
régiments créés au début de
la guerre et à leur création ou
recréation pour ceux constitués en 1918.
25e division d’infanterie (9e RMTA en 1915-1917 et 1918), 8e RMTA en 1915) : mars 1916 : bataille de Verdun, octobre-novembre 1916 : bataille de la Somme. 37e division
d’infanterie (2e
RMTA, pendant toute la guerre, 6e RMTA en 1914, 3e RMTA de 1914
à 1918, 1er RMZT en 1914-1915) :
août 1914 : bataille de Charleroi, 1re bataille de Guise, août-septembre 1914 : 1re bataille de la Marne, septembre 1914, bataille des deux Morins, septembre 1914 - juin 1915 : 1re bataille de l’Aisne, juin 1915 : ferme de Quennevières, février-juillet 1916 : bataille de Verdun, décembre 1916, 1re bataille offensive de Verdun, avril 1917 : 2e bataille de l’Aisne, novembre 1917 : 2e bataille offensive de Verdun, août 1918 : 3e bataille de Picardie, août - septembre 1918 : 2e bataille de Noyon, octobre - novembre 1918 : bataille de la Serre, novembre 1918 : 2e bataille de Guise, puis poussée vers la Meuse. 38e division d’infanterie (9e RMTA 1914 - 1915, 4e RMTA en 1914, 8e RMTA en 1914 - 1915 et 1915 – 1918, 4e RMZT en 1915 - 1918) : août 1914 : bataille de Charleroi, 1re bataille de Guise, septembre 1914 : 1re bataille de la Marne, bataille des deux Morins, septembre - octobre 1914 : 1re bataille de l’Aisne, octobre - décembre 1914 : bataille de l’Yser, juin-août 1916 : bataille de Verdun, octobre 1916 : 1re bataille offensive de Verdun (prise du fort de Douaumont), décembre 1916 : 1re bataille offensive de Verdun, avril 1917 : Chemin des Dames - 2e bataille de l’Aisne, octobre 1917 : bataille de La Malmaison, mars - avril 1918 : 2e bataille de Picardie, mai - juin 1918 : 3e bataille de l’Aisne, juillet 1918 : 2e bataille de la Marne, août : 2e bataille de Noyon. 45e division d’infanterie (1er RMTA 1914-1918, 1er RMZ, puis 7e RMZ, puis 3e RMZT 1914 – 1918, Brigade de chasseurs indigènes, puis régiment de marche de chasseurs indigènes 1914, 6e RMTA 1918) : septembre 1914 : 1re bataille de la Marne, bataille de l’Ourcq, septembre - octobre 1914 : 1re bataille de l’Aisne, octobre 1914 - février 1915 : 1re bataille d’Artois, mai 1916 : bataille de Verdun, septembre 1916 : bataille de la Somme, avril 1917 : bataille des Monts, avril 1918 : bataille de l’Avre (2e bataille de Picardie), mai 1918 3e bataille de l’Aisne, juillet 1918 : 4e bataille de Champagne, 2e bataille de la Marne, septembre 1918 : poussée vers la position Hindenburg, octobre - novembre 1918 : bataille de la Serre. 48e division d’infanterie (2e RMZT puis 13e RMTA 1915-1918, 1er RMTM 1915 – 1916, 9e RMTA 1917 – 1918) : mars 1915 : 1re bataille de Champagne, avril - mai 1915 : 1re bataille de Woëvre, mai 1915 : 2e bataille d’Artois, juin 1915 : 2e bataille d’Artois, octobre 1915 : 2e bataille de Champagne, février - mars - avril - mai 1916 : bataille de Verdun, juillet - août - septembre 1916 : bataille de la Somme, mai 1917 : bataille des Monts, août - septembre 1917 : 2e bataille offensive de Verdun, juin 1918 : bataille du Matz, juillet 1918 : bataille du Soissonnais et de l’Ourcq (2e bataille de la Marne), août - septembre 1918 : 2e bataille de Noyon (combats vers Nampcel, Blérancourt et Folembray ; franchissement de l’Ailette ; progression vers le massif de Saint-Gobain), septembre - octobre 1918 : bataille de Somme-Py (bataille de Champagne et d’Argonne), novembre 1918 : poussée vers la Meuse. 51e division d’infanterie (3e RMTA 1918) : novembre 1918 : bataille de Thiérache (poussée vers la Meuse). 52e division d’infanterie (10e RMTA 1918) : juillet - août 1918 : 2e bataille de la Marne, septembre 1918 : poussée vers la position Hindenburg, octobre 1918 : bataille de Saint-Thierry, bataille de la Serre, novembre 1918 : poussée vers la Meuse. 56e division d’infanterie (8e RMTA 1918) : octobre 1918 : bataille de Mont d’Origny . 58e division
d’infanterie (6e
RMTA 1918, 11e RMTA 1918) :
juillet 1918 : 2e bataille de la Marne, août - septembre 1918 : 2e bataille de Noyon puis poussée vers la position Hindenburg, octobre 1918 : bataille de Mont d’Origny, bataille de la Serre, novembre : poussée vers la Meuse 72e division
d’infanterie (1er
RMZT 1918) :
octobre : bataille de la Serre, novembre 1918 : poussée vers la Meuse 74e division d’infanterie (5e RMTA 1918) : août 1918 : 3e bataille de Picardie, septembre - octobre 1918 : bataille de Somme-Py (bataille de Champagne et d’Argonne) 129e division d’infanterie (14e RMTA 1918) 152e division
d’infanterie (4e
RMZT 1915) :
septembre, 1915 : 3e bataille d’Artois 166e division d’infanterie (17e RMTA 1918 non engagé au combat) : novembre 1918 : 2e bataille de Guise puis poussée vers la Meuse 153e division
d’infanterie (1er
RMZT 1915 - 1918, 1er
RMTM 1916 - 1918) :
juin - juillet 1915 : 2e bataille d’Artois, septembre - décembre 1915 : 2e bataille de Champagne, février - mars - avril 1916 : bataille de Verdun, juillet - août 1916 : bataille de la Somme, novembre 1916 : bataille de la Somme, avril 1917 : 2e bataille de l’Aisne (Chemin des Dames), juillet 1918 : 2e bataille de la Marne, août 1918 : 3e bataille de Picardie, septembre - octobre 1918 : bataille de Saint-Thierry (bataille de Champagne et d’Argonne), octobre - novembre 1918 : bataille de la Serre. 1re division du
Maroc (7e RMTA 1914 - 1918, 4e RMTA 1914 - 1918) :
août - septembre 1914 : bataille de la Meuse, septembre 1914 : 1re bataille de la Marne, septembre 1914 - avril 1915 : 1re bataille de l’Aisne, mai 1915 : 2e bataille d’Artois, septembre - octobre 1915 : 2e bataille de Champagne, juillet 1916 : bataille de la Somme, mars 1917 : repli allemand, avril 1917 : bataille des Monts, août 1917 : 2e bataille offensive de Verdun, mai - juin 1918 : 3e bataille de l’Aisne, juillet 1918 : bataille du Soissonnais et de l’Ourcq (2e bataille de la Marne), août - septembre 1918 : poussée vers la position Hindenburg. 2e division du Maroc (4e
RMTA 1918, 2e RMTM 1918) :
août 1918 : 2e bataille de Noyon vers la ferme Quennevières et Puisaleine, l’Ailette, août - septembre 1918 : poussée vers la position Hindenburg, septembre 1918 : bataille de Somme-Py (bataille de Champagne et d’Argonne). _____ Source : Tome 10, Volume 2, des Armées Françaises dans la Grande Guerre
Après
l’Armistice du 11 novembre 1918
Les dernières créations de régiments
Tandis que commence la démobilisation, trois régiments sont encore créés sur le front occidental dans le courant du mois de novembre 1918 : 12e RMTA, 21e RMTA, et 15e RMTA Le 31 décembre 1918, on comptabilise 81 bataillons « de combat » hors bataillons de dépôts et bataillons d’instruction : -
Sur le front occidental,
63 bataillons
répartis dans 21
régiments de marche,
- En Afrique du Nord, 12 bataillons : 2 en Tunisie, 1 en Algérie et 9 au Maroc, - A l’Armée d’Orient, 4 bataillons arrivés début 1917 et début 1918. - Au Levant, 2 bataillons au sein du détachement français de Palestine et Syrie (DFPS). Dans le courant de l’année 1919, les régiments de marche sont progressivement réaffectés à trois grands commandements différents : l’armée française du Rhin, l’armée française d’Orient et le corps d’occupation du Maroc. Les troupes d’occupation des territoires rhénans, de la Sarre et de la tête de pont de Kehl., Armée du Rhin en octobre 1919 A partir du 1er décembre 1918, une partie des armées françaises franchit la frontière et entre en territoire allemand. A cette date débute l’occupation des territoires Rhénans, de la Sarre et de la tête de pont de Kehl. Sont concernés 13 régiments, soit 39 bataillons, dont 15 nouveaux en remplacement de ceux envoyés à l’Armée d’Orient L'Armée d’Orient Entre février et mai 1919, 24 bataillons font mouvement en direction de Marseille pour être envoyés sur le front d’Orient : - 12 bataillons sont affectés à l’armée du Danube. Le 1er juillet 1919, ils sont reconstitués en 4 régiments. 1 est dissous, 3 sont envoyés sur le théâtre du Levant entre novembre 1919 et février 1920. - 9 bataillons sont affectés à l’armée de Hongrie. Le 1er juillet 1919, ils sont reconstitués en 3 régiments : 1 régiment est dissous et les 2 autres envoyés au Levant fin octobre début novembre 1919.
- 3 bataillons sont affectés à la division de Turquie, qui devient le corps d’occupation de Constantinople (COC). Le 1er juillet 1919, ils sont reconstitués en un régiment, qui est envoyé sur le théâtre du Levant au m ilieu du mois de mai 1920. Le Maroc A partir du
début 1919, six régiments sont
successivement désignés pour aller servir au
Maroc et un septième régiment en 1920. 1920, vers la suppression des régiments de marche Au 1er janvier 1920, les dépôts des 9 régiments organiques algériens et tunisiens ont reformé leur régiment d'origine et 3 nouveaux régiments sont créés : 2 algériens et 1 tunisien. Au Maroc, 3 nouveaux régiments de marche sont également créés. Le 1er avril 1920, 3 nouveaux régiments sont créés en Algérie et envoyés à l'armée d'Orient courant mai 1920. Au 1er juillet 1920, on compte 43 régiments : 12 régiments organiques et 31 régiments de marche : 11
régiments de marche en France et à
l'armée du Rhin, soit 33 bataillons, Et donc un total de 132 bataillons ? (base régiments organiques en Algérie et en Tunisie à 3 bataillons ?). Le décret présidentiel du 10 juillet 1920 prescrit la dissolution des unités de marche et leur remplacement par des régiments autonomes. Ce changement s’effectue à partir du 1er octobre 1920. A l’issue de cette nouvelle remise à plat, on compte 42 régiments autonomes : 28 algériens, 9 tunisiens et 5 marocains : Nouvelle appellation des anciens régiments de marche de tirailleurs par théâtre d'opération au 1er octobre 1920 :
Observations en matière d’héritage A l'issue de ces diverses réorganisations, la transmission des inscriptions au Drapeau, décorations, citations, fourragères des régiments de marche s'avère à son tour complexe et n’a pas toujours rendu très lisible la filiation des régiments. - Les neuf premiers régiments organiques de 1914 reçoivent l’héritage du régiment de marche qu’ils avaient contribué à mettre sur pied (1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e RMTA), selon une logique de filiation organique. - Cet héritage est dupliqué selon une logique de filiation par le sang pour 8 de ces 9 régiments. Il y a filiation par le sang lorsque les différents bataillons constitutifs d’un régiment de marche sont ceux qui constituent le nouveau régiment. 1er
RMTA -> 1er RTA et 33e RTA Pour quatre régiments de marche 18e, 19e, 23e, 27e RTA, la filiation par le sang n’a pas été retenue. Ces quatre régiments ont envoyé leurs bataillons en Orient, où ils ont donné naissance à de nouveaux régiments, tandis qu’ils étaient reconstitués en France avec de nouveaux bataillons n’ayant pas combattu : - héritage dupliqué selon une logique de filiation organique et de filiation simple par changement d’appellation, la filiation par le sang n’ayant pas été retenue dans un cas : 6e RMTA -> 6e RTA et 39e RTA (filiation par le sang non retenue : 18e RTA), - héritage simple avec filiation par le sang : 13e RMTA -> 13e RTA 4e RMZT -> 16e RTT - héritage simple par changement d’appellation, pour lesquels la filiation par le sang n’a pas été retenue : 10e
RMTA -> 26e RTA (filiation par le sang non retenue : 23e RMTA), Sources
:
JMO des régiments et des grandes unités Historiques des régiments Les armées françaises dans la grande guerre Recueil d’historiques de l’infanterie française par le général ANDOLENKO HISTORAMA hors-série 10, Les Africains Carnets de la Sabretache : -
Numéro spécial année 1980,
consacré aux
« Tirailleurs Algériens et Tunisiens 1830-1964
»
Revues historique de
l’armée : N° 2/1951, 2/1952 et
4/1953 - Numéro spécial année 1991, consacré aux « Tunisiens et Français 1882-1962 » - N° 14, 2 e trimestre 1972, sur les « tirailleurs marocains 19 12-1920 » - N° 16, 1 er trimestre 1973, sur les « tirailleurs marocains 19 20-1929 » D'après Eric de Fleurian - http://www.les-tirailleurs.fr/ |