L'Amicale du
18e Régiment de Tirailleurs
Algériens œuvre pour la mémoire des
combats du
Régiment (organisation de
commémorations, actions
pédagogiques, publications, érection ou
rénovation de monuments, apposition
de plaques, …) et relaie
les
anciens au
sein du monde combattant.
Le parcours en mai-juin 1940 du
18e RTA, refusant jusqu'au dernier jour l'esprit de capitulation,
illustre la résistance héroïque de
nombreuses unités françaises, prêtes
à poursuivre le combat en Afrique
du Nord.
|
Téléhargez le
dernier Courrier des Blédards > ICI <
L'Amicale du 18e Régiment de Tirailleurs
Algériens
Vous présente ses
Meilleurs Vœux pour 2023
A très
bientôt !
Soutenez
notre
association
d’Histoire Vivante et de Tradition 18e RTA 1940 :
Association loi de 1901
déclarée, d'intérêt
général,
habilitée à délivrer des
reçus fiscaux dans le cadre des articles 200 et 238bis du
Code Général des Impôts.
La Nouba du 18e RTA en tête du défilé à Metz le 5 juin 1922
La photo a été prise à
l'occasion de l'inauguration du monument du Poilu de Metz en
présence des maréchaux Joffre et Foch.
Photo Agence Rol - Gallica
Mise en ligne des drapeaux des
régiments de tirailleurs
algériens
Le
site consacré aux tirailleurs
d'hier et d'aujourd'hui : http://www.les-tirailleurs.fr/
inlassablement
enrichi par notre général Eric de
Fleurian (Caïd II et Président de l'Amicale
Nationale des Anciens Tirailleurs), présente
désormais le
dernier drapeau détenu par
chaque régiment au moment
de sa
dissolution ou de sa destruction. Ce travail a
été
réalisé avec le concours du service
historique de la
défense (SHD) et pour l'infographie de Denis
Boullet.
Les AFGG en ligne sur
Mémoire des Hommes
Relation
générale et officielle des actions
menées par
les unités engagées dans le conflit, les 107
volumes
des Armées Françaises dans la Grande Guerre
(précis, annexes et cartes) sont accessibles sur
le site Mémoire des hommes :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
Le parcours du 18e RTA au Levant
(1919-1921 - 1925-1926)
Le parcours
du 18e RTA au Levant en 1919-1921 et 1925-1926 est en
ligne sur le désormais incontournable site
consacré aux tirailleurs
d'hier et d'aujourd'hui : http://www.les-tirailleurs.fr/ inlassablement
enrichi de jour en jour par notre général Eric de
Fleurian (Caïd II et Président de l'Amicale
Nationale des Anciens Tirailleurs), que nous remercions à
nouveau ici.
Toujours d'une précision chirurgicale, ce document
de synthèse retrace les deux séjours du 18e
Régiment de Tirailleurs Algériens au Levant de
novembre 1919
à janvier 1922 et de septembre
1925 à novembre 1926. C'est au cours de ce conflit
oublié que notre Régiment obtient notamment son
inscription au Drapeau : LEVANT 1921-1926.
100 ans de la création
du 3e RMZT, ancêtre du 18e RTA
Le 22 juin
1915, le 7e régiment de marche de zouaves (6e et
14e bataillons du 1er RZ et 6e
bataillon du 4e RZ), en secteur en Belgique à Boesinghe,
prend l’appellation de 3e régiment mixte de
zouaves et tirailleurs (RMZT) lorsqu’il perd un bataillon de
zouaves (6/4e RZ) avant de recevoir le 18 juillet un bataillon de
tirailleurs (3/4e RTI) venant du Maroc.
Par la suite, le 3e RMZT
reçoit en novembre 1917 le 7/6e RTA qui remplace le 3/4e RTT
et le 11/6e RTA qui remplace le 14/1er RZ.
Lorsque le 6/1er RZ est
remplacé par le 5/6e RTA, le 3e RMZT se transforme le 8 mai
1918 en 6e régiment de marche de tirailleurs
(5/6e RTA, 7/6e
RTA et 11/6e RTA).
Au cours de la Grande Guerre, le 6e RTA met ainsi sur pied deux
régiments de marche. Le premier 6e RMTA constitué
à la mobilisation de 1914 et dissous le 24 septembre 1914.
Le deuxième 6e RMTA constitué le 8 mai 1918 par
transformation du 3e RMZT.
Au printemps 1919, le 6e RTMA envoie à l'Armée
d'Orient ses trois bataillons (11, 5 et 7/6e RTA) qui forment, le 1er
juillet 1919, avec la CHR du 227e RI de Dijon, le 18e
Régiment de Tirailleurs Algériens.
Inscriptions
au Drapeau :
VERDUN 1916 / LES MONTS 1917
Décorations
:
Croix de guerre 1914-1918 avec et 1
étoile d'argent
->
Cet héritage n'est pas transmis au 6e RTA et
disparait de la mémoire.
6
& 7 juin 2015
Ailette 2015 -
75e anniversaire
de la Bataille de l'Ailette 1940
Nous
avons participé le 6 juin 2015 aux
Commémorations de la
Bataille de l'Ailette 1940, qui rendaient cette
année encore
hommage aux combattants de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique.
Soixante quinze ans jour pour jour après l'attaque
l'allemande, ces cérémonies se
sont déroulées dans
les différents villages qui furent le
théâtre des combats de mai-juin 1940 :
Besmé, Guny, Trosly-Loire et Manicamp,
où a durement combattu le 18e RTA en juin 1940.
22
avril 2015
Ravivage de la Flamme sous l'Arc
de Triomphe
Notre
Amicale
était une nouvelle fois ce 22 avril au
côté des
anciens Tirailleurs pour commémorer la bataille de
Kousseri au Tchad en 1900 menée par le
Commandant
Lamy. Nous accompagnaient en ces lieux
prestigieux
le Drapeau des Anciens
Combattants de Manicamp, commune de
l'Aisne,
où a durement combattu le 18e RTA en juin 1940.
31
décembre 2014
Le
parcours de la 87e DIA est en ligne
le parcours
de notre Division, la 87e DIA, pendant la
campagne 1939-1940 pour ce qui concerne les 17e et
18e RTA.
Ce document, réalisé avec le concours de notre
Amicale, est
accessible > ICI <.
A nouveau, nos très
sincères
remerciements au général Eric
de
Fleurian (Caïd II et
Président de l’Amicale Nationale des Anciens
Tirailleurs) pour ce travail de mémoire prodigieux.
11
novembre 2014
Deux
artilleurs coloniaux de la 87e DIA sortis de l'oubli
Ce 11 novembre 2014 a
été
l'occasion pour l'association 18e RTA 1940 de sortir de
l'oubli
deux artilleurs coloniaux Morts pour
la France le 5 juin 1940 à Quierzy (Aisne) au cours de la
bataille de l'Ailette : le Chef d'Escadron René Patier et le
Canonnier Marcel Levieil du 320e Régiment d'Artillerie
Coloniale Porté de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique
...
24 septembre 1914, le 6e RMTA
est dissous
Après seulement
quelques semaines de guerre, pour faire face aux pertes
liées aux
premiers
combats (bataille de Charleroi, bataille de
Guise, bataille de la Marne, bataille de l’Aisne
dans la région de Cuts et Caisnes), le 6e
RMTA, en secteur dans la région de Tracy-le-Mont (Oise), est
dissous le 24 septembre 1914 et ses deux bataillons
(1/6 et 4/6) fusionnent
en un seul, le 4/6e
RTA, versé au 2e
RMTA de la 37e
DI.
Le 2e
RMZT, dont faisait partie le 3/6e
RTA, également en secteur dans la région de
Tracy-le-Mont, est dissous le 1er octobre 1914 et fusionne avec le 1er
RMZT dans
un nouveau
régiment : le Régiment de Marche de Tirailleurs
de la Division Marocaine.
Au total, 6 des 37 bataillons de
Tirailleurs Algériens, Tunisiens et Marocains
envoyés en France en août 1914, qui constituaient
14 régiments de marche, sont dissous et au 1er
octobre 1914 et il n’y a plus en France que
31 bataillons de tirailleurs répartis au
sein de 11 régiments de marche.
Mobilisation
générale en Afrique du Nord
Dimanche 2 août
1914, premier jour de la mobilisation
générale
en Afrique du Nord, les réservistes
rappelés vont compléter les unités
d'active
du temps de paix et donner naissance
à de nouvelles unités de
réserve.
Le 19e Corps d'Armée (Algérie, Tunisie) met
immédiatement sur pied comme prévu les 37e
Division d'Infanterie (Oran et Constantine) et 38e (Alger et
Tunisie), composées de régiments de marche de
zouaves et de régiments de marche de tirailleurs
d'Algérie et Tunisie. Le Maroc met sur pied en
complément une Division de Marche avec des zouaves, des
tirailleurs et des coloniaux, et une Brigade de Chasseurs
Indigènes avec des tirailleurs marocains. Ce premier
contingent nord-africains envoyé en France début
août 1914 comprend 27 bataillons de tirailleurs.
Le 6e RTA de
Tlemcen, qui donnera naissance en 1919 au 18e RTA, compte
en août 1914 quatre bataillons : le 1er et le 4e constituent
le 6e
Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens
(RTMA) affecté à la 37e DI, le 3e bataillon
présent au Maroc oriental, intègre le 2e
Régiment Mixte de Zouaves et Tirailleurs de la
Division de
Marche du Maroc, le 2e bataillon reste au Maroc.
Le 6e RTMA embarque à Oran le 5 août 1914,
débarque à Sète le 8 et rejoint Arles
le 9 où il achève ses opérations de
mobilisation. Embarqué par voie ferrée, le 12, le
régiment, dirigé sur la zone de concentration de
la 5e Armée, débarque vers la
frontière belge dans les Ardennes pour être
engagé les 22 et 23 août 1914 dans la bataille de
Charleroi à Mettet.
Le 2e RMZT, constitué le 6 août 1914 au Maroc
oriental, fait mouvement par voie maritime, débarque
à Sète puis se rend par voie ferrée
jusqu’à Bordeaux pour y compléter ses
opérations de mobilisation. Les 21 et 22 août, il
fait mouvement par voie ferrée vers les Ardennes pour
être engagé les 27 et 28 août 1914 dans
la bataille de la Meuse, de Signy-L’Abbaye
à Domery puis à la Fosse à
l’Eau.
Au total, 37 des 45 bataillons de Tirailleurs Nord-Africains sont
envoyés en France en août 1914
et constituaient
14 régiments de marche.
2 août 2014
LE
site consacré aux Tirailleurs de l'Armée
d'Afrique
Mise en
ligne du désormais incontournable site :
Les
tirailleurs
d'hier et d'aujourd'hui : http://www.les-tirailleurs.fr/
Données
générales sur les régiments de
tirailleurs,
participation des régiments de tirailleurs durant la
1ère et la 2ème Guerre Mondiale, ...
Un grand merci
au général Eric de
Fleurian (Caïd II) pour cette initiative réussie.
9
juin 2014
Centenaire
de la naissance du Lieutenant Fernand
Charavin
Né le 9
juin 1914 à Lambèse-Tazoult (ville
militaire d'Afrique romaine dans la région des
Aurès près
de Batna, Constantinois), le
Lieutenant Fernand Charavin est l'Officier AMM du 18e RTA en
mai-juin 1940.
Il se distingue
au sein
du 18e RTA (comme beaucoup d'Officiers AMM le firent) à
Manicamp le 21 mai 1940,
à la Rue de Noyon le 6 juin, à
Orléans le 16 ( Lire
ci-dessous), puis au sein du 3e RTA à Monte
Cassino en janvier 1944, où il est blessé.
Le Lieutenant Fernand Charavin reçoit au cours de
la seule campagne de France
cinq citations ; une à l’ordre du Corps
d’Armée, deux à l’ordre de la
Division et deux à l’ordre du Régiment
et une sixième citation en Italie.
7
et 8 juin 2014
Commémorations des
combats de 1940 sur l'Ailette
Les
commémorations 2014 des combats de 1940 sur l'Ailette se
sont déroulées les samedi 7 et dimanche 8 juin
2014.
Soixante quatorze ans presque jour pour jour après l'attaque
l'allemande du 5 juin 1940, ces cérémonies
mettaient cette année à l'honneur les combattants
de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique (87e DIA) dans
différents villages qui furent le
théâtre des combats de mai-juin 1940 :
St-Paul-aux-Bois, Besmé, Guny, Trosly-Loire et bien
sûr Manicamp, où était
organisée la cérémonie la plus
importante.
28 mai 2014
La 3e Brigade
Légère Blindée à
l’honneur aux Invalides
Le 28 mai 2014, la 3e Brigade
Légère Blindée (3e BLB),
héritière de la
prestigieuse 3e Division d’Infanterie Algérienne
(3e DIA), était
invitée dans la cour d’honneur des Invalides
à Paris, à l’occasion
d’une cérémonie,
présidée par le Chef d’Etat-Major de
l’Armée de Terre,
le général Ract Madoux, dans le cadre des
commémorations du 70e
anniversaire de la libération du territoire.
La 3e BLB s’est illustrée en dernier lieu lors de
l’opération Serval au
Mali de janvier à mai 2013.
Sa devise : "Un seul but, la
Victoire !"
unit la 3e BLB à la 3e DIA qui libérait
il y a 70 ans Rome et
Sienne en
Italie, puis Marseille et Toulon avant de participer aux combats des
Vosges et de défendre Strasbourg puis de rejoindre
Stuttgart.
2014 est ainsi l’occasion pour la 3e Brigade de se souvenir
de
ces faits
d’armes qui ont valu à la glorieuse "3"
d’être la plus décorée de la
Seconde
Guerre mondiale avec la
1e Division
Française
Libre.
8
mai 2014
Les combattants de 1940 et
d'Afrique du Nord à l'honneur
En ce 8
mai 2014, 69e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, les
combattants de
1940 et d'Afrique du Nord étaient enfin à
l'honneur dans le message de Kader ARIF, Secrétaire
d’Etat
auprès du Ministre de la Défense
chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire.
Une première sans doute pour ce qui est
combattants de 1940, qui mérite d'être
soulignée, et une grande satisfaction pour tous ceux qui ne
cessent de rappeler que les
combattants de 1940 sont les premiers héros de
la résistance française.
Lire
le message
A
Clamecy (Nièvre),
le petit-fils d'Otmane
Ghouti
(282e RANA) à la
cérémonie du 8 mai
C'était aussi la
première fois, à Clamecy (Nièvre)
qu'un descendant
d’un des 43 africains, fusillés par les allemands
le 18 juin 1940,
participait aux commémorations du 8 mai.
Notre groupe de recherche a prêté son concours
pour identifier l'unité
(282e RANA) à laquelle appartenait l'un des
fusillés, Otmane Ghouti.
1er mai 2014
1994-2014, le 1er RTir a 20
ans
Le 1er mai
1994 à Epinal, en présence des
héritiers de
l'Armée d'Afrique, Légionnaires, Spahis, Zouaves
et
Artilleurs, le 170e
Régiment d'Infanterie, qui gardait le Drapeau du 7e
Régiment de
Tirailleurs Algériens, devenait le 1er Régiment
de Tirailleurs, officiellement recréé
sous le commandement du colonel Jean-Guy Gendras. Etait
égalemet présent Philippe
Séguin,
député-maire d'Épinal, à
qui
l'armée
française doit la présence dans l'ordre
de
bataille actuel de l'armée de
ce régiment,
héritier
des
traditions de toutes les unités de tirailleurs
algériens,
tunisiens et marocains dissoutes en 1964.
22
avril 2014
Ravivage de la Flamme sous l'Arc
de Triomphe
Notre
Amicale
était une nouvelle fois ce 22 avril au
côté des
anciens Tirailleurs pour commémorer la bataille de
Kousseri au Tchad en 1900.
Nous accompagnaient en ces lieux prestigieux
le Drapeau des Anciens
Combattants de Manicamp et le Maire de cette commune de
l'Aisne,
où a durement combattu le 18e RTA en juin 1940.
18 février 2014
Deux nouvelles plaques
en hommage aux soldats
musulmans
morts pour la France à la Grande Mosquée de Paris
Notre
Régiment figure sur la
plaque commémorative 1939-1945 (à droite)
inaugurée ce 18
février 2014 à la Grande
Mosquée de Paris, édifice construit
entre 1922 et 1926 en l’honneur des Musulmans Morts
pour la
France en 14-18.
« La nation
n’oublie aucun de ses
enfants tombés au champ d’honneur. A tous
Français d’origines, Français de
cœur et Français par le sang versé,
elle exprime le même respect, la même
reconnaissance. » Gaston Doumergue,
Président de la République lors de
l’inauguration en
1926.
11
novembre 2013
Les combattants de 1940
à l'honneur à Quierzy
A l'occasion
du 11 novembre 2013, Quierzy (Aisne) a entendu,
sans doute pour la première fois, les noms des trois
militaires de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique Morts
pour la France sur le territoire de la commune en juin 1940 :
Levieil
Marcel, Canonnier au 320e RACP,
Patier
René, Chef d'Escadron au 320e RACP,
Sendjesni
Mohammed, Tirailleur au 18e RTA.
Le village de Quierzy,
terre
d'histoire, s'est engagé dans la voie de
la mémoire de
1940
depuis plusieurs années déjà en
donnant à ses rues le nom de ses enfants
Morts pour la France en 1940.
31
août 2013
Les tombes de deux artilleurs de
notre 87e DIA dans l'oubli
Le
cimetière de Quierzy (Aisne) a l'honneur
d'abriter les
tombes du Canonnier Levieil Marcel et du Chef d'Escadron Patier
René
du VIIIe
Groupe du 320e
Régiment d'Artillerie Coloniale Porté,
Morts pour la
France le 5 juin 1940.
Les deux sépultures sont aujourd'hui anonymes et dans un
triste
état. Seuls quelques anciens se souviennent des
deux
tombes situées tout d'abord derrière
l'église, puis
déplacées non loin de
l'entrée du
cimetière où les deux hommes tombés
côte
à côte reposent
désormais pour que Quierzy se souvienne des combats
de juin
1940.
Avec le concours du Souvenir Français, il sera
bientôt
rendu à ces tombes la simple dignité qui leur est
due et
au village sa mémoire.
Lire ici
2
juin 2013
Manicamp
2013, 31 mai, 1er et 2
juin 2013
Une
édition 2013 exceptionnelle des commémorations des
combats de 1940 sur l'Ailette s'est tenue sous le soleil
de Maincamp (Aisne) ce premier weekend de juin 2013 ...
2
juin 2013
L'Historique du 18e RTA 1939-1940
L'Historique
du 18e RTA 1939-1940, édité par
l'Amicale a
été présenté à
l'occasion
des commémorations des combats de 1940 sur
l'Ailette.
Rédigé à partir du JMO
du
Régiment, cet ouvrage de 80 pages avec cartes est
disponible auprès de l'Amicale.
22
avril 2013
Ravivage de la Flamme sous l'Arc
de Triomphe
Notre
Amicale
était ce 22 avril au côté des
anciens Tirailleurs pour commémorer la bataille de
Kousseri au Tchad, menée en 1900 par le
Commandant
Lamy.
C'était également la
première fois
que venaient en ces lieux prestigieux les Drapeaux des Anciens
Combattants de Manicamp et de Bichancourt, communes de l'Aisne
où a durement combattu le 18e RTA en juin 1940.
1er janvier
2013
Insigne régimentaire du 6e RTA
Le
6e RTA de Tlemcen a 100 ans
En 1913,
étaient créés cinq nouveaux
régiments de Tirailleurs, les
5e, 6e, 7e, 8e et 9e, avec les bataillons engagés
au Maroc
qui s'étaient multipliés. Cette augmentation des
effectifs était rendue possible par la
conscription par tirage au sort des indigènes
algériens jusqu’alors recrutés par
engagement volontaire (Décret du 3 février 1912).
Lire
Les indigènes d'Algérie et le service
militaire
Issu du 2e RTA, le 6e donnera
à son tour naissance en 1919 au 18e RTA.
Le 6e RTA s'illustrera sur tous
les théâtres d'opération
jusqu'à sa
dissolution 1962 : Aisne 1914-1918, Champagne 1918,
Noyon 1918,
Maroc 1925-1926, Djebel Zaghouan 1943,
Indochine 1949-1954.
Son Drapeau est
décoré de la Croix de
Guerre 1914-1918 avec deux palmes et de la Croix de Guerre 1939-1945
avec
une palme et porte la fourragère aux couleurs de la
Croix de Guerre 1914-1918.
29
octobre 2012
Les
combats de 1940 sur l'Ailette
sur le site Picardie
1939-1945
Un article
consacré aux
combats de 1940 sur l'Ailette vient d'être publié
sur le
site de nos amis de Picardie 1939-1945. L'article est à
cette adresse :
Vous trouverez également sur ce site et son forum de
nombreuses informations sur la période 1939-1945 en Picardie.
30
septembre 2012
Sur
la ligne Chauvineau ... avec la famille Chauvineau !
Photo
18e RTA 1940
18e RTA
1940 était ce
30 septembre 2012 à Betz (Oise),
où Thierry Abran, professeur au collège
organise chaque année des opérations de nettoyage
de casemates de la ligne Chauvineau avec ses
élèves: http://aec-betz.over-blog.net/
Au programme
de ce millésime 2012
ensoleillé : inauguration de la rue de la Ligne Chauvineau
à Macquelines, présentation des ouvrages par
Thierry Abran, personnels en tenue, matériels et
véhicules de 1940, exposition sur la ligne Chauvineau, ...
et rencontre avec des descendants du général
Chauvineau !
Le 18e
RTA passe le 11 juin 1940 la Ligne Chauvineau vers
Ormoy-Villiers (Oise), où vont se dérouler de
violents
combats.
Tout sur la
ligne
Chauvineau sur le
site de Philippe Beuscart
30
septembre 2012
Les casemates "Barbeyrac" de la
Ligne Maginot dans l'Aisne
Au nord-est du
département de l'Aisne vers Hirson, la frontière
franco-belge fait
partie de la Ligne Maginot, qu'on appelle aussi Ligne Daladier, car
construite après le retour à la
neutralité de la Belgique en 1936. Ces
fortifications sont
indépendantes des secteurs voisins de Maubeuge et
des Ardennes.
C'est la 2e Région
Militaire (Amiens), commandée de 1933 à 1936 et
de 1939 à 1940 par
le général Barbeyrac de
Saint-Maurice (Marie-François, né en
1874), qui en assure la construction. Elles passent
à la déclaration de guerre
sous les ordres du Détachement d'Armée des
Ardennes puis de la 9e Armée
en janvier 1940.
Un autre général Barbeyrac de Saint-Maurice
(Maurice,
né en 1881) viendra dans l'Aisne en mai 1940 à la
tête de la
87e Division
d'Infanterie d'Afrique ...
Nombre de casemates "Barbeyrac" sont toujours visibles
dans la forêt de Saint-Michel.
1er
mars 2012
Le 6e RTA de Tlemcen,
département d'Oran
Le 18e Régiment de
Tirailleurs Algériens est
formé
en 1919 à partir de
bataillons du 6e RTA de Tlemcen. Dissous en 1926, il est
créé à nouveau
le 2 septembre 1939 au premier jour de la mobilisation
générale à
Maison-Carrée, département d'Alger, et Tizi
Ouzou,
Kabylie. Les cadres d'active proviennent principalement des 2e RTA de
Mostaganem
(division d’Oran) et 6e RTA de
Tlemcen (division d’Oran,). Les
réservistes proviennent pour leur part du recrutement
d'Alger, mais de part son numéro, le
régiment reste attaché à la
division d'Oran.
Tlemcen,
la porte du Méchouar
7
décembre 2011
170 ans des Bataillons
de Tirailleurs
Indigènes
Image
d'Epinal ...
C'est le roi
Louis-Philippe qui fait organiser l'infanterie indigène
d'Afrique par l' ordonnance
du 7
décembre 1841, qui constitue
l'acte de naissance officiel des Bataillons de Tirailleurs
Indigènes.
Ce texte prescrit la formation d’un bataillon de tirailleurs
indigènes à huit compagnies dans chacune des
trois
provinces de l’Algérie (Alger, Oran, Constantine).
Chaque
bataillon comptera au total 56 français, essentiellement
officiers, et 1.728 indigènes, dont 16 officiers (lieutenant
ou
sous-lieutenant).
L’article 3 de l’ordonnance précise
ainsi l’organisation de chaque bataillon : « Les
emplois de l’état-major et ceux du petit
état-major
seront exclusivement dévolus aux militaires
français. Il
en sera de même des emplois de capitaine, de sergent-major et
de
fourrier. La moitié des emplois de lieutenant et de
sous-lieutenant sera affectée aux Français,
l’autre
moitié demeurera réservée aux
indigènes. Le
commandement, même par intérim, d’une
compagnie ne
pourra jamais être exercé que par un officier
français. Dans les compagnies, les sergents, les caporaux,
les
tambours ou clairons et les tirailleurs seront tous
indigènes. »
Ce
type
de dispositions (emplois dévolus aux seuls
français,
quota) existe dès 1830 dans les
unités de
Zouaves, qui accueillent les indigènes avant la formation
des
bataillons de tirailleurs, et reste en vigueur
jusqu’à la
fin de la deuxième guerre mondiale. En 1939,
l'effectif
théorique des régiments de Tirailleurs
Algériens est de 67 officiers dont 9
indigènes, 317
sous-officiers dont 142 indigènes, 2.167 hommes de troupes
dont
1.836 indigènes, soit au total 2.558 hommes dont 1.878
indigènes (loi du 17 mars 1932).
La formation des
trois bataillons s'échelonne
à partir du 1er
janvier 1842 sur plusieurs
mois.
Le 2e Bataillon de la province d'Oran est
constitué à Mostaganem en septembre
1842. Il deviendra en 1856 le 2e RTA ...
Les Tirailleurs Indigènes seront de tous les
combats de
l'Armée Française à commencer par la
conquête de l'Algérie elle-même.
Hisotrique
des Tirailleurs Algériens
5
juin 2011
La première
commémoration de la Bataille de l'Ailette
La
première commémoration de la Bataille de
l'Ailette est organisée à
Alger le 5 juin 1941 par les amicales des trois
régiments
d'infanterie de la 87e DIA : le 9e Zouaves, le 17e et le 18e
Tirailleurs Algériens.
Les anciens du 9Z, 17e et 18e RTA, des 87e RA, 287e RAL, PAD 87, GRD
87, Génie et Transmissions 87, des compagnies du train, de
l'Intendance, de la Prévôté, de la
Justice Militaire, du Service de
Santé et du Service de l'Air sont invités
à commémorer l'anniversaire
de la Bataille de l'Ailette à 9 heures 30 au
carré militaire du
cimetière musulman d'El Kettar et à 11 heures en
l'église
Sainte-Marie-Saint-Charles de l'Agha avant une réception
en fin de journée dans les
salons de la Brasserie de l'Etoile en présence du Gal
Martin, qui commandait la division en 1940.
A la même heure, des messes sont dites à la
mémoire des morts de toutes
confessions de la 87e DIA dans les églises de Manicamp,
Saint-Paul-aux-Bois, Trosly-Loire, Guny, Sellens, Trosly-Breuil,
Blérancourt, Besmé.
1er
juin 2011
Les Croix de Guerre du 18e RTA
Le Journal
Officiel publiaient en juin 1941 les
listes des
citations individuelles pour fait
de guerre accordées à nos Combattants du 18e RTA
de 1940, citations
ouvrant droit au port de la Croix de Guerre : " une haute récompense,
distinguant le chef et le soldat qui se sont signalés au
feu, par une
action d’éclat caractérisée".
Pour mémoire, ces listes avaient
été
"révisées". En particulier les citations
accordées
après le 17 juin 1940 par les chefs favorables à
la
poursuite des combats avaient été
annulées. Nombre
de rectifications ont donc été
demandées à
la Libération. Certaines citations sont manquantes,
dont
celle du Caporal André Monna, obtenue sur l'Ailette.
Ceci étant rappelé, nous trouvons
déjà dans ces listes bien des noms connus ...
Dans la catégorie du plus grand nombre de citations obtenus
:
Lieutenant Fernand Charavin,
Officier AMM du Régiment : quatre Citations ; une
à
l’ordre du Corps d’Armée, une
(peut-être deux)
à l’ordre de la Division et deux à
l’ordre du
Régiment.
Lieutenant Maxime Viet,
Commandant de CA3 : quatre Citations ; trois à
l’ordre de
la Division et une à l’ordre du
Régiment.
Dans la catégorie des citations à l'ordre de
l'Armée, rang le plus élevé en 1940 :
Adjudant Marcel Molinier,
CA3 ?
Tirailleur
Franck Danga
Caporal Said
Djilali
Sous-Lieutenant
Paul Marquant, CA3
Capitaine
André Boigeol, Adjudant-Major du 3e Bataillon
Sergent
Emilien Roy
Sous-Lieutenant
Amar Illoul, 2e Compagnie
Lieutenant
Henri Couplan, Corps Francs puis Peloton Motos
Caporal
Mohamed Belkadem
Tirailleur
Ali Ridane
Capitaine
Honoré Pin, 5e Compagnie, Mort pour la France
Adjudant
Auguste Léger
Lieutenant
Robert Marmissolle, 2e Compagnie
Sous-Lieutenant
Luigi, 1er Bataillon
Sergent Henri
Solal
Adjudant Elie
Montanne
Lieutenant
Jean Bruneteau, 7e Compagnie puis Adj-Maj 2e
Bataillon
Médecin-Capitaine
William Goeau-Brissonnière
Tirailleur
Messaoudj
...
22
avril 2011
22
avril 1900, Bataille de Kousseri
11 mai 1944,
Bataille du Garigliano
Une
année sur deux, les anciens tirailleurs se
rassemblent le 22 avril
à Paris pour commémorer la bataille de
Kousseri, l'année suivante ils vont au
1er Régiment de Tirailleurs d'Epinal commémorer
la bataille
du Garigliano.
La bataille de Kousseri
au Tchad le 22 avril
1900, marque une étape décisive de
l’expédition transsaharienne du 1er
Régiment de Tirailleurs Algériens,
menée par le commandant Lamy, visant
à créer un grand empire français en
Afrique avec le lac Tchad pour centre. Les tirailleurs
atteignent l’Oubangui en 1900, après
avoir parcouru
plus de 2.000 km en deux ans. La capitale du Tchad, actuelle
N'Djaména, s'appelait Fort-Lamy jusqu'en
1973, en souvenir du commandant Lamy
décédé à Kousseri.
La bataille
du Garigliano
en Italie, qui se déroule
en mai
1944, décide du succès de la campagne
d’Italie, en même temps
qu’elle manifeste
aux yeux des Alliés la renaissance de
l’armée
française. Alors que l’avance des
Alliés se
trouvait bloquée au Monte Cassino, le Corps
Expéditionnaire Français du
général Juin,
essentiellement formé de tirailleurs, contourne
la position par le nord en franchissant la rivière du
Garigliano
et en s’infiltrant à travers les
massifs escarpés des Apennins,
réputés infranchissables.
Les tirailleurs nord-africains, accoutumés
aux rudes marches en montagne, qui venaient de faire la preuve
de
leur efficacité lors des combats du
Belvédère en
janvier 1944, permettent le succès de la manœuvre,
qui
ouvre aux Alliés la route de Rome.
11 mai 2011
L'esprit
Tirailleur
Le 1er
Régiment de Tirailleurs
recréé
en 1994 à Epinal est
l’héritier des 37 régiments de
tirailleurs nord-africains, dissous pour les derniers au
début des années 60.
Au cœur de cet héritage, l’esprit
tirailleur repose sur un ensemble de valeurs : le respect des coutumes
d’autrui (la « Caïda »), la
chance que l’on sait provoquer (la « Baraka
»), la justice (la « Chraa »),
l’esprit guerrier et le courage au combat (le «
Baroud ») et un soupçon de fatalité (le
« Mektoub », l’acceptation de ce qui nous
dépasse).
Les traditions sont vécues à tous les
échelons du régiment, puisque chacune de
ses compagnies et sections est jumelée
avec un ancien régiment de tirailleurs, dont elle
perpétue les traditions et entretient les liens avec les
amicales d’anciens tirailleurs qui lui sont
rattachées (1e SAC pour le 18e RTA).
A son arrivée au régiment, chaque tirailleur
reçoit son « baptême
» au cours duquel sont évaluées ses
connaissances en matière d’histoire et de
traditions.
C’est également avec fierté que les
tirailleurs perpétuent cet héritage, notamment
incarné par sa Nouba, formation musicale portant la tenue
traditionnelle des tirailleurs avec son
bélier-mascotte.
Ces traditions rayonnent chaque année en mai avec un
éclat particulier à l’occasion de la
fête régimentaire du Garigliano, où les
tirailleurs rendent hommage à leurs anciens.
Photo
1er RTir
Le bélier, le bouc
et le mouflon constituent les mascottes
traditionnelles des tirailleurs nord-africains. Recrutés
principalement
parmi les bergers et les montagnards, ceux-ci
considéraient ces animaux comme symboles de puissance, de
détermination
et de virilité, autant de qualités essentielles
du guerrier.
La mascotte avait également pour fonction essentielle de
leur apporter
la « baraka », la chance au combat.
Héritier des régiments de tirailleurs
nord-africains, le 1er RTir perpétue cette
tradition au travers de Messaoud, nom qui
signifie « le chanceux ».
10 octobre 2010
Insigne régimentaire du 2e RTA
Le
2e RTA de Mostaganem a 155 ans
Le 18e RTA descend des
2e et 6e RTA. Tous trois appartiennent à la
Division
d'Oran.
Notre Régiment
est en effet constitué en 1919 à partir de trois
bataillons du 6e RTA de Tlemcen envoyés en Hongrie.
Le 6e RTA a lui même constituée en 1913
à partir de bataillons du 2e RTA de Mostaganem
envoyés au Maroc.
Le 2e RTA, a été créé
officiellement par décret impérial du 10 octobre
1855 à partir du 2e Bataillon d'Oran, dont
l'orgine remonte à la conquête de
l'Algérie. Le 2e RTA s'illustrera sur tous
les théâtres d'opération
jusqu'à sa
dissolution 1962 : Laghouat 1852,
Sébastopol 1854-1855,
Solférino 1859,
San Lorenzo 1863,
Champagne 1915,
Verdun 1916,
L'Aisne 1917,
Picardie 1918,
Tunisie 1942-1943,
Indochine 1947-1954,
AFN 1952-1962.
Son Drapeau est
décoré de
la Croix de la Légion d'Honneur en 1902,
de la Médaille Militaire en 1919,
de la Croix de Guerre 1914-1918 avec 6 palmes, de la
Croix de Guerre 1939-1945 avec 1 palme. Il reçoit encore une
Citation à l'Ordre de l'Armée en 1951
et a le droit au port de la fourragère à
la couleur de la Légion d'Honneur.
La Marche des Tirailleurs et le Monument aux Morts de Mostaganem
relatent l'exploit des « Turcos » à
Froeschwiller le
6 août 1870. Entre Woerth et Reichshoffen, les Tirailleurs du
2e
Régiment de Tirailleurs Algériens
chargèrent les
canons prussiens et furent anéanti à
90%.
15
septembre 2010
L'Amicale
du 18e
Régiment de Tirailleurs Algériens a 72 ans
L'Amicale du
18e
Régiment de Tirailleurs
Algériens est constitituée le 15 septembre 1940
à
Alger. Son siège est au Café Glacier Square
Bresson.
Le premier bureau de l'Amicale est présidé par le
CNE
Goeau-Brissonnière (Médecin-Chef), vices
présidents CNE Bure (commandant la 10e Cie) et CNE
Castaing
(officier AMM).Dès leur retour en
Algérie, les
anciens du Régiment entendent venir en aide aux familles des
camarades
tombés à l'ennemi ou prisonniers puis de faire
reconnaitre leur participation aux durs combats de la campagne de
France depuis l'Ailette jusqu'au dernier jour des
hostilités.
L'Amicale
de 1940 s'engage
pareillement dans les
Comités
des Amitiés Africaines pour venir en aide
aux prisonniers et aux blessés du
Régiment et préparer l'avenir ...
70 ans
après,
l'objectif de l'Amicale reste de faire
reconnaitre la participation du 18e RTA aux durs combats de la
campagne de
France.
7
mai 2010
Le Monument aux Morts de
Mostaganem
La
municipalité de Mostaganem, département d'Oran,
décide en 1911 de
rendre hommage au 2e Régiment de Tirailleurs
Algériens, qui s’est illustré pendant
la
campagne de Crimée ainsi qu’à
Froeschwiller en août 1870. Le socle, en pierre de taille de
trois mètres de haut et les bas reliefs le ceinturant,
qui rappellent les actions glorieuses des enfants de
Mostaganem morts pendant la grande guerre, est
achevé en 1921. Le monument prend alors
place
devant la nouvelle mairie, au bout de l'avenue du 1er de
Ligne.
Après 1945, une plaque
à la mémoire des
mostaganémois
tombés au cours de la seconde guerre mondiale
est apposée sur le
socle.
Au moment de l’indépendance de
l’Algérie,
la statue est rapatriées sur Marseille,
où elle
est entreposée dans l'anonymat au camp de
Sainte-Marthe jusqu’en 1973. Elle rejoint cette
année
là l’Ecole d’Application de
l’Infanterie de
Montpellier, face au Musée de
l’Infanterie et
reçoit en 1980 deux plaques sur lesquelles sont
gravées :
"A la gloire du 2e Tirailleurs" et "Aux enfants de Mostaganem morts
pour la France".
Depuis 2010, la statue a rejoint la place d'armes du 1er
Régiment de Tirailleurs d'Epinal.
23
août 2009
La mobilisation
des autobus en 1940
Les archives
de la RATP (Aligre-Gare de Lyon) possèdent la
célèbre
aquarellle du non moins célèbre
Albert Brenet,
réalisée en mars 1940,
qui représente des tirailleurs
nord-africains
débarquant d'autobus de la
Société des Transports en Commun de la
Région Parisienne (STCRP)
réquisitionnés. Comme lors du
précédent conflit mondial, à partir du
23 août 1939, mille quatre cent cinquante
véhicules sont ainsi
réquisitionnés, sans compter les sept cents
autobus destinés à acheminer les populations
civiles vers les gares de Paris pour être
évacuées.
22
mars 2009
Le Douk-Douk,
couteau de poche national
de l'Algérie en 1939
Inventé en 1929 par
Gaspard Cognet,
coutelier à Thiers, le Douk-Douk, avec ses versions
El
Baraka, Sahara, ... pour l'Afrique du Nord,
est le "couteau de
poche
national" de l'Algérie en 1939, toujours
disponible. Indispensable donc !
22
mars 2009
Le
Blida ... des champenois
En Champagne, on appelle ce
petit
verre (10 cl) un Blida. Il est identique aux verres dans
lesquels on
sert le thé à la menthe en Afrique du Nord
et doit son
nom à la ville, située dans le
Département
d’Alger, vers laquelle les verreries de Reims
expédiaient
flûtes, coupes à champagne et autres verres
traditionnels,
dont des verres à thé conformes aux habitudes
locales.
Pratique et robuste, il est devenu depuis le verre
à
Champagne le plus utilisé par les champenois. Plus petit
qu’une coupe ou qu’une flûte, moins
fragile,
il permet de partager une bouteille en toutes
circonstances.
16
avril 2008
La musique
Chaâbi
Née au milieu des
années 1920, la musique
Chaâbi, d'influence berbère,
andalouse,
flamenco et chants
religieux est inventée par Hadj M’ahmed El Anka
(1907-1978).
Cette musique nouvelle et populaire – «
chaâb » signifie peuple – touche
principalement la Casbah
d’Alger.
Elle a été aussi nommée « le
Blues de la Casbah » ou « le jazz de
l'Afrique du Nord », en référence
à sa composition qui permet beaucoup
d'improvisations et de libertés musicales.
Un groupe de musiciens juifs et musulmans « El
Gusto » séparés par l'histoire
il y a
cinquante ans est aujourd'hui à nouveau
réunis pour
faire partager sa passion : la musique
Chaâbi.
El
Gusto Orchestra Of Algiers
23
aoûtl 2010
Apéritif
à base d'anis étoilé ou badiane,
emblématique des pieds noirs.
Les marques les plus
connues d'anisette sont :
- Gras,
Alger,
- Phénix,
Oran,
- Cristal Limiñana,
Alger
- Super
Anis Galiana, Oran.
Le plus souvent incolore, l'anisette ne contient pas de
réglisse à la différence des pastis.
On trouve des boissons anisées dans tout
le pourtour
méditerranéen ; en Grèce :
l'Ouzo, en
Turquie, Arménie, ex-Yougoslavie : le Rakı, au
Liban, Syrie, Jordanie, Israël : l'Arak ;
en Italie : la Sambuca ;
en Espagne : l'Aguardiente, l'Anis, le Chinchon, la Cazalla,
...
De
Cristal à Phénix ... | L'usine
Gras d'Arcueil
Régime de Vichy
La
loi du 23 août 1940 interdit les
apéritifs anisés à base
d'alcool dans la cadre de la lutte contre l'alcolisme : "Notre
vaste et merveilleux empire colonial lui-même n’est
pas à l’abri du
fléau de l’alcoolisme qui commence à
l’envahir. La race dépérit,
s’abrutit, la dénatalité
s’accroît, le pays va à sa perte."
L'Amer d'Afrique
Le Picon
n'est pas originaire du nord de la France
mais d'Algérie,
où il a
été élaboré en
1837 comme un
médicament par un jeune cavalier de
l’armée
française, Gaëtan Picon, qui met
au point son Amer avec des ingrédients locaux
: écorce d’orange, gentiane, quinquina.
La boisson s'appelle tout d'abord Amer Africain puis Amer
Picon et
se consomme
additionné d’eau et plus
tard d’eau de Seltz.
Plus tard, le Picon se consomme chaud en grog ou avec de la
bière.
Un site tout simple
consacré à l'Algérie :
Langue,
Pâtisserie, Musique, Vins, Arts, Plats, Tourisme,
...
http://mon.algerie.voila.net
Juan
Bastos était un fabricant de cigarettes
installé à Oran, dès le
début de la conquête de
l’Algérie.
L’affaire est ensuite reprise
par
ses fils qui vendaient leur tabac notamment à
l’armée française bien
avant 1914.
La forme et la couleur du paquet de cigarettes devaient alors
ressembler à un paquet de cartouches de fusil, car les
militaires
stationnés en Afrique du Nord ont commencé
à employer le mot « Bastos »
pour désigner les paquets de cartouche, puis la cartouche
elle-même.
Au
cours de la Première Guerre mondiale, Bastos continue de
fournir tabac
et cigarettes aux troupes sur le front en métropole et le
terme devient
dès lors alors largement diffusé au sein de
l’armée française.
Les Timbres Poste
Algériens
Sans doute
tous les timbres postes d'Algérie depuis 1924 et plus encore
...
Algérie
Philatélie
Le Pataouète
Le
Pataouète, c’est le parler populaire des
Européens en
Algérie française,
empruntant des mots venus de toute la
Méditerranée : arabe, espagnol,
maltais, italien, avec sa syntaxe propre et ses gestes, issus du mime,
indispensable au début pour communiquer dans le
mélange des cultures
venues de toute la France mais aussi de l’Europe du sud.
Au début du XXe siècle,
l’écrivain Musette, de son vrai nom Auguste
Robinet, est l’un des premiers à écrire
cette langue naissante dans les
aventures de son héros algérois Cagayous. Edmond
Brua lui emboîte le
pas dans les Fables Bônoises et la Parodie du Cid, mais aussi
Gilbert
Espinal avec ses Chroniques Oranaises, ou encore Geneviève
Baïlac dans
la Famille Hernandez, … Albert Camus
n’hésite pas à utiliser le
Pataouète dans ses œuvres.
En 1962,
l’ouvrage universitaire d’André
Lanly, Le français d’Afrique du Nord, apporte au
Pataouète la
consécration linguistique. Un Dictionnaire
pataouète voit le jour en
1992.
Bien après la disparition de
l’Algérie française, sa langue
continue de s’exprimer dans les livres de Roland Bacri,
Robert Castel,
Fulgence ou encore Daniel Saint-Hamont, l’auteur du roman Le
Coup de
Sirocco porté à l’écran par
Alexandre Arcady. Le cinéma exploite
d’ailleurs abondamment le filon pied-noir avec à
des acteurs comme
Robert Castel, Marthe Villalonga ou Roger Hanin.
Si le pataouète est la langue des Européens
d’Algérie des faubourgs et du bled, il faut aussi
mentionner l’existence du Sabir des champs, parler des
Arabo-Berbères pratiquant la langue
français.
2
septembre 2009
Joyau de l'empire colonial
français, l'Algérie a été
conquise à partir de 1830. Il s'agit à
l'origine d'une
expédition punitive (entreprise par Charles X) pour
débarrasser la mer Méditerranée des
pirates barbaresques qui l'infestent depuis trois siècles et
dont un des repaires était le port d'Alger.
C'est ensuite au nom de l’émancipation des
peuples qu'est entreprise la conquête : la
France
a le devoir de libérer les peuples du joug de la tyrannie
(ottomane en l'epèce), de les émanciper pour en
faire des citoyens, de leur apporter le progrès (comme jadis
les Romains aux Gaulois) :
dispensaires, hôpitaux, voies ferrées, routes,
ports, écoles, lycées, ... avant
de s'effacer ensuite comme un tuteur qui a rempli son
rôle.
Il y a bien aussi quelques considérations
économiques : l'Afrique du Nord a été
fertile et prospère sous l'empire romain, elle peut le
redevenir grâce à la France.
La Mère Patrie y gagne enfin une armée nombreuse,
entraînée et aguerrie par la conquête de
vastes territoires.
L'empire
colonial français est en 1939 à son
apogée : deuxième plus vaste du
monde,
présent sur tous les continents. Les terres sous
souveraineté française s'étendent,
métropole comprise, sur plus de 13 000 000 de km²
et comptent plus de 110 millions d'habitants.
A partir de 1938, la France s'est lancée dans une politique
de redressement national, sursaut caractérisé
notamment par une reprise importante de l'armement. Daladier se
rend début 1939 en Afrique du Nord pour
rappeler qu'en cas de conflit la France n'est pas seule et peut compter
sur les ressources de son Empire, fidèle, prêt
à mobiliser ses populations, européennes
et indigènes, au service de la métropole
comme il a pu le faire lors du premier conflit mondial, et que
malgré les difficultés des années
1930, la France reste une grande puissance grâce à
son Empire face à l'Allemagne qui en est
dépourvue.
Rien ne transparait dans les manuels d'avant-guerre, les
publication officielles autour du centenaire de
l'Algérie
en 1930 ou de l'Exposition coloniale de 1931, sur la
répartition agraire ou l’assimilation
(égalité des droits) toujours
attendues par 90% de la population de l'Algérie.
Enseigner
l'Algérie
L’idéologie
coloniale française
5
juillet 2009
La ligne Maginot Aquatique
Notre
Régiment est affecté en mars-avril 1939 dans le Secteur Défensif de la
Sarre, où il avait
été décidé lors de la
construction de la ligne Maginot de ne pas installer
d’ouvrages défensifs, le Land de
Sarre étant administré avant
1935 par la Société des Nations. :
c’est la fameuse trouée de la Sarre. Les
stratèges français
avaient néanmoins opté pour un discret
système
d'innondations, on parle dès lors de ligne Maginot
Aquatique.
Après le retour de la Sarre à
l'Allemagne, on construit entre 1935 et 1938 des
blockhaus et des
obstacles anti-chars, ainsi que des casernements à
Lixing-lès-Saint-Avold, Barst, Leyviller,
Saint-Jean-Rohrbach, Puttelange, Sarralbe, Oermingen et Sarre-Union.
Lors de la déclaration de guerre, les effectifs sont
pléthoriques dans la trouée de la Sarre,
on y compte pas moins de 7 divisions.
Le 14 juin 1940, tandis que Paris, déclaré ville
ouverte tombe aux mains des allemands, et que le repli
général enfin ordonné par Weygand doit
se faire au soir, les allemands lancent
l’opération
« Tiger » entre Sarreguemines et Saint-Avold, point
réputé le plus faible du dispositif.
Malgré une écrasante
supériorité
numérique, les allemands ne perceront pas et au terme de
cette
journée, ils perdent 1 200 hommes et 4 000
blessés. Du coté
français on dénombre 750 morts et 1 800
blessés.
Et
la Ligne Maginot s'embrasa
14
juin 2008
Les Officiers des
Affaires Militaires Musulmanes
Képi
et pattes de collet bleu outre-mer des Interprètes - 1937
" Du
fait de
la rapide évolution du
monde musulman et de
l'importance sans cesse grandissante prise par les
éléments
nord-africains dans
l'organisation de la défense nationale", le
gouvernement
Daladier crée, par décret du 14 juin
1938,
le Corps des Officiers des Affaires Militaires
Musulmanes
(A.M.M.) par changement d'appellation du Corps des Officiers
Interprètes, termes qui semblaient confiner ces conseillers
indispensables, d'un niveau de culture générale
élevé, dans un rôle de
traducteur.
Le Corps des AMM, est donc l'héritier du Corps des
Interprètes de
l'Armée d'Egypte de 1798 et de
l’Armée d’Afrique de 1830. Il
est composé
de
spécialistes
de
la
langue
arabe
et
du monde muulman, recrutés par concours,
et constitue avec le Comité
des Amitiés Africaines,
l'autre grande illustration de la politique musulmane de la France
à la fin des années
30, fondée sur la conviction de
l'interdépendance entre le moral des
tirailleurs et celui du milieu civil qui les entoure et dont ils sont
originaires.
Chaque régiment "indigène" possèdait
son Officier AMM. Parlant et enseignant l'arabe, ayant
étudié la sociologie musulmane, il est
l'interprète
du commandement auprès des indigènes et des
indigènes auprès du
commandement, apportant aide et réconfort tout
en permettant au commandement une connaissance profonde de
l’unité.
Quarante deux officier AMM sont envoyés en
métropole en 39-40, plus du tiers de l'effectif de
l'époque (120).
L'Officier A.M.M. du 18e RTA à la mobilisation est le
Capitaine René Castaing jusqu'en mars 1940. On le retrouvera
en novembre 1942 en Algérie auprès du
général de Montsabert, ancien du 9e Zouaves, qui
prend
fait et cause pour le débarquement
américain en neutralisant les troupes
hésitantes.
Lui
succède le Lieutenant Fernand Charavin, qui se
distinguera
au sein
du 18e RTA (comme beaucoup d'Officiers AMM le firent par leur
courage et leur allant) à Manicamp le 21 mai 1940,
à la Rue de Noyon le 6 juin, à
Orléans le 16 ( Lire
ci-dessous), puis à Monte
Cassino en 1944 !
Transformé
en
corps
civil
par
loi
du
15
avril
1941, le Corps des A.M.M. est remilitarisé
en
1942
et
réorganisé
par
décret
du
14
juin
1948 avant de dispaitre au début des
années 1960.
Site
de l'ANOCR
14
juin 2008
Le Manuel du
Professeur Soualah
Personnalité marquante, Mohammed Soualah (1873-1953) est
né à Frenda, Oranais, dans une famille de paysans
et sort
de l'Ecole Normale de la Bouzaréah en 1893. Docteur
ès
Lettres, Professeur Agrégé de
l'Université,
naturalisé français et marié
à une
métropolitaine, il enseigne la langue arabe au
Lycée
d'Alger, à l'Ecole Supérieure de Commerce
d'Alger,
à l'Institut Agricole d'Algérie de Maison
Carrée,
...
Engagé volontaire durant la 1ère Guerre
Mondiale, Soualah est nommé à la
tête des
Affaires Indigènes du 19e Corps d'Armée.
Rendu à la vie civile, il milite
pour l'amitié
franco-musulmane au sein des « Amitiés Africaines
»
et de sa maison des anciens soldats, le « Dar El Askri
».
Pédagogue de qualité, le Professeur Soualah est
l'auteur
de nombreux ouvrages de grammaire, méthodes et cours
d'arabe,
d'une importante étude sur « La
Société
Indigène de l'Afrique du Nord » et d'un
célèbre Manuel
Franco-Arabe
à l'usage des Militaires de l'Afrique du Nord,
réédité jusque dans les
années 50.
Le précieux manuel comprend notamment vingt-sept chapitres
illustrés relatant les principales étapes de la
vie du
conscrit indigène de l'arrivée à la
caserne
à la compagnie en marche en passant par la
cuisine en
campagne. Le 27e chapitre est consacré à des
notions
de sociologie nord-africaine : les principales
catégories
d'indigènes, la religion, les us et coutumes.
L'épopée du
Lieutenant Charavin
Le
Lieutenant Fernand Charavin est l'Officiers AMM du 18e RTA en
mai-juin 1940, après plusieurs
années à
la Compagnie Saharienne des Ajjer à Fort
Polignac, Territoire des Oasis, à 1 700
kilomètres
au sud-est d'Alger.
Le
21 mai 1940 sur l'Ailette, le
Régiment est appelé au secours du Groupe de
Reconnaissance de Division (GRD) à Manicamp.
Le Lt Charavin est envoyé en avant et fait sa
liaison avec le Cne de Ballincourt, commandant le GRD, sous un feu
violent et le trouve
dans une situation critique, du terrain et du matériel ont
été perdus,
il ne reste que 15 Spahis menacés d'être
encerclés. "Nous ne tiendrons
pas 10 minutes" lui lance de Ballincourt.
Devant l’urgence, le Lt Charavin se porte en moto
(Motocycliste
Brussette) à la rencontre de la 9e Cie du Cne Boigeol
arrivant à pied de Blérancourt.
Il réquisitionne une camionnette de l’Intendance
et achemine au plus
vite la section d’avant-garde de la 9. Cette initiative sauva
la
situation.
Le GRD ainsi renforcé à temps peut maintenir ses
positions. Boigeol
arrive et monte aussitôt une attaque vigoureuse, qui rejette
l'ennemi
au delà du canal au cours d'une action d'éclat
collective rétablissant
la position et récupérant le matériel
perdu. Il n'y a qu'un blessé au
cours de l'action.
Le 6 juin, au deuxième jour de l'attaque allemande, le PCRI
de la Rue de
Noyon est dégagé par une contre-attaque,
mais
la patte d’oie de la Rue de
Noyon, est fortement occupée par
l’ennemi tenu en
respect par une section de
la 5e Cie du 17e RTA. La défense de la Rue de Noyon
a été complétée
à la sotie ouest
par deux section de la 5e Cie du 17e RTA. Le Lt Charavin
accompagné
du
tirailleur Brussette, est envoyé par le Cne Goiffron
coordonner
l’action de
ces différents éléments en liaison
avec le Lt Luigi. Le PA du Lt Luigi
est déjà à demi encerclé
lorsque Charavin y parvient vers 16 heures. Il est soumis
à cet instant à un tir violent de minen et
attaqué par des
éléments d’infanterie
repoussés à coup de grenades. Charavin
réussit à
faire liaison avec le GM du III/18 du Sgt Sabatier également
encerclé
et à revenir rendre compte de sa mission.
Le Lt-Col Clerc décide de faire replier la section Luigi et
le GM
Sabatier
sur le PCRI. Brussette est volontaire pour retourner porter cet ordre
et réussit à faire exécuter sous le
feu ce repli par le seul itinéraire
encore libre.
Le 16 juin, une voiture de liaison avait
été mise à la
disposition du Chef
de Bataillon Albine (19e BATS) avec le Lt Charavin et le S-Lt Rey.
Après avoir été
libérée par le Cdt
Albine, cette voiture prit la direction d'Orléans sous les
ordres
oraux du Chef de Corps. Les officiers qu'elle transportaient
furent faits prisonniers aux environs de Pithiviers. Le
Lieutenant Charavin, emmené par une auto blindée
allemande
jusqu'à Orléans, réussit à
s'échapper dans cette ville.
Historique
1939-1940 du 18e RTA
Portrait
du Lt Chararvin
Les
Affaires Musulmanes
Les
Affaires Musulmanes ne
concernent pas
seulement les questions religieuses. En Algérie, les termes
"arabes", "indigènes" puis "musulmans"
désignent les populations ne
possédant pas la
pleine nationalité française.
Dès le
début de la conquête de
l'Algérie se pose la question des relations avec
les populations locales. Le
traité de
capitulation de la Régence d'Alger du 5 juillet 1830
engage en effet la France à préserver les lois,
les propriétés et la religion de ces
populations. On parle alors des Affaires Arabes.
Le corps expéditionnaire
français possède dès l'origine un
cabinet arabe constitué d'interprètes et
d'employés indigènes. Dès 1833, sur le
même principe, les
Bureaux Arabes du capitaine Lamoricière
sont chargés des rapports avec la population
population et de l'administration du pays.
En 1844, le
général
Bugeaud rappelle l’engagement de la
France : “ ayant
fait sentir sa force et sa puissance aux tribus de
l’Algérie, elle doit désormais faire
sentir sa bonté et sa justice.”
Les officiers des Bureaux Arabes, investis d'une
mission
civilisatrice, ont aussi pour but d'apporter le
progrès et l'émancipation et doivent
souvent défendre les intérêts
des
indigènes, privés de
leurs terres, face
aux européens de plus en plus
nombreux à s'installer en Algérie.
Après 1870, la
plus grande partie du territoire
algérien
passe à
l'administration civile et le Service des Affaires Indigènes
(AI), organisation militaire chargée de
l'administration et de la sécurité, ne conserne
que les
Territoires du Sud.
A la veille de la
première guerre mondiale, en 1911, la
France crée la Commission
Interministérielle des Affaires
Musulmanes (CIAM), qui
s'intéresse tout particulièrement aux
questions des musulmans dans
l'Armée française et à
la propagande islamique de l'axe germano-turc, ...
Après la guerre,
elle se penche notamment sur l'immigration, la
culture, l'enseignement, les hôpitaux, les
mosquées, les cafés maures.
A la veille de la
seconde guerre mondiale, la
France se préoccupe à
nouveau des musulmans, dont a besoin son
armée, face
à la menace des propagandes nationalistes et
allemande. La création
du Corps des Officiers des Affaires Militaires
Musulmanes en 1938
est une illustration de cette politique.
Lire, Cdt Pascal
Le Pautremat, Le
rôle de la Commission
Interministérielle des Affaires Musulmanes dans
l’élaboration d’une
politique musulmane de la France 1911-1937
22
avril 2009
Nos
ancêtres les Zouaves
Photo
18e RTA 1940
Avant de devenir en 1842, à
l'uniforme près, des régiments
d'infanterie français presque comme les autres, les Zouaves
ont
constitué au tout début
de la conquête de l'Algérie
dès 1830 des
unités "indigènes" au service de la
France. Tirailleurs Algériens et Zouaves ont donc
une histoire commune, jusqu'en 1842, année de naissance des
Bataillons de Tirailleurs Indigènes.
Au cours des deux guerres mondiales, il sera à nouveau
formé des Régiment Mixtes de Zouaves et de
Tirailleurs.
Entre le 9e Zouves d'Alger et le 18e RTA, les
liens sont
particuliers puisque les réservistes de notre
Régiment de 1939-40 étaient également
du recrutement
d'Alger et certains avaient même servi au "9Z".
Nous étions présents aux
cérémonies de Carlepont ce 28
mars 2010 pour rappeler le sacrifice des Zouaves
dans tous les conflits livrés par la France.
22
avril 2009
Des
Tirailleurs avant les Turcos !
Si
le premier corps régulier officiellement appelé
Tirailleurs Indigène
est constitué en 1842, il a existé bien avant
cela des musulmans dans
l’armée française.
Bonaparte, en 1798 lève en Egypte le Bataillon
de Chasseurs d’Orient et l’Escadron des Mameluks de
la Garde serait le
précurseur du recrutement d’indigènes
au sein de notre armée.
Quant au
terme Tirailleur, il désigne au 18e siècle les
soldats les plus agiles
de l'infanterie légère faisant le service aux
avant-postes, en avant
des régiments de ligne (bataillon de Tirailleurs d'un
régiment de
Chasseurs). En 1804, Bonaparte rebaptise son Bataillon de Chasseurs
Corses en Bataillon de Tirailleurs Corses en hommage à ces
troupes.
14
avril 2008
Le blason de Tizi-Ouzou
Notre
Régiment n’ayant
pas d’insigne connu, l’Amicale de 1940 a choisi,
à
côté de
l’insigne des Comités des Amitiés
Africaines, le blason de
la ville de Tizi-Ouzou
pour rendre hommage à la composante principale de
l’unité, qui est kabyle en 39-40. Pour
mémoire, les premiers indigènes
entrés au
service de
la France en Algérie en
1830 étaient des Kabyles de la
confédération des Zwawa, qui donnera
Zouaves en français.
La
cigogne (ibellirej en kabyle) renvoie
également au séjour du 18 dans
le Secteur Fortifié
de la Sarre en
mars-avril 1940 et aux
félicitations reçues le 5 juin 1940 du
Général Martin commandant la 87e D.I.A. pour son
"opiniatre résistance" sur l'Ailette et la
destruction de deux avions ennemis.
Nous avons
enfin dans le secteur du
18, à Besmé, un grand pilote français
abattu le 6
juin 1940 : le Lt Houzé de la 4e Escadrille du GC
II/5 dont
l’insigne est … la cigogne.
10
juin 2007
Les Grandes Unités
Françaises - Historiques Succincts
En 1967
étaient
publiées par
le Service
Historique de l’Armée de Terre les trois
premiers
tomes des "Grandes Unités
Françaises - Historiques
Succincts" consacrés
à
l’Armée Française pendant la campagne
de 1939-1940.
Le premier
est dédié aux Régions Militaires et
Corps d’Armées, le second aux DI et DINA, et le
troisième aux chars, à la cavalerie, aux DIC, aux
DLI et DIP, et enfin aux Secteurs Fortifiés et aux DIF. On y
trouve le parcours de
chaque Grande Unité française, des
synthèses
des JMO avec les positions des régiments et parfois
des
bataillons, l’ensemble des
unités
organiques y est indiqué, la
liste des officiers commandant, ainsi que la destination
donnée aux éléments de la Grande
Unité à la fin des
hostilités.
20
janvier 2007
Les Turcos à
l'origine des fanions de bataillon
Les Tirailleurs
Algériens sont à l'origine des fanions
de bataillon et de compagnie. En effet, pour ces régiments,
le drapeau restait à la portion centrale avec le colonel, et
les compagnies étaient souvent isolées dans les
petites localités du bled. De ce fait, les capitaines
éprouvèrent le besoin d'avoir un
emblème symbolisant l'unité; cette
idée fut approuvée en haut lieu, et un texte du
20 janvier 1857 réglementa ces fanions qui
étaient à la couleur du bataillon avec bordure et
ornement aux couleurs de la compagnie, les ornements se limitant
à une main accompagnée de quatre croissants, un
dans chaque angle, le tout en drap découpé et
cousu. Pas d'inscription, pas de frange, la hampe étant
surmontée d'une simple boule de cuivre.
25
mai 2006
150e anniversaire du
Maréchal
Franchet
d'Espèrey
"Maréchal sans peur et
sans reproche"
Le Maréchal
Franchet
d'Espèrey
(1856-1942),
né
le 25 mai 1856 à Mostaganem, Département d'Oran,
sert
aux
Tirailleurs Algériens au début de sa
brillante carrière
militaire et se distingue en Algérie, en Tunisie,
en Chine,
au Maroc, ...
En août 1914, commandant du Ier Corps d'Armée, il
retarde
l'avance allemande à Guise puis à la
tête de la Ve
Armée, il joue un rôle capital dans la victoire de
la
Marne en septembre 1914.
En 1918, il est nommé commandant en chef des Armées
Alliées d'Orient. Vainqueur des
Balkans en septembre
1918, il obtient la rupture du front ennemi et exploite
vigoureusement ce succès : Bulgares, Turcs et
Hongrois doivent successivement s'incliner. La Serbie, l'Albanie, la
Roumanie et le Proche-Orient sont libérés.
Vient alors la création du
Régiment en 1919.
Élevé à la dignité de
Maréchal de France en 1921, il est ensuite Inspecteur
Général de l'Armée
d'Afrique et se consacre au développement
des communications trans-sahariennes, donne son nom en 1930
au Musée
historique d'Alger, est élu en
1934 à l'Académie
Française puis crée en 1935
le Comité
des Amitiés Africaines,
société
d'entraide entre
militaires et anciens militaires français et
indigènes de
l'Afrique du Nord, reconnu d'utilité publique en
1938.
Le Maréchal décède à
St-Amancet près
d'Albi le 8 juillet 1942 et est inhumé aux
Invalides
en 1947.
Qu'y-a-t-il
dans le bâton de maréchal de Franchet
d'Espèrey ?
5 millions
d'hommes mobilisés
L'armée de
terre française du temps de paix compte au 1er septembre
1939 :
- 36 divisions d’infanterie : 20 métropolitaines, 12
nord-africaines* (4 DINA stationnées en
métropole : 1e Lyon, 2e Toul, 3e Poitiers, 4e Epinal, 3 DI
en Algérie : Alger, Oran, Constantine, 2 en Tunisie : Tunis
et Sousse, et 3 au Maroc : Fès, Meknès,
Marrakech) et 4 coloniales,
- 5 divisions de cavalerie,
- 11 brigades indépendantes, dont deux brigades
d’infanterie stationnées au Levant, cinq brigades
de cavalerie d’Afrique en Afrique du Nord et deux brigades de
Spahis en métropole.
Il convient d'ajouter :
- les troupes de forteresse des secteurs fortifiés et
défensifs (13 Régiments d'Infanterie de
Forteresse),
- les forces présentes dans l’Empire colonial
réparties sur toute la surface du globe (en dehors de
l'Afrique du Nord) : Levant, Afrique Occidentale Française,
Afrique Equatoriale Française, Côte des Somalis,
Madagascar, Ile de la Réunion, établissements de
l’Océan Indien, Indochine, comptoirs chinois et
autres possessions d’outre-mer : Antilles, ...
_____
*
La division de Sousse est composée de trois
régiments de tirailleurs sénégalais.
On compte ici les forces de souveraineté,
affectées à la défense de leur
région d'origine, et les forces mobiles,
affectées à la défense de l'Empire.
Les éléments non endivisionnés ne sont
pas retenus.
La mobilisation de septembre 1939 est la plus
importante de l'histoire
de France, elle concerne 5 millions d'hommes (3,8 millions d'hommes
avaient été mobilisés en
août 1914).
Aux unités d'active viennent s'ajouter par la mobilisation
des réservistes :
- 46 DI de réserves : 35 métropolitaines, 8
nord-africaines* (6 DIA et 2 DINA) et 3 coloniales.
_____
*
En métropole, sont créées deux
nouvelles DINA, la 5e et la 6e (une 7e sera mise sur pied en mars-avril
1940).
En Afrique du Nord, les 3 divisions du temps de paix de
l'Algérie se transforment et mettent sur pied 9 DIA : 81e,
82e, 83e, 85e, 86e, 87e, et 181e, 182e, 183e, dites de protection (une
dizième, la 180e, sera constituée en
décembre 1939), en Tunisie, les 2 divisions du temps de paix
se transforment en 2 DIA : 84e et 88e, au Maroc, les 3 divisions du
temps de paix se transforment en 3 Divisions Marocaines : 1e, 2e et 3e.
Dans le reste de l'Empire, de
nouvelles unités sont
également formées. Il en est de même et
les secteurs fortifiés. Les 13 RIF du temps de paix se
transforment ainsi en 41 RIF de formation ayant la valeur de vingt cinq
grandes unités.
Après la mobilisation,
l'armée de terre française aligne sur les
différents théâtres
d’opérations 87 divisions (infanterie et
cavalerie) et douze brigades de toutes natures face à
l’Allemagne. Les divisions d'infanterie nord-africaines y
sont au nombre de 20 : 11 DIA, 6 DINA et 3 DM.
Pendant la drôle de guerre, il est encore formé 6
DI métropolitaines, 1 DIA, 1 DINA et 1 DIC. Egalement, dix
des secteurs fortifiés se transforment en cinq divisions
d’infanterie de forteresse et cinq corps
d’armées ...
Au 10 mai 1940, la France possède donc a minima, hors
troupes de
forteresse :
- 91 divisions d’infanterie : 61 métropolitaines, 22
nord-africaines* et 8 coloniales,
- 12 divisions de cavalerie et de chars,
- 10 brigades ou demi-brigades indépendantes.
_____
*
12 DIA, 7 DINA et 3 DM. Outre les 7 DINA, 5 divisions nord-africaines
ont été envoyées en
métropole et participeront à la campagne de
France : la 82e DIA, la 87e DIA, la 1e DM, la 85e DIA et la 84e
DIA. 12 divisions nord-africaines participent donc à la campagne de
France.
Sur les 42 régiments de
tirailleurs nord-africains ,
existant le 10 mai 1940, 29 régiments répartis
dans 14 divisions (12 nord-africaines
et 2 métropolitaines : 13e et 43e
DI) participeront aux
combats du 10 mai au 25 juin 1940 : 14 algériens, 5
tunisiens, 10 marocains.
Sources : Les Grandes Unités
Françaises, Guerre 1939-1945, Historiques
Succincts, SHAT
7
décembre 2009
Ya'llah!
Illustré
Mensuel des Militaires Musulmans Nord-Africains
En décembre 1939
est
créé à Alger le journal Ya'llah! (En
avant !)
« pour apporter aux soldats musulmans dans les brouillards et
la
boue de nos frontières un peu de soleil et du parfum de leur
pays natal ». Ce journal, qui offre «
quelques images,
contes et nouvelles du terroir », connaît sept
numéros bilingues français-arabe entre
décembre
1939 et juin 1940. Imp. J.
Carbonel, Alger
18e RTA 1940,
Groupe de Recherche et de Reconstitution du 18e RTA
L'oubli presque total des
combats de 1940 sur
l'Ailette (Aisne) du 18e RTA est à l'origine de
la
création par une poignée de passionnés
d'histoire locale du Groupe
de Recherche " 18e RTA 1940". Les travaux mettent
rapidement en évidence la participation active de
l'unité à la campagne de France jusqu'au
dernier jour.
Le
groupe s'est orienté vers la reconstitution et la
mise sur pied des commémorations de
notre
Régiment, qui ont permis la renaissance de l'Amicale.
Téléchargez le bulletin au
format pdf :
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Les Tirailleurs dans la
première guerre mondiale
1917,
12 régiments de marche sur le front occidental
Tous les
régiments sont désormais à
trois bataillons depuis le courant
du deuxième semestre 1916.
La situation au 31 décembre 1917 (31 bataillons et 12
régiments de
marche) est sur le front occidental la suivante (hors bataillons de
dépôts et d’instruction, bataillons
d’étapes et bataillons de marche
créés pour l’armée
d’Orient et la Palestine) :
37e DI : 2e et
3e RMTA,
38e DI : 8e RMTA et 4e RMZT,
45e DI : 1er RTMA et 3e RMZT,
48e DI : 9e RTMA et 2e RMZT,
153e DI : 1er RMZT et RMTM,
DM : 4e et 7e RMTA.
Outre les 12 bataillons en Afrique du Nord.
Les tirailleurs dans les grandes
batailles de 1917
37e division
d’infanterie (2e RMTA, 3e RMTA) :
avril 1917 : 2e bataille de l’Aisne, novembre 1917 : 2e
bataille
offensive de Verdun
38e division
d’infanterie (8e RMTA, 4e RMZT) :
avril 1917 : Chemin des Dames - 2e bataille de l’Aisne,
octobre 1917 :
bataille de La Malmaison
45e division d’infanterie (1er RMTA, 1er RMZ, puis 7e RMZ,
puis 3e RMZT
1914 – 1918) :
avril 1917 : bataille des Monts de Champagne
48e division d’infanterie (2e RMZT puis 13e RMTA, 9e RMTA) :
mai 1917 : bataille des Monts de Champagne, août - septembre
1917 : 2e
bataille offensive de Verdun
153e division d’infanterie (1er RMZT, 1er RMTM) :
avril 1917 : 2e bataille de l’Aisne (Chemin des Dames)
1re division du Maroc (7e RMTA, 4e RMTA) :
mars 1917 : repli allemand, avril 1917 : bataille des Monts de
Champagne, août 1917 : 2e bataille offensive de Verdun
Source : Tome 10, Volume 2, des Armées Françaises
dans la Grande Guerre
23
novembre 2015
1er régiment de
tirailleurs
Les réservistes renforcent la mission Sentinelle
Photo
1er RTir
Ils sont
étudiants, cadres ou professeurs... et
consacrent une semaine ou un mois par an à leur second
métier : l'armée. Près de 15
réservistes de la 5ème
compagnie, celle de la réserve opérationnelle,
ont
rejoint l’Île-de-France en novembre dernier pour
participer au même titre que les militaires d'active
à
la mission Sentinelle pour la protection des Français.
14
juillet 2015
Les
Turcos sur
les Champs
Elysées
Photo
1er RTir
Le 1er
Régiment de
Tirailleurs d’Epinal a défilé deux fois
ce 14
juillet 2015 sur les Champs-Elysées : à
pieds puis
en blindés, avec ses VBCI (véhicules
blindés de
combat d’infanterie), fierté du 1er Tir et de son
Caïd, le colonel Marc Espitalier, qui quittera son
commandement
dans quelques jours.
8 mai 1945, 23 h 01 :
"Cessez le feu"
La Division prend en
charge l'occupation du secteur de Stuttgart, le 3e RTA a son
PC a Tubingen et ses bataillons à Rottenburg, Reutlingen et
Metzingen..
Depuis le débarquement de Provence, la Division et les
unités qui lui ont été
rattachées ont perdu 13.086 hommes, soit 1.987
tués, 10.375 blessés, 754 disparus et ont
capturé 41.437 prisonniers.
21 avril 1945, la 3e DIA entre
dans Stuttgart
Quinze jours
après
son passagge du Rhin, la 3 a atteind le 18
avril une ligne Bad-Liebenzell, Friolzheim, en vue de
débuter le lendemain son action vers Stuttgart,
faisant l'effort sur l'axe Pforzheim, Renningen, Vaihingen afin
d'amorcer le débordement de Stuttgart par le
sud-ouest. Les
premiers
éléments pénètrent dans la
ville le 21
avril au soir, après de violents combats. La Division prend
alors en charge l'occupation et le nettoyage du secteur de Stuttgart.
31 mars 1945, la 3e DIA franchit
le Rhin
Combattant
désormais en territoire allemand (Rheinland-Pfalz) entre la
Lauter et le Rhin, la 3e DIA s’est lancée le 20
mars, à l’assaut de la
ligne Siegfried depuis Scheibenhardt, Neulauterbourg, Berg, vers
Büchelberg, Hagenbach, Schaidt, Kandel,
Maximiliansau par la forêt de
Bienwald.
Le 24 mars, en dépit d’une avance
retardée par de
nombreux obstacles, la Division atteint le Rhin entre Leimersheim et
Neuburg.
La 3e DIA reçoit l’ordre le 30 au soir de franchir
le Rhin par surprise
avec des moyens de fortune. Le groupe franc du 3e RTA franchit le
fleuve au cours de la nuit. Au soir du 31, un bataillon du 3e RTA tient
une tête de pont à hauteur
d’Insultheimerhof et le lendemain, 1er
avril, deux bataillons du 3e RTA atteignent Mingolsheim.
La 3e DIA, au complet sur la rive droite du Rhin à partir du
3 avril,
progresse ensuite par l’Enz en direction de Pforzheim. Le 18
avril, la
Division atteint une ligne Bad-Liebenzell, Friolzheim, en vue de
débuter le lendemain son action vers Stuttgart,
où les premiers
éléments pénètrent le 21
avril au soir, après de violents combats.
15-18 mars 1945,
l'offensive finale
Libération
de la
Basse Alsace, dernier fragment de terre alsacienne occupée
Le 11 mars
1945,
la 3e Division d’Infanterie
Algérienne, toujours en première
ligne entre Oberhoffen et Drusenheim, près
de Haguenau, a
été désignée pour
participer à la libération de
la Basse Alsace.
L’attaque vers le nord, en direction de la
Lauter, qui constitue la frontière avec
l'Allemagne, débute le 15 mars, 3e RTA en
tête. Après de
durs combats, le camp d’Oberhoffen et le
village de Shirrhein sont conquis le 16 au soir, la ligne
Annemarie est rompue, l’exploitation peut
débuter. Le 18 au soir, la division borde la Lauter de
Salmbach à
Scheibenhardt. L’ennemi a été
rejeté au nord
de la rivière, où il organise la
défense avancée de
la ligne Siegfried. Le dernier fragment de terre alsacienne
occupée est libéré.
La division entre
en Allemagne le lendemain et s'empare de Scheibenhardt,
premier
village allemand conquis, avant
de se diriger vers le Rhin.
4 janvier 1945,
la 3e DIA sauve Strasbourg
Le 4 janvier
1945, la 3e Division d’Infanterie Algérienne
quitte le front des Vosges pour aller assurer la défense de
Strasbourg (5-27 janvier 1945). La ville a été
prise par Leclerc le 23 novembre 1944, mais après l'attaque
lancée par les allemands fin décembre 1944 dans
les Ardennes, les américains veulent se replier et
abandonner la cité.
De Lattre intervient alors auprès d'Eisenhower : ”Strasbourg constitue
un symbole de la résistance et de la grandeur de la France.
La libération de cette ville a été le
signe définitif de la résurrection nationale
française". De Lattre obtient de ne pas replier
l’aile gauche de son armée et prend en charge la
défense de Strasbourg.
C’est la 3e DIA de Guillaume, unité
d’élite qui n’a guère eu une
semaine de repos depuis le début de la Campagne
d’Italie, qui est désignée pour tenir
Strasbourg. La division va s'établir face au Rhin, depuis
Gambsheim, limite nord du 2e CA et de la 1e Armée
Française avec la 7e Armée Américaine,
jusqu'à Krafft, au sud, où arrive pareillement la
1e DMI. La 3e DIA a son PC à Molsheim. Le 3e RTA est
immédiatement engagé au nord de Strasbourg.
Depuis plusieurs jours, les allemands attaquent vers Saverne pour
reprendre l'Alsace à partir de Bitche. La 7e
Armée US tiendra sur la ligne Maginot et la 1e
Armée Française autour de Strasbourg.
Après de très durs combats, dont ceux du 3e RTA
à Kilstett, l’ennemi sera partout battu.
Le retour du beau temps le 22 janvier marque la fin de tout espoir de
victoire pour l’armée allemande. La 3e DIA
installe son PC dans Strasbourg (Koenigshoffen) le 27 janvier.
Décembre 1944,
la 3e DIA
engagée dans la première bataille de
Colmar
La 3e DIA
est engagée
depuis début
octobre 1944 dans la bataille pour les Vosges au sein du 2e
CA de Monsabert. Le 5 décembre
1944 débute la première
bataille de Colmar
: crêtes de la
vallée de la Thur, cols de la Schlucht et du
Bonhomme avant Orbey, libéré le 16
décembre
1944, après de durs combats en vue de déboucher
sur
Colmar …
Novembre 1944,
la 3e DIA dans la
bataille de
Belfort
Engagée
depuis début
octobre 1944 dans la bataille pour les Vosges la 3e DIA
participe à partir du 14 novembre à la bataille de
Belfort au sein du 2e
CA de Monsabert : Le Tholy, le Gazon du Cerisier, La
Bresse, Gérardmer, Longemer, le
fort de Château-Lambert,
Saint-Maurice-sur-Moselle, Bussang, Ventron, le
Drumont, cols de Bussang et d’Oderen, Oderen et
Fellering (vallée de la
Thur), le
Hohneck conquis par surprise le 4 décembre.
Dès le lendemain débute la
première
bataille de Colmar …
Octobre 1944,
la 3e DIA combat victorieusement
dans les Vosges
La 3e DIA
est engagée début octobre 1944 dans la
bataille pour les Vosges, qui va
durer trois longs mois. Au sein du 2e Corps d'Armée de
Monsabert de la Ière Armée de Lattre, la Division
renforce l’aile gauche du dispositif français,
dans sa manœuvre visant à déborder les
défenses de Belfort et de sa trouée par le nord
et les cols des Vosges permettant d’atteindre Colmar et
Munster pour déboucher en Alsace.
De la région de Luxeuil, la 3e DIA prend
part à la bataille
de la Moselotte. Elle avance tout d'abord sur
la Moselle, combat durement dans la forêt de Longegoutte et
chasse l’ennemi des crêtes dominant la Moselotte.
Elle part ensuite à l'assaut de la « Winter-Linie
». L’ennemi s’accroche pied à
pied au terrain mais est finalement rejeté de la
Tête des Cerfs, de la Chapechatte. Cornimont est
libéré le 16 octobre. L’attaque est
ensuite prolongée sur le Haut-du-Faing. Le 3e RTA avance
encore encore le 18 à l'est de Cornimont et
réoccupe le Haubois avant de s'établir
défensivement à 70 kilomètres du Rhin.
Rochesson est pris le 4 novembre.
Le
2e Corps d’armée sur le front des Vosges - ECPAD
www.les-tirailleurs.fr
- Campagne de France 1944-1945
24 septembre 1944, de Gaulle
passe en revue la 3e DIA
Après
avoir progressé depuis la Provence par les Alpes et le
Jura, ayant parcouru près de 600
kilomètres depuis Cogolin,
la 3e DIA se regroupe début septembre 1944, à la
droite du
dispositif français, au sein du 1er Corps
d'Armée Béthouart de la Ière
Armée de Lattre,
devant la
trouée de Belfort, dans la région de
Maiche, Charquemont, dans le Doubs, entre Pontarlier et
Montbéliard, le long de la frontière
suisse.
Courant septembre, le général Guillaume
succède à de Monsabert à la la
tête de la 3e DIA et le colonel Agostini à de
Linares à la tête du 3e RTA.
Le 24 septembre 1944, le général de Gaulle, chef
du gouvernement provisoire, inspecte la Division à Maiche.
Dans quelques jours, la 3e DIA ira s'établir dans
la région de Luxeuil,
renforcer l’aile gauche du dispositif
français, au sein du 2e Corps
d'Armée de Monsabert, afin de déborder les
défenses de Belfort et de sa trouée par le nord
et les cols des Vosges.
12 septembre 1944, la liaison
Dragoon-Overlord
Le 12 septembre 1944, la 1e DMI
et la 2e DB entrent en contact au nord-ouest de Dijon. La jonction des
forces alliées débarquées en Provence
avec celles débarquées en Normandie est ainsi
réalisée par deux divisions issues des Forces
Françaises Libres.
26-27 août 1944,
Libération de Toulon et de Marseille
Dix
jours après le débarquement
décisif
de Provence, l’Armée B du
général de Lattre, essentiellement
issue des colonies, libère Toulon et Marseille, avec l'appui
de la Résistance et plusieurs semaines
d'avance
sur les plans. La libération de Toulon était
prévue à J+20 (4 septembre) et celle de Marseille
à J+40 (25 septembre).
A Cogolin, de Lattre
a reçu le 19 août l’ordre de prendre les
deux grands ports de la côte
méditerranéenne, objectifs prioritaires pour les
Alliés. Sans attendre le débarquement des
unités de second échelon afin d'exploiter
l’effet de surprise, Toulon et Marseille
sont immédiatement attaquées
simultanément : un premier
groupement de 12 000 hommes, commandé par le
général de Monsabert, composé de la 3e
DIA, du
Groupement de Tabors Marocains et du CC1 (Combat Command 1) de la
1ère DB, a pour mission d'isoler
Toulon par le nord dans un vaste mouvement d’encerclement en
direction de Marseille. Un second groupement de 52 000 hommes, aux
ordres du général de Larminat,
constitué principalement de la 1re DMI et de la 9e DIC,
attaque Toulon par l'est.
Les combats pour la libération de Toulon se
déroulent du 20 au 26 août 1944. Le 20
août en fin d’après midi, le lieutenant
Alland, commandant la 1re compagnie du 3e RTA,
pénètre le premier dans Toulon par le nord. Le 3e
RTA est rejoint le 21 par le Bataillon de Choc et le
détachement de chars du 3e RSAR. Après 6 jours de
combat, le 26 août au soir, la ville est totalement
libérée. Le commandant allemand de la base de
Toulon se rend le 27 août à la 9e DIC.
Les combats pour la libération de Marseille durent du 21 au
28 août 1944. Le CC1 de la 1ère DB ouvre la route
au 7e RTA et aux Tabors Marocains qui engagent la lutte aux
côtés des FFI. Leur situation est
délicate jusqu'à l'arrivée du 3e RTA,
venant de Toulon, qui pénètre dans Marseille le
23. Après de violents combats à
l’intérieur de la ville et à la
périphérie, la reddition de l’occupant
est signée le 27 août et prend effet le 28.
De Lattre peut écrire à de Gaulle :
“Dans le secteur de l’Armée B,
aujourd’hui J+13, il ne reste plus
un allemand qui ne soit mort ou captif.”
Une fois Marseille libéré, la 3e DIA commence la
poursuite vers le nord ...
15
août 1944
L'Armée
Française débarque en Provence
Cinq divisions
françaises de l'Armée B de Lattre
(1e DLF du gal
Brosset, 3e
DIA
du gal de Monsabert, 1e DB du gal du Vigier, 9e DIC du gal
Magnan et
GTM du gal Guillaume) arrivant d'Afrique du Nord, de Corse, d'Italie,
débarquent en Provence en
août 1944,
derrière les commandos français
(Groupe des Commandos d'Afrique du lcl Bouvet et Groupe Naval d'Assaut
du caf Seriot), les troupes aéroportées
anglo-américaines et trois divisions américaines
(3rd, 36th et IDUS (Force Alpha) vers Cavalaire, 45th IDUS).
Opération militaire d’envergure, ce
débarquement,
destiné à ouvrir un second front sur le
territoire
français, se caractérise par une participation
massive
des troupes françaises venues des quatre coins de
l’Empire
aux côtés des américains, un appui
décisif
des Forces Françaises de l'Intérieur, une
libération en un temps record des ports vitaux pour les
Alliés de Toulon et Marseille.
Le contraste est donc saisissant avec la bataille de Normandie.
A Cogolin, haut
lieu du Débarquement de Provence,
sur la plage de
La Foux, située au fond du Golfe de Saint-Tropez, le gros de
la
3e Division
d’Infanterie Algérienne du
général de
Monsabert, débarque le
16 août 1944 avec l’état-major de
l’Armée B, future première
armée
française, du général de Lattre de
Tassigny. Au
moment où ils atteignent la plage, les "Africains"
ont plusieurs des leurs tués et blessés
par l'aviation
et les mines
allemandes.
De Lattre établit son PC le 17 août dans
le village
et y prend, à peine débarqué, LA
décision
d’avancer sans attendre sur Toulon, accordant à de
Monsabert une audacieuse manœuvre de contournement par le
nord de
la ville.
23 juillet 1944
Le Corps
Expéditionnaire Français quitte le front d'Italie
Le
CEF quitte
officiellement le
front d'Italie le 23 juillet 1944 pour rejoindre le sud de l'Italie,
l'Afrique du Nord ou la Corse en vue de participer à la
libération de
la France au sein de la Ière Armée
Française, commandée par le
général de Lattre de Tassigny. Juin prend pour sa
part la tête de
l’Etat-Major de la Défense Nationale à
Alger.
A cette date, la 3e DIA a rejoint Sessa Aurunca (près de
Naples), où elle a été
inspectée par le général de Lattre le
19 juillet. Une prise d'armes a également lieu en l'honneur
du général Juin le 21 juillet, fête de
la 3e DIA.
A partir du 22 juillet, la division fait mouvement sur Tarente en vue
de son embarquement pour la France.
PANTANO - BELVEDERE -
GARIGLIANO - PONTECORVO
ROME - SIENNE - SAN-GIMIGNANO
Sienne, 14 juillet 1944
Le Corps
Expéditionnaire Français en Italie à
l'honneur
A l'occasion
de la
fête nationale du 14 juillet 1944, le general
Alexander, commandant les forces alliées en Italie (XVth
Army Group) et
le general Clark commandant la Vth US Army, en présence du
général
Juin, commandant le Corps Expéditionnaire
Français en Italie, ont rendu
un hommage unanime aux troupes françaises
rassemblées sur la Piazza del
Campo de Sienne, en Toscane.
Dans
quelques jours, les dernières unités
françaises, arrivées aux
portes de Florence, seront relevées en vue de participer
à la
libération de
la France.
3 juillet 1944,
l'Armée Française libère Sienne
Pendant
qu'en Normandie les Alliés piétinent devant Caen
et Saint-Lô, en Italie l'Armée
Française, lancée à la poursuite de
l'ennemi en direction de Florence a
parcouru plus de 200 kilomètres depuis
Rome, libéré le 4
juin. Talonnant la XIV. Armee allemande en retraite qui
mène de rudes combats retardateurs, la 3e Division
d'Infanterie Algérienne du
général de Monsabert entre
dans Sienne en Toscane le lundi 3 juillet 1944 au
matin.
La 3e
Division d'Infanterie Algérienne
passe à 6 heures 45 la porte San
Marco, au sud de la ville, où une plaque
commémore aujourd'hui les mots
célèbres du général de
Monsabert, qui
avait ordonné à ses hommes de respecter
les monuments et
l'architecture unique de Sienne prise intacte : "… tirer où vous voulez,
mais je
vous défends de tirer au-delà du XVIIIe
siècle".
Le lendemain 4 juillet, les troupes françaises sont
ovationnées Piazza del Campo pour avoir
libéré la ville sans destruction. Le
même jour, Sienne
célèbre son traditionnel Palio, qui n'a pu avoir
lieu le 2 juillet. C'est
également le
départ pour la 3e DIA vers le sud de
l'Italie pour
les préparatifs du
débarquement de Provence.
3
juillet 2014
Joseph de Goislard de Monsabert
Le
lieutenant
Joseph de Goislard de Monsabert a reçu le baptême
du feu au Maroc en
1912 au 3e Régiment de Tirailleurs Algériens.
Il rejoint dès septembre 1914 en France le 1er
Régiment Mixte de
Tirailleurs et de Zouaves. En 1915, il est
capitaine au 9e Régiment de Marche de Zouaves.
En 1939, il commande, à Miliana, le 9e
Régiment de
Tirailleurs algériens puis la 5e Brigade
d'Infanterie à Blida (1er, 5e, 9e RTA) et se donne
pour mission
de maintenir en forme l'Armée d'Afrique.
Au moment du
débarquement
allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il
prend fait et
cause pour le débarquement américain en
Algérie et prépare l’arrivée
du général Giraud à Blida, ce qui lui
vaut
d’être déchu de la
nationalité
française par Pétain. De Monsabert commande le
Corps Franc d'Afrique, puis les
éléments de
réserve du 19e Corps d'Armée pendant la campagne
de Tunisie.
Le 31 mars 1943, il prend le
commandement de la Division de Marche de
Constantine rebaptisée le lendemain 3e
Division d'Infanterie Algérienne qu'il
mène pendant la fin des opérations de Tunisie
puis qu'il entraîne en
Algérie pendant tout l'été 1943 avec
son nouveau matériel américain.
En décembre 1943, au sein du corps
Expéditionnaire français du
général
Juin, le général de Monsabert débarque
en Italie à la tête de la
Division. Fin décembre, la 3e DIA relève la 43e
Division US et prend
position dans les Abruzzes où elle est rapidement
engagée dans les durs
combats de l'hiver. La Division remporte ses premiers succès
à Monna
Casale, Acquafondata et au Belvédère en janvier
1944.
Au printemps, bloqués devant Monte Cassino, les
Américains acceptent la
manœuvre enveloppante proposée par le
général Juin et, le 12 mai 1944,
sur le Garigliano, la division du général de
Monsabert emporte
Castelforte, ouvrant la porte de Rome aux Alliés. Le 3
juillet, Sienne
tombe à son tour entre les mains de la 3e DIA.
Rassemblée à Tarente, au sein de
l'Armée B du général de Lattre de
Tassigny, la 3e DIA embarque le 16 août pour la France
où elle débarque
près de Toulon qu'elle libère le 21
août avant Marseille le 28, faisant
10 000 prisonniers allemands.
Nommé commandant du 2e Corps d'Armée de la
1ère Armée française le 31
août 1944, il participe activement à la
libération de
Saint-Etienne, Lyon,
Mâcon, Chalon, Autun et Dijon avant de prendre part aux
campagnes des
Vosges et d'Alsace et à la défense de Strasbourg.
Franchissant le Rhin, le général de Monsabert
termine la guerre en
vainqueur à Stuttgart.
Nommé en juillet 1945 Commandant des Forces
Françaises en Allemagne.
17-19 juin 1944, le
général
Martin libère l'île d'Elbe
col Olié, gén Henry Martin,
com Gilles, gén de Lattre de Tassigny, gén
Magnan, île d'Elbe
Tandis
qu’en Normandie la bataille fait rage, l'avance
alliée en Italie s'accentue. Mais une fois Rome
dépassée, voici qu'à nouveau la
résistance allemande se durcit à hauteur de
Piombino en Toscane.
La légendaire île d'Elbe,
caparaçonnée de béton et d'acier,
devient un point stratégique majeur pour les
opérations en cours.
L’île est située à l'est de
la Corse, en face de Piombino sur les arrières des lignes
allemandes. La configuration de l'île présente
également de grandes similitudes avec les côtes de
Provence, ce qui constitue une excellente préparation.
L'opération "Brassard" est confiée
au 1er corps
d'armée français commandé par notre général
Martin, alors en Corse, 1er CA dont fait partie le groupement
(Force
255) sous les ordres du Général Magnan (9e
Division
d’Infanterie Coloniale), qui embarque à
Bastia : 4e et 13e RTS, 2e Groupement de
Tabors Marocains du Colonel Boyer de
Latour, 1er Bataillon de Choc du Colonel Gambiez
et Commandos d’Afrique du
Lieutenant-Colonel Bouvet.
Le débarquement sur
l’île d'Elbe a lieu par surprise le 17 juin 1944.
Le 18 juin,
Porto Ferraio, la capitale de l'île, tombe. Le 19, toute
l'île est occupée. Le 20, les derniers
îlots de résistance sont
maîtrisés. Plus de 2 000 hommes sont faits
prisonniers. Les pertes ennemies se montent à plus de 500
tués. Pour les Français, l'opération
se solde par 250 tués ou disparus et 600
blessés.
"Le plus dur de tous les débarquements en
Méditerranée", selon les américains.
Fière et forte de ce succès,
l'Armée Française renaissante
est prête pour libérer la
France.
Sources : Les Grandes Unités
Françaises - Historiques Succincts - Service Historique de
l’Armée de Terre, Tome 4 1970.
4 juin 1944, les
Alliés entrent dans Rome
Tandis
qu'Américains et Anglais
s’apprêtent à
ouvrir en Normandie un nouveau front à l'ouest, avec le
dessein
d’établir en France un gouvernement militaire des
territoires occupés (l'AMGOT pour Allied Military
Government
of Occupied Territories), l'Armée Française
combat en
Italie.
La libération de Rome par les Alliés le 4 juin
1944,
permise par la victoire française du Garigliano, contraint
les
armées allemandes à se retirer en Italie du Nord.
Dans
quelques semaines, ce sera le débarquement de Provence.
La longue campagne d'Italie et ses victoires françaises sont
passées au second plan dans la mémoire collective
par rapport au débarquement en Normandie de juin 1944, dans
lequel la participation française relève pourtant
de l'anecdote : 177 français participent à
l’opération Overlord, à mettre
en balance avec les 115 000 combattants appartenant au Corps
Expéditionnaire Français en Italie.
Anniversaire des combats du
Garigliano 1944
Notre Amicale était ce vendredi 16 mai 2014 au
1er Tirailleurs à Épinal, où le
régiment
fêtait la victoire du Garigliano 1944, devenue la
fête
annuelle des tirailleurs depuis la recréation du
régiment
en 1994, il y a vingt cette année. Garigliano est pour les
Turcos une occasion d’honorer la mémoire de leurs
anciens,
au travers d’une journée de rencontre et
d’échange avec les membres des associations
d’anciens tirailleurs.
Après le café d'accueil du matin, le
dépôt
de gerbes au monument des Turcos et le repas de corps, la
journée était également
marquée par
l’accueil du Congrès annuel des Anciens
Tirailleurs suivi
d'une présentation de matériels, d'une messe
à la
chapelle du Régiment, d'une visite des salles d'honneur des
compagnies, d'un dîner avec les anciens puis d'une prise
d'armes
avec remises de décoration, de képis aux
engagés
d'octobre 2013 et de grade à Messaoud IV,
évocation du
lieutenant de Bettignies du 3e RTA, héros de la bataille de
Kilstett en janvier 1945, baptême d'un VBCI du
régiment.
La prise d’armes s’est achevée par une
évocation historique des combats du Garigliano au travers
d’un son et lumière et la journée par
un pot au
cercle mess.
Mai 1944, la
victoire du Garigliano
2014 marque le 70e
anniversaire des combats
de la Libération de 1944 auxquels prennent part
nombre de
combattants de notre 87e DIA de 1940, rentrée en
Algérie les armes à la main à l'issue
de la campagne de France.
L'Armée d'Afrique est de retour
dans la guerre aux côtés des Alliés
en novembre 1942, après le débarquement des
Anglo-Américains en Algérie et au Maroc. Elle
participe tout d’abord à la campagne de Tunisie
de novembre 1942 à mai 1943, où
le général Juin commande le
Détachement d'Armée Française.
Au cours de l'été 1943, Juin met
sur pied le Corps Expéditionnaire Français
à la tête duquel il
participe à la campagne d'Italie.
Après plusieurs combats menés avec
succès, sur le Pantano en décembre
1943, sur le Rapido et au Belvédère en janvier
1944, le CEF (1e DMI, 2e DIM, 3e DIA et 4e
DMM) remporte le 13 mai 1944 la
victoire du Garigliano, petit fleuve du centre de
l’Italie
près de
Monte Cassino, ouvrant les portes de Rome aux
Alliés.
L'Armée Française qu'on disait morte en 1940
renaît à la face du monde.
Six noms de bataille sont attribuées pour la
Campagne
d'Italie et s'inscrivent dans les plis des drapeaux des
unités qui y ont pris part : Abruzzes 1944, Le
Belvédère 1944, Garigliano 1944, Pontecorvo 1944,
Rome
1944 et Toscane 1944.
Au sein du CEF, la 3e
Division d'Infanterie Algérienne
venue du
Constantinois comme
notre 87e DIA, avec ses trois régiments de
tirailleurs, le 3e RTA, le 4e RTT et le 7e
RTA, après la Tunisie et l'Italie, débarque en
Provence
en août 1944, libère Toulon et Marseille, combat
dans les
Vosges et en Alsace au sein de la 1ère
Armée
Française du général de Lattre de
Tassigny. Avec 4
citations à l'ordre de l'armée
entre 1943 et 1945 (Croix de
Guerre 39-45 avec quatre palmes), la 3e DIA est avec la
1e Division
Française
Libre la division française la
plus décorée
de la seconde guerre mondiale et
tous ses régiments ont obtenu une
fourragère.
Le
3e
Régiment de Tirailleurs Algériens
est l'un des cinq
régiments d'infanterie les plus
décorés de la seconde guerre mondiale (Croix de
Guerre 39-45 avec quatre palmes) avec le 4e
Régiment de Tirailleurs Tunisiens, le 2e Groupe de Tabors
Marocains, le Régiment de Marche du Tchad et la 13e
Demi-Brigade
de la Légion Etrangère.
Son Drapeau porte pour cette période les inscriptions :
Medjez el-Bab 1943,
Abruzzes 1944,
Rome 1944,
Toulon 1944,
Vosges 1944.
Garigliano 16 mai 2014
à Epinal
La campagne d'Italie,
Les victoires oubliées de la France
Le Corps
Expéditionnaire Français (CEF) arrive en Italie
fin
novembre 1943 et s’illustre dès
décembre 1943 dans
la conquête du Pantano et de la Mainarde, puis dans celle du
Belvédère en janvier 1944. Au printemps, il
participera
à la rupture de la ligne Gustav (Garigliano, Monte Cassino)
avant d’entrer dans Rome avec les Américains, puis
de
remonter vers Sienne.
Alors qu'elle figure parmi les combats les plus longs et les plus durs
de la seconde guerre mondiale, la campagne d'Italie est pourtant
inconnue du grand public.
L’insigne du Corps
Expéditionnaire Français
Porté
en
haut de la manche gauche, cet insigne, parfois
considéré comme l'insigne du Corps
Expéditionnaire
Français (CEF) en Italie,
est avant tout à l’origine un insigne de
nationalité.
Il est créé en
Afrique du Nord en 1943 et porté par les
unités françaises en
Italie, puis en France et en Allemagne. De nombreuses fabrications
verront le jour, en tissu ou en métal,
confectionnées aux Etats-Unis,
en Afrique du Nord, en Italie, en France ou encore en Allemagne au fur
et à mesure de l’avancée des troupes
françaises.
Il est concurrencé à partir du
débarquement de Provence par l’écusson
d'origine américaine tricolore avec le mot "France" en haut.
70e |
|
19
novembre 2013 |
Le Corps
Expéditionnaire Français embarque pour l'Italie
La date du
19 novembre 1943 marque le début de l'embarquement des
troupes françaises pour l'Italie au départ d'Oran
et de Bizerte. Le débarquement des premiers soldats du Corps
Expéditionnaire Français (CEF) a lieu
à Naples, libéré quelques semaines
plus tôt.
Le CEF a été
constitué par
le
général Juin en Afrique du Nord
à partir
d’unités de l’Armée
d’Afrique ayant participé à la campagne
de Tunisie, peu à peu renforcées, par la
mobilisation de près de 400 000 hommes, dont plus de
223 000
indigènes d’Algérie, du Maroc et de
Tunisie.
Les principales unités, par ordre
d’arrivée sur le théâtre
d’opération italien, sont la 2e Division
d’Infanterie Marocaine, la 3e
Division d'Infanterie Algérienne, la 4e Division
Marocaine de Montagne et la 1re
Division Française Libre. Les 1er, 3e et 4e Groupes de
Tabors Marocains joueront également un grand
rôle. La présence de 3 000
femmes servant dans les transmissions, le service de
santé, etc, est aussi caractéristique du CEF.
Le CEF est rattaché à la Ve armée
américaine du général Clark.
La
campagne d’Italie a débutée le 10
juillet 1943 par le débarquement en
Sicile précédé par l'invasion le 10
juin 1943 de l'île de Pantelleria
(située entre la Tunisie et la Sicile). La Sicile a
été
conquise après 38
jours de campagne : Patton est entré dans Messine le 17
août 1943. Le
détroit
entre Messine et Reggio de Calabre a
été franchi le 3 septembre 1943. Les
Allemands ont reculé lentement vers le nord de l'Italie.
Naples est tombé le 1er octobre 1943. Les
Alliés continuent alors leur lente
progression vers le nord faisant face aux multiples lignes
défensives mises en place par les Allemands durant
l'été et l'automne 1943. Les Allemands
détruisent également les ponts et les
routes, provoquent des inondations,
favorisées des pluies automnales diluviennes.
Septembre 1943
Le général
Martin libère la Corse
Notre
général Henry Martin, qui commandait notre 87e
DIA de mai à juillet
1940, débarque en Corse le 8 septembre 1943
à la
tête du 1er Corps
d'Armée, constitué près
d’Alger en août 1943 avec la 4e Division
Marocaine de Montagne (1er Régiment de Tirailleurs
Marocains, 4e
Régiment de Spahis Marocains, 69e Régiment
d'Artillerie de Montagne),
le 1er Bataillon des Commandos de Choc et le 2e Groupe de Tabors
Marocains.
La Corse a été envahie comme la zone non
occupée, le 11 novembre 1942
par les Allemands et les Italiens à la suite du
débarquement allié en
Afrique du Nord.
La Libération de la Corse se déroule du 8
septembre au 4 octobre 1943.
Elle commence par Ajaccio, première ville
française libérée le 9
septembre 1943, et se termine avec la libération de Bastia,
le 4
octobre 1943, date de la libération totale de
l’île par la Résistance.
La Corse est le premier département
libéré de France métropolitaine.
3
juin 2013
Alger, capitale de la France Libre
Les forces
françaises qui refusent la capitulation et
décident de
continuer le combat, emmenées en particulier par le
général de Gaulle,
partent dans un premier temps à Londres où ce
dernier lance son appel
le 18 juin 1940.
Rapidement, divers territoires de l'Empire se rallient au
Général et
notamment l'Afrique-Équatoriale française. Une
fois reconnu comme le
chef des Français Libres, la volonté de de Gaulle
est d'avoir une
capitale de la France sur le territoire national, où
"exercer la
direction de la guerre dans les meilleures conditions". Brazzaville
au Congo devient dès octobre 1940, le
siège du
Conseil de Défense de
l'Empire, qui est le gouvernement de la France libre jusqu'en septembre
1941, date de la création du Comité National
Français.
Après le débarquement Allié en Afrique
du Nord de novembre 1942,
l’Algérie et le Maroc restent un temps soumis
à Vichy. La création du
Comité Français de Libération
Nationale (CFLN) le 3 juin 1943 marque la
fusion du Comité Français National,
dirigé par le général de Gaulle,
chef de la France Libre et du Commandement en chef civil et militaire
d’Alger dirigé par le
général Giraud.
Dirigé d’abord par les deux hommes puis par de
Gaulle seul à partir
d’octobre 1943, le CFLN créée en
septembre 1943 une Assemblée
consultative provisoire représentant les mouvements
résistants, les
partis politiques et les territoires engagés dans la guerre
au côté des
Alliés. La séance inaugurale de cette
Assemblée se tient au palais
Carnot d’Alger le 3 novembre 1943.
Lorsqu'à la fin août 1944, la France rentre, selon
le célèbre mot du
général de Gaulle, "à Paris, chez
elle", un travail considérable a été
accompli à Alger pour préparer ce retour, renouer
avec le régime
républicain, mais aussi éviter toute
velléité d'administration
militaire directe par les Alliés, sur le modèle
de l'AMGOT (Allied
military government of the occupied territories) appliqué en
Italie
après le débarquement de juillet 1943.
Entre septembre 1943 et août 1944, 400 ordonnances sont
promulguées à
Alger.
_____
Le fait de publier ces textes sous forme d'ordonnances et
non de
lois tient compte de l'absence de Parlement
à
Alger et
constitue, par opposition au gouvernement de Vichy, une marque du
respect des principes républicains. Pétain
promulguait
régulièrement, au
Journal Officiel de l'Etat français, des textes dans la
forme
législative, alors que le Parlement n'avait plus
été réuni depuis le 10
juillet 1940 ...
Parmi les ordonnances promulguées à
Alger figure celle du 18 août 1943
relative à la
répression des faits de collaboration, modifiée
à plusieures reprises (26 juin
1944, 26
décembre 1944, ...), instaurant le crime d'indignité
nationale consistant à avoir «
postérieurement au 16 juin 1940 [démission
de Paul Reynaud], soit
sciemment apporté en France ou à
l'étranger une
aide directe ou indirecte à l'Allemagne ou à ses
alliés, soit porté atteinte à
l'unité de la
nation ou à la liberté des Français,
ou à
l'égalité entre ceux-ci »qui permettra
de condamner
Pétain.
14
mai 2013
Les
Turcos commémorent le Garigliano
Photo
1er RTir
Le 14 mai,
le 1er
Tirailleurs d'Epinal a commémoré la
victoire du
Garigliano. Après une évocation historique des
combats du
Garigliano par le Capitaine Boulbes, officier traditions du
régiment,, le Caïd a effectué un
dépôt
de gerbe au monument de Mostaganem en mémoire des
250 000
tirailleurs tombés pour la France.
La bataille du Garigliano, qui s’est
déroulée du 11
au 18 mai 1944, a décidé du succès de
la campagne
d’Italie et manifesté aux yeux du monde entier la
renaissance de l’Armée Française.
En s’infiltrant à travers les massifs
escarpés des
Appenins réputés infranchissables, les
Tirailleurs
Algériens, Marocains et Tunisiens du Corps
Expéditionnaire Français en Italie ont permis le
succès de la manœuvre d’enroulement de
la ligne
Gustav et ouvert aux Alliés la route de Rome.
Blog du 1er RTir
13 Mai 1943, l'Afrika Korps
chassé d'Afrique
Après
la bataille de Medjez el-Bab, les Alliés
entrent le 7 mai 1943 dans les ports de Bizerte et Tunis,
situés à moins de 200 kilomètres des
bases militaires italiennes de Sicile ... Le 13, les combats cessent
avec la reddition de l'Afrika Korps et des Italiens
définitivement rejetés hors d'Afrique.
Pour les Français, la campagne de Tunisie marque le retour
de l'Armée d'Afrique dans la guerre, aux
côtés des Alliés et des
Français Libres, même si à Tunis le 20
mai 1943, Français Libres et Armée d'Afrique ne
défilent pas encore côte à
côte.
Huit noms de bataille attribués pour la Campagne de Tunisie
s'inscrivent dans les plis des drapeaux des unités qui y ont
pris part : Djebel Mansour 1943, Djebel Zaghouan 1943, Fondouk El Okbi
1943, Le Faïd 1943, Medjez el-Bab 1943, Ousseltia 1943, Pichon
1943 et Takrouna 1943.
Medjez el-Bab 1943
L'Armée
d'Afrique est de retour dans la guerre aux côtés
des Alliés en novembre 1942, après le
débarquement des Anglo-Américains en
Algérie et au Maroc. Réduite à
l'inaction depuis 1940, elle avait pris beaucoup de retard mais
participe immédiatement à la campagne de Tunisie
et en quelques mois, l'armée misérable qu'elle
était devenue sous le joug de la commission d'armistice est
vite oubliée.
Le Détachement d'Armée Française, qui
vient prêter main forte au Commandement Supérieur
des Troupes de Tunisie du général
Barré, est placé sous le commandement du
général Juin et comprend tout d'abord le 19e
Corps d'Armée du général Koeltz
(Divisions de Marche de Constantine, d'Alger, d'Oran) puis la Division
de marche du Maroc, la Brigade Légère
Mécanique, le
Corps Franc d'Afrique (CFA), créé en novembre
1942 par le général de Goislard de Monsabert.
Aux 63 000 hommes de l'Armée d'Afrique, viennent s'ajouter
à partir de février 1943, les 9 000 hommes des
deux divisions des Forces Françaises Libres (1re DFL et
Force Leclerc).
Lors de l'offensive finale alliée en Tunisie,
lancée le 5 mai 1943, les forces françaises
jouent un rôle décisif sur le front de Medjez
el-Bab, à 70 km à l'ouest de Tunis.
Le Drapeau
du 3e RTA porte l'inscription Medjez
el-Bab 1943.
Mai 1943,
création de la 3e
DIA
La 3e Division
d'Infanterie Algérienne est
créée le 1er mai 1943 sous le
commandement du général Goislard
de Monsabert. Elle est issue de la Division de Marche de Constantine
qui combat en Tunisie de novembre 1942 à mai 1943.
La division rejoint l'Algérois en juillet 1943 où
elle commence à
recevoir son matériel
américain. En septembre 1943, elle s'installe en Oranie afin
de se former à l'Invasion Training Center entre Arzew et
Mostaganem.
Ses éléments (3e RTA, 4e RTT
et 7e
RTA) embarqueront à Oran et à Bizerte
pour Naples en décembre 1943. Le 9 janvier 1944, la division
occupe le secteur de Venafro après avoir relevé
la 45th US Infantry Division.
Ce sont ensuite les combats dans les Abruzzes jusqu'en mars 1944. S'en
suivent les terribles combats du Garigliano (secteur de Cassino)
où la division perce la ligne Gustav avant de progresser
vers Castelforte.
En juin viennent les marches sur Rome puis Sienne. La division
prend ensuite part au débarquement de Provence, aux
campagnes des Vosges, de l'Alsace et de l'Allemagne.
La 3e DIA une des deux divisions françaises les
plus décorées de la seconde guerre
mondiale avec 4
citations à l’ordre de
l’armée (Croix de Guerre avec 4 palmes).
Le
3e RTA, qui combat en Tunisie à Chaouach et Djebel
Djifa (Medjez
el-Bab) au sein de la 3e DIA, est un des cinq
régiments les plus
décorés de la seconde guerre
mondiale avec 4 citations à l’ordre de
l’armée (Croix de Guerre avec 4
palmes).
La 3e
Division d'Infanterie Algérienne
Chaouach -
Djebel Djifa - Le Garigliano - Rome - Sienne - Toulon -
Marseille - Tarentaise - Pontarlier - Les Vosges - Strasbourg -
Kilstett - Ligne Siegfried - Passage du Rhin à Spire -
Stuttgart -
Danube
L'Armée
d'Afrique de retour aux côtés des Alliés
Fidèle
à son engagement pour la mémoire des Tirailleurs
du 18e RTA de
1940, notre Amicale s'intéresse à la
participation peu connue de l’Armée
Française, avec certains de nos
défenseurs de 1940, aux combats de la Libération
aux côtés des Alliés en
Tunisie, en Italie, en
France puis en Allemagne de novembre 1942 à mai
1945.
8
novembre 1942,
Les Tirailleurs
Algériens à Blida et
Sidi-Ferruch
Le
débarquement allié du 8 novembre 1942
(opération Torch) dans les
territoires français d'Afrique du Nord (Protectorat du Maroc
et Algérie française) marque le tournant
de la guerre sur le front occidental, avec les victoires
alliées d'El Alamein et de Stalingrad.
Alors
qu'à Oran et
au Maroc, les
généraux restés fidèles
à Pétain accueillent les
Alliés à
coups de canon, Alger est
prise en un jour avec son port intact grâce
à la résistance.
A Blida, le
général de Montsabert, chef de la garnison
rallié à la
résistance, intervient avec un
détachement du 1er Tirailleurs
Algériens,
à l'aérodrome de Blida, où le
général Giraud doit atterrir.
À
Sidi-Ferruch, un autre officier d'active
résistant, le colonel Baril, fait occuper le fort
par une compagnie
du
29e RTA, qui neutralise les batteries contrôlant les
plages. Les Alliées peuvent ainsi y
prendre pied sans aucune perte.
Les points
de
débarquement se situaient à
la Pointe Pescade, à l'entrée ouest d'Alger et
sur les plages du Cap Matifou, de l'autre côté de
la ville.
Pour autant ce n'est pas encore la libération. Darlan puis
Giraud maintiennent en Algérie
l'autorité de
Pétain jusqu'à l'arrivée de
de Gaulle en juin
1943 et le raliement de Juin (Contstitution du Comité
Français de Libération Nationale).
Mais l'Armée d'Afrique est de retour
dans la guerre aux côtés des Alliés
et participe immédiatement à la campagne
de Tunisie, où l'Allemagne et l'Italie envoient des renforts
et constituent une tête de pont autour de Tunis et
Bizerte.
30
octobre 2012
L'Ailette
dans l'histoire
de l'Aisne
Le site des
services de l'Etat dans l'Aisne sur page
Présentation du département a
inséré un document pdf
intitulé Histoire de l'Aisne qui mentionne, outre
la 4e Division Cuirassée du
colonel de Gaulle à Montcornet, les
lourdes pertes subies par l’infanterie
allemande en
franchissant l’Ailette entre le 5 et le 8
juin 1940.
14
juillet 2012
Les
Tirailleurs invités
d'honneur sur
les Champs
Elysées
Photo
1er RTir
Le 14
juillet 2012, à l'occasion de la Fête
Nationale, le
1er Régiment de Tirailleurs a ouvert le
défilé militaire sur les Champs
Elysées à
Paris, en tant qu'invité d'honneur sous les couleurs de
l'ONU,
suite à sa participation au mandat "Daman 16" au Liban,
d'octobre 2011 à mars 2012. Le régiment est ainsi
resté fidèle à sa devise, "le Premier,
toujours
premier". Le Caïd, le drapeau et sa garde, les commandants
d'unité des trois compagnies projetées au Liban
(CCL, CEA
et 3e Cie) ainsi que 60 tirailleurs ont ainsi ouvert le
défilé.
6
juin 2012
Le
combat des 9 contre 27
Le combat
des 9
contre 27 c'est bien sûr "le plus
célèbre combat aérien de la
drôle de guerre"; qui oppose le 6 novembre 1939 27
Messerschmitt
109 allemands à 9 Curtiss français
commandés
par le Lieutenant Pierre Houzé. 9
avions ennemis sont abattus, sans qu'aucun français
ne manque à l'appel.
Le combat des 9 contre 27 c'est
aussi la bataille qui oppose en mai et
juin 1940 9 régiments français à 27
régiments allemands sur le canal de l'Ailette
et au
cours de laquelle le Lieutenant
Houzé trouvera la mort les armes à la main le 6
juin 1940
à Besmé (Aisne) dans le sous-secteur du
18e
Régiment de Tirailleurs
Algériens.
Jusque récemment,
peu de
récits mentionnaient
pourtant la présence sur l'Ailette de
notre unité, majoritairement composée
d'indigènes
algériens et surtout pas les
récits
publiés peu après
l'indépendance de l'Algérie.
3
juin
2012
Une
Amicale du
18e Régiment de Tirailleurs
Algériens
et de la 87e
Division d'Afrique
Photo
Michel Pogioli - AAACM
Réunis sur
l'Ailette
à l'occasion des Commémorations
des combats de 1940, les enfants et petits-enfants
des
Tirailleurs de 1940 poursuivent les objectifs d'origine de l'Amicale du
18e Régiment de Tirailleurs
Algériens et souhaitent également
accueillir les
familles de toutes les
unités de la 87e Division d'Infanterie d'Afrique, qui ne
sont pas déjà représentés.
Le site
de notre Division est ici : 87e DIA.
16
juin 2011
Centenaire
de la naissance du Lieutenant Pierre Houzé,
héros des combats de 1940 sur l'Ailette
Houzé
de retour de mission en novembre 1939 - Photo
SHD
Le
Lieutenant
Pierre
Houzé est né le 16 juin 1911 à
Paris. Le 6 juin 1940, au cours d'une mission dans le secteur
Berry-au-Bac - Soissons, sa patrouille est surprise par des
chasseurs allemands. Le H75A-2 n°197 du Lieutenant
Houzé est abattu ainsi que le Sergent-Chef Janeba
(atterrissage forcé). Houzé saute en parachute au
milieu des combats qui font rage près de Besmé.
Une patrouille allemande
s'avance vers lui. Houzé refuse de se rendre et tire sur les
allemands. Il tombe sous leurs balles.
Le
Lieutenant
Pierre Houzé est Mort pour la France le 6 juin
1940 à Besmé
dans le sous-secteur du 18e Régiment de Tirailleurs
Algériens.
Page
sur le Lieutenant Pierre Houzé
1er
août 2012
Les
combats de 1940 sur l'Ailette
à
la
Société Académique de Chauny
Contact a
été pris avec la
Société
Académique de Chauny (Aisne) afin d'y présenter
en 2013
les combats de 1940 sur l'Ailette et notamment ceux du 18e
Régiment de Tirailleurs Algériens, qui restent
localement
peu connus.
8 juillet 2012
Le Comité des
Amitiés Africaines
Le Maréchal
Franchet
d'Espèrey
(1856-1942),
né
à Mostaganem, département d'Oran,
héros de la
Marne en 1914, de l'Armée d'Orient en
1918, a servi
aux
Tirailleurs Algériens et
s'est toujours
montré favorable à
l'égalité entre
militaires français et musulmans. Soucieux de la
préparation morale des populations nord-africaines,
élément essentiel de la
grandeur de la France, il créé au
printemps 1935 le
Comité
des Amitiés Africaines, société
d'entraide entre
militaires et anciens militaires français et
indigènes de
l'Afrique du Nord, placé sous le patronnage du
Ministère
de la Défense et de la Guerre en 1936 et reconnu
d'utilité publique en 1938. Le
but de l’association est la défense des
intérêts matériels et moraux des
militaires des troupes nord-africaines de l’armée
française. On montrait ainsi aux
indigènes
une France douce et respectueuse les éloignant de
la
propagande anticoloniale, qui a commencé à
apparaitre en
Algérie à la fin de la première guerre
mondiale.
Son conseil d'administration compte des hautes personnalités
civiles et militaires : Léon Baréty, Augstin
Bernard,
Louis Massignon, les généraux Fréaud,
Huré
et Niessel. Le colonel Messal est secrétaire
général de l'association et le
président Sabatier,
trésorier.
Les comités locaux se multiplient en
Algérie et en France métropolitaine autour des
villes de
garnison avec leur diar
el askri
(maison du soldat indigène) assurant une assistance
médicale, juridique et matérielle, qui
témoignent
avec les cafés maures d'un réel
élan de
solidarité, d'estime et de sympathie autour des
régiments
d'Afrique du Nord tant en France qu'en Algérie avant 1939.
Grâce au Comité
des Amitiés Africaines, et aux Officiers
des
Affaires Militaires Musulmanes, l'ordre
militaire pouvait parraître aux indigènes plus
égalitaire que l'ordre colonial.
Le massacre de Clamecy
Systématiquement
oubliés, 11 Algériens, se trouvent parmi les 32
tirailleurs identifiés sur les 43 prisonniers africains
fusillés pour la couleur de leur peau par les allemands le
18 juin 1940 à Clamecy dans la Nièvre. Ils
venaient des trois camps de prisonniers
des environs.
Si les Sénégalais sont
commémorés dès l'inauguration
du monument qui leur est dédié
en 1946, les Algériens
attendent toujours : "le poids de la Guerre d'Algérie eut
été trop lourd pour raconter ces soldats venus se
battre en 1940 pour défendre la patrie du colonisateur"
explique en 2011 l'auteure du documentaire "Les 43
Tirailleurs".
L'un d'entre
eux, Otmane
Ghouti, appartenait au 282e RANA de la 8e DI,
qui combat
au
coté de la 87e DIA au cours de la bataille de
l'Aisne
notamment.
17
décembre 2010
Les musulmans
algériens dans l’armée
française
de 1919 à 1945
A travers
l’étude de Belkacem Recham, on
découvre l'exploitation du potentiel humain
qu'offre
l'Algérie pour
servir l'expansion coloniale française et la
défense de la métropole. Cette
étude couvre
trois aspects : le premier montre en
données quantitatives et analyse historique,
l’évolution du recrutement
en Algérie, les
effectifs et leur
répartition dans les différentes armes,
l'effort fourni par
l’Algérie en 1939-40 et de 1942
à 1945. Le
deuxième s’intéresse a
l'appartenance sociale des recrues, leur taux
d’alphabétisme
et son évolution entre les deux guerre. Il
analyse aussi le
statut des musulmans dans l’armée
française : les soldes, les
indemnités, l'avancement, le commandement,
les emploi et fait
ressortir,
textes à l'appui, les inégalités entre
européens et musulmans.
Les musulmans
algériens dans l’armée
française
de 1919 à 1945
de Belkacem Recham
11
novembre 2010
Une plaque en hommage aux soldats
musulmans
morts pour la France à la Grande Mosquée de Paris
Le 11
novembre 2010 à la Grande Mosquée de Paris, a
été
dévoilée une plaque à la
mémoire des soldats musulmans morts pour la France pendant
la Première et la Seconde Guerre Mondiale.
Comme l’avait fait le président Gaston Doumergue
en
1926 lors de l’inauguration de la Mosquée de
Paris, le ministre de la Défense a rappelé que
«
la République protège toutes les
croyances
[…] que la nation
n’oublie aucun de ses
enfants tombés au champ d’honneur. A tous
Français d’origines, Français de
cœur et Français par le sang versé,
elle exprime le même respect, la même
reconnaissance. »
L'Armée d'Armistice en
Algérie
Après
l'armistice de juin 1940, la France n'est autorisée
à conserver qu'une armée de 100 000
à 120 000
hommes en métropole et des forces plus nombreuses
dans l'Empire, dont 140 000 à l'Armée
d'Afrique, qui
en comptait 250 000 en 1939. Il existe à
Alger un
général commandant en chef en Afrique du Nord et
un général commandait la 19e Région
Militaire. Celle-ci comprend la Division d'Alger, la
Division d'Oran, la Division de Constantine et
les Territoires du Sud.
Division
d'Alger :
1e brigade d'infanterie à Alger : 1er Zouaves (Alger,
Fort-National) et 13e Tirailleurs
Sénégalais (Alger).
5e brigade
d'infanterie à Blida : 1er Tirailleurs
Algériens (Blida,
Cherchell. Dellys) et 9e Tirailleurs Algériens
(Miliana, Ténès,
Orléansville).
1e brigade de cavalerie à Médéa
: 1er Spahis Algériens
(Médéa, Bou-Saada, Teniel et Had, Djelfa,
Laghouat) et 5e Chasseurs
d'Afrique (Alger, Maison-Carrée).
65e d'artillerie (Blida, Aumale, Maison-Carrée), 19e
régiment du génie
(état-major à Hussein Dey) à trois
bataillons de sapeurs-mineurs et un
bataillon de transmissions, un groupe de chemins de fer. 27e
escadron du Train (Alger); deux groupes d'escadrons de la Garde (7e
légion).
Division
d'Oran :
2e brigade d'infanterie à Oran : 2e Zouaves (Oran)
et 2e Tirailleurs Algériens (Mostaganem, Oran,
Tiaret).
4e brigade
d'infanterie (TIemcen) : le 6e Tirailleurs
Algériens (TIemcen,
Marnia, Nemours) et 3e bataillon du 1er Etranger d'Infanterie
(Aïn-Sefra), avec Dépôt commun
des régiments étrangers à
Sidi-bel-Abbès.
2e brigade de cavalerie à Mascara : 2e Spaphis
Algériens
(TIemcen, Colomb-Béchar), 2e Chasseurs d'Afrique
(un groupe
mécanisé, un groupe porté, un groupe
à cheval à Oran) et 9e Chasseurs
d'Afrique (deux groupes d'escadrons portés à
Mascara).
66e d'artillerie (Oran), 68e d'artillerie (TIemcen,
Sidi-bel-Abbès,
Mascara), 28e escadron du Train, un groupe d'escadrons de la
7e
légion de la Garde.
Division de
Constantine :
5e brigade d'infanterie à Constantine : 3e
Tirailleurs Algériens (Bône, Guelma, Tebessa) et
15e Tirailleurs Sénégalais
(Philippeville, Constantine).
7e brigade d'infanterie à Sétif : 3e
Zouaves (Constantine, Sétif) et 7e Tirailleurs
Algériens (Sétif, Bougie).
3e brigade de cavalerie à Batna : 3e Spahis
Algériens
(Batna, Biskra) et 3e Chasseurs d'Afrique (Constantine, un
groupe
d'escadrons à cheval, un groupe
mécanisé).
67e d'artillerie (Constantine, Batna, Sétif), 25e
escadron du Train,
deux groupes d'escadrons de la 7e légion de la Garde.
Territoires
du Sud :
Territoire des Oasis, groupe des compagnies sahariennes de l'Est :
état-major à Ouargla, compagnie du Hoggar
(Djanet), compagnie des
Ajjers (Fort Polignac), compagnie du Tidikelt (In-Salah), compagnie
saharienne mixte et groupe franc (Ouargla), deux batteries sahariennes
portées, goum d'EI Oued (Ouargla, Fort-Flatters,
Fort-Saint).
Territoire d'Aïn Sefra, groupe des compagnies sahariennes de
l'Ouest :
état-major à Colomb-Béchar, compagnie
de la Saoura (Tindouf), compagnie
du Touat (Adrar), compagnie saharienne portée et groupe
franc
(Tindouf).
Territoire de Ghardaïa (Laghouat), Territoire de Touggourt
(Touggourt).
La plupart de ces unités prendront part à partir
de
novembre 1942 à la campagne de Tunisie puis à la
libération de l'Europe.
10-11
juillet 1940,
Laval et Pétain renversent la
République - II
Le 11 juillet 1940, fort de la
délégation obtenue la veille de
l'Assemblée nationale pour que le gouvernement de la
République rédige une nouvelle constitution, qui
devra être «
ratifiée par la Nation et appliquée par les
Assemblées qu'elle aura
crées », Pétain s'arrogeait, en totale
violation du texte voté, la qualité de
chef de l’Etat, supprimait la fonction de
Président de la République et ajournait la
Chambre des
députés et le Sénat, leur supprimait
le pouvoir législatif.
«
Acte constitutionnel n°1 » :
«
Nous, Philippe Pétain, ...,
«
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940,
«
Déclarons assumer les fonctions de chef de l’Etat
français.
«
En conséquence, nous décrétons :
«
L’article 2 de la loi constitutionnelle du 25
février 1875 est abrogé. »
« Acte constitutionnel n°3 » :
«
L'article 1er de la loi
constitutionnelle du 16 juillet 1875 est abrogé »
...
De Gaulle déclarera qu'il n'existait plus dès
lors de gouvernement français ; « L'organisme sis
à Vichy et qui prétend porter ce nom est
inconstitutionnel et soumis à l'envahisseur. »
Actes
constitutionnels du gouvernement de Vichy
10
juillet 2010
Travail, Famille, Patrie
La devise
« Travail, Famille,
Patrie », à laquelle fait
référence la
loi du 10 juillet 1940, était
bien avant 1940 celle des
Croix-de-Feu puis du Parti Social Français (PSF)
du colonel
de La Rocque.
Avant d'annoncer un programme politique, cette
référence se veut sans doute donc
"rassurante" pour
les
parlementaires réunis à Vichy : le PSF est un
important
parti nationaliste de
droite partisan
d'un régime républicain fort, de type
présidentiel et non plus parlementaire ...
Le PSF restera cependant opposé à la capitulation
précipitée de juin 1940, au renversement de la
République, au parti unique, à la collaboration,
aux lois
antijuives, ...
Le propos permet de souligner l'ancrage en
réalité très minoritaire de la ligne
politique
du nouveau pouvoir.
_____
Le colonel de La Rocque ne cessera
d'être en
conflit avec la camarilla de Pétain faite de maurassiens
tels
Raphaël Alibert, d’anglophobes comme
l’amiral Platon,
d’antisémites du type Xavier Vallat, selon
l’historien Jean Lacouture dans son Mitterrand, une histoire
de
français.
Le
symbole
de la hache double (qui
est plus un Labrys crétois ou une arme germanique des temps
barbares, qu'une
hache franque,
mais devient « francisque
»
dans la propagande d'extrême droite ...), se
trouvait
pour sa part à la fin des années 30 en
couverture du
mensuel antisémite et
antimaçon de Lucien
Pemjean « Grand
Occident
», illustrant la
formule « Le Judéo
Maçonnique, voilà l’ennemi » ( un côté de
la hache pour les juifs, l'autre pour les francs-maçons).
Ce mensuel titrait le 15 avril 1939 : «
Pétain au
pouvoir ! », sans que l'intéressé n'y
trouva rien
à redire, avant de faire de la hache double son
emblème personnel ...
10-11
juillet 1940,
Laval et Pétain renversent la
République - I
Le
10 juillet 1940, dans la salle du théâtre du
Casino de Vichy, Pétain, Président du
Conseil, obtenait du Parlement - non pas les pleins pouvoirs comme on
le dit encore parfois - mais l’autorisation pour son
gouvernement de préparer une réforme de la
constitution. Selon l’article 8 de la loi constitutionnelle
du 25 février 1875, se sont les
députés et sénateurs réunis
en Assemblée Nationale qui procèdent à
la révision des lois constitutionnelles.
Voici le texte de la loi votée le 10 juillet 1940 :
«
Article unique - L’Assemblée nationale donne tous
pouvoirs au gouvernement de la République, sous
l’autorité du maréchal
Pétain, à l’effet de promulguer par un
ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’Etat
français. Cette constitution devra garantir les droits du
travail, de la famille et de la patrie.
« Elle sera ratifiée par la Nation et
appliquée par les Assemblées qu’elle
aura crées. »
Le texte voté le 10 juillet 1940 prévoit donc une
délégation de pouvoir au gouvernement pour
procéder à la rédaction d'une nouvelle
constitution, en lieu et place du Parlement, et pour la promulguer, en
lieu et place du Président de la République,
c'est-à-dire constater que la loi a
été régulièrement
adoptée : vote par les deux chambres, selon
l’article 3 de la loi constitutionnelle du 25
février 1875, et ratification par la Nation, selon la loi du
10 juillet 1940 elle-même.
L'engagement de maintenir la forme républicaine du
gouvernement (nouvelle constitution soumise avant son entrée
en vigueur à un vote populaire, maintient des
Assemblées), réitéré devant
les parlementaires par Pierre Laval, Ministre de la Justice, permet
l'adoption du texte par 569 voix contre 80.
On relèvera enfin la référence
à la devise «
Travail, Famille, Patrie »
empruntée (sans son accord ?) au Parti Social
Français (PSF) du colonel de La Rocque. Le PSF,
fondé en 1936 à la suite de la dissolution des
Croix-de-Feu, est à la veille de la guerre le premier parti
de France en nombre d'adhérents. Ce parti nationaliste de
droite, aujourd'hui tombé dans l'oubli, est alors partisan
d'un régime républicain fort, de type
présidentiel et non plus parlementaire ... Le PSF ne
soutiendra pas pour autant officiellement le nouveau pouvoir en raison
de son défaitisme en juin 1940, et plus tard son
antisémitisme, son collaborationnisme, tout en refusant de
suivre de Gaulle dans une attitude de « dissidence
» ...
Le propos permet de souligner l'ancrage en
réalité très minoritaire de la ligne
politique
du nouveau pouvoir.
26
juin 2010
Les indigènes
nord-africains prisonniers de guerre
Les quelques
80 000
indigènes faits prisonniers
en 1940 ont
été détenus pour la
majorité en
France occupée dans les Frontstalags (les nazis
n'en veulent pas sur leur
sol) séparés
des
prisonniers
français transférés
outre-Rhin.
Certains seront libérés, d'autres parviendont
à s'évader, beaucoup mourront de maladie.
En 1941, plus de 10 000 nord-africains quittent leurs
camps pour aller combattre en Syrie avec le
général de Verdilhac contre les Forces
Françaises Libres du
général de Gaulle. En
décembre 1941, presque tous les nord-africains
ont rejoint leurs pays d'origine. Les plus valides restent en
métropole travailler pour l'occupant.
Sur le front au 25 juin 1940
Le
18e RTA s'est replié en ordre en combattant pied
à pied jusque sur la Vienne, atteinte à la veille
de l'entrée en vigueur de l'armistice le 25 juin 1940, date
à laquelle l’armée française
tient une ligne de défense organisée des
Alpes au Poitou, prête à poursuivre le combat
depuis l'Afrique du Nord.
Le Régiment fait ainsi partie des nombreuses
unités qui ont refusé jusqu'au dernier jour
l'esprit de capitulation et illstre une résistance
héroïque de nos Poilus de 40 occultée
depuis.
Un armistice déshonorant
Conclus
les 22 et 24 juin, les armistices franco-allemand et franco-italien
entrent en vigueur le 25 juin 1940. Le jour
même, Pétain prend la parole à
la radio française afin d'expliquer et justifier sa
politique. S'il reconnaît la rudesse des conditions
acceptées par la France, il affirme que l'honneur est sauf.
Le 26 juin, le général de Gaulle lui
répond.
Vous avez,
ensuite, déclaré que devant les conditions
posées par l'ennemi, il n'y avait pas d'autre alternative
que de les accepter en restant à Bordeaux ou de les refuser
et passer dans l'empire pour y poursuivre la guerre. Vous avez cru
devoir rester à Bordeaux.
Le discours publié dans le tome 1
des "Discours et Messages" diffère assez sensiblement de
celui qui fut effectivement radiodiffusé :
On vous a
fait croire,
Monsieur le Maréchal, que cet armistice, demandé
à
des soldats par le grand soldat que vous êtes, serait
honorable
pour la France. Je pense que maintenant vous êtes
fixé.
Cet armistice est déshonorant. Les
deux tiers du territoire livrés à l'occupation de
l'ennemi et de quel ennemi! Notre armée
démobilisée. Nos officiers et nos soldats
prisonniers
maintenus en captivité. Notre flotte, nos avions, nos chars,
nos
armes, à livrer intacts, pour que l'adversaire puisse s'en
servir contre nos prop
res Alliés. La Patrie, le Gouvernement, vous-même,
réduits à la servitude. Ah
! pour obtenir et pour accepter un pareil acte d'asservissement, on
n'avait pas besoin de vous, Monsieur le Maréchal, on n'avait
pas
besoin du vainqueur de Verdun ; n'importe qui aurait suffi.
Mais vous avez jugé, dites-vous, que vous pouviez, que vous
deviez y souscrire. Vous avez tenu pour absurde toute prolongation de
la résistan
ce dans l'Empire. Vous avez considéré comme
dérisoire l'effort que fournit et celui que f
ournira notre allié, l'Empire britannique. Vous avez
renoncé d'avance aux ressources offertes par l'immense
Amérique.
Vous avez joué perdu, jeté nos cartes, fait vider
n
os poches, comme s'il ne nous restait aucun atout. Il y a là
l'effet d'une sorte de décou
ragement profond, de scepticisme morose, qui a
été pour beaucoup dans la liquéfaction
des suprêm
es résistances de nos forces métropolitaines.
Et c'est du même ton, Monsieur le Maréchal, que
vous conviez la
France livrée, la France pillée, la France
asservie, à reprendre son labeur,
à se refaire, à se relever.
Le 18 juin 1940 au 18e RTA
Après avoir franchi
la Loire au pont
de Gien le 17 juin, le 18e RTA se trouve vers Cerdon (Loiret),
d'où il doit gagner le Cher dans la journée du
18. La
nouvelle se répand que
le gouvernement veut cesser le
combat.
En réponse à cette annonce
prématurée,
le général Besson commandant le 3e Groupe
d'Armées,
auquel appartient le Régiment lance dès
le 17 au soir
à
ses hommes un appel solennel : «
Le combat continue ! Les VIe et VIIe Armées et
l'Armée de
Paris devront offrir sur le Cher et la Loire (de Tours et en aval) une
résistance opiniâtre pour leur permettre de
reconstituer
les unités et d'assurer les ravitaillements. Il n'y a ni
armistice, ni suspension d'armes. La bataille continue. »
L'actualité de 1940 reste le refus
de
l'esprit d'abandon.
17 juin 1940, l'appel du
général Besson
Lundi 17 juin 1940, la nouvelle
se
répand que Pétain - défaitiste d'avant
la
première heure - est devenu chef du gouvernement pour mettre
un
terme aux hostilités. À midi, il annonce
à la
radio : « il faut cesser le combat ».
Son ministre de la guerre fait également interdire tout
repli en
cas d'arrivée de l'ennemi et déclare ouvertes les
villes
de plus de 20 000 habitants, obligeant les troupes
françaises
à les contourner pendant que les allemands les traversent
...
C'est ainsi que sur les 1 500 000 prisonniers français
à
l'issue de la Bataille de France, 1 100 000 ont
été
capturés après ce 17 juin.
En réponse à ces annonces dramatiques, le
général d'armée Besson commandant le
3e Groupe
d'Armées, auquel appartient la 87e division d'infanterie
d'Afrique, lance le 17 juin au soir à ses hommes, qui se
battent
alors sur le Cher et la Loire, un appel solennel :
« Le
combat continue ! Les VIe et VIIe Armées et
l'Armée de
Paris devront offrir sur le Cher et la Loire (de Tours et en aval) une
résistance opiniâtre pour leur permettre de
reconstituer
les unités et d'assurer les ravitaillements. Il n'y a ni
armistice, ni suspension d'armes. La bataille continue. »
(Ordre n°356 3/S).
Les citations accordées après le 17 juin 1940 par
les
chefs favorables à la poursuite des combats, seront parmi
celle
supprimées « après
étude »
des listes publiées au JO en juin 1941.
16 juin 1940, non à
l'armistice !
L'intention de poursuivre la
lutte
outre-mer avait été, en France, celle du
président
du Conseil en fonction jusqu'au 16 juin, Paul Reynaud, celle de ses
principaux ministres et aussi celle du Président de la
République et des présidents des
Assemblées
parlementaires. Leur départ pour l'Afrique du Nord avait
été organisé dans les moindres
détails.
Outre-mer, cette volonté était
partagée par tous
les responsables civils et militaires, au premier rang desquels le
Général Noguès. S'il se
résolut " la mort
dans l'âme " à l'armistice, ce fut d'abord parce
que le
concours de la Marine, promis puis retiré par l'Amiral
Darlan,
lui fit au dernier moment défaut. Si de Gaulle resta
longtemps
bien seul, sa vision stratégique et sa perception de
l'honneur
du pays furent sur le moment beaucoup plus largement
partagés
qu'on le croit encore aujourd'hui.
La
défaite française, un désastre
évitable, Jacques Belle - Tome 2
18 mai 1940,
Pétain revient
Paul Raynaud
annonce le 18 mai 1940 l'entrée de Pétain dans
son gouvernement en évoquant le « vainqueur de Verdun
». Le propos est avant
tout politique et se veut rassurant, au prix d’une
réduction
considérable de l’histoire de cette bataille, que
l’intéressé n’a
certainement pas gagnée et dont il
n’était pas le seul chef militaire.
Mais le picard a depuis
bénéficié
d’une double conjoncture favorable. Ayant d'abord la
réputation d’être
économe de ses soldats, il a été
en 1917 favorablement comparé aux responsables des grandes
offensives couteuses en vie humaines de 1915-1916.
Il
a ensuite la chance de survivre à la
génération des chefs de
1914-18, militaires, comme Foch (1929) et Joffre (1931), ou
civils, comme
Clemenceau (1929). À la fin des années 1930, il
ne
restait plus que lui à incarner la Victoire.
Pour les nationalistes, il devient alors la figure
de référence, ce qui explique que ce militaire
qui, jusqu’en 1914 avait fait une carrière
honorable mais médiocre, a pu devenir l’objet de
la campagne nationaliste « C’est
Pétain qu’il nous faut »
favorable au rapprochement de la France avec l’Allemagne
nazie et l’Italie fasciste.
On occulte alors la valeur militaire du chef
de 14-18,
discutée dès 1916, et ses conceptions
stratégiques et tactiques, qu’on juge volontiers
dépassées dans l’entre-deux-guerres,
comparées à celle du jeune colonel de Gaulle.
16 mai 1940, il fallait rester en
Belgique
Le choix militaire malheureux
qui fut alors fait entraîna inéluctablement la
capitulation belge et la capture ou le
rembarquement à Dunkerque des armées du
nord
franco-britanniques. Il contenait en germe la dissociation des
intérêts vitaux de la France et du Royaume-Uni. Il
annihilait de ce fait, par avance, les effets d'une Full Alliance qui,
par la volonté conjointe de leurs gouvernements, ne fut
jamais poussée aussi loin dans l'histoire des deux pays et
qui devait leur garantir la victoire sur le long terme. Les
conséquences pour l'Europe n'en sont pas
épuisées.
Le 18e RTA en route vers Hirson
Le 18e RTA, qui se
trouve en Moselle, embarque à partir du 15
mai pour Hirson, au nord-est du
département de l'Aisne à la frontière
belge. On croit alors aller prendre part
à l'assaut
général des alliés en Belgique
lancé le 10 mai.
Les allemands viennent en réalité de franchir les
Ardennes et la Meuse, le 13 au sud de Sedan, entre les 2e et
9e armées, ainsi qu'au nord de Dinant,
à l'autre aile de la 9e Armée et le 15
mai au centre à Monthermé.
Le 14, le Détachement d'Armée Touchon,
auquel le Régiment va être
affecté, a
été chargé
de colmater la brèche entre les 2e et 9e
armées, sur la deuxième position de la
Meuse tout d'abord. Le 15, les ordres de Touchon
sont de se
rétablir sur l'Aisne et l'Ailette et d'y établir
un front défensif pour barrer la route de Paris
derrière la 4e DCR du colonel de Gaulle opérant
seule dans la région de Laon.
Au nord de la brèche, l'ordre de repli
général des forces qui combattent en Belgique
est donné dans la nuit du 15 au 16. Le
16 au matin, la
87e
Division reçoit l'ordre de
débarquer, avant Hirson, dans la région de
Saint-Quentin - Guise
afin d'appuyer la contre-attaque de la 2e DCR sur les chars
ennemis qui progressent à l'ouest de Montcornet
(contre-attaque
sur le flanc nord de la percée allemande que Gamelin
a suggéré dans la nuit du 14 au
15 mai
sans ordonner de la réaliser). Les convois
du 18e RTA, bombardés en cours de
route, subissent
d'importants retards et sont encore au sud de l'Aisne. La
contre-attaque de la 2e DCR, pour partie affectée
à la défense des ponts de l'Oise, est
annulée. Le journal du 62e RI (22e DI
de la 9e Armée), qui s'établit sur
l'Oise vers Hirson, note
à la date du 16 mai qu’une relève
annoncée par une DINA ne se fera pas.
Le 18e RTA débarque finalement au sud de l'Aisne
à Rethondes
(Oise) à partir du 17 mai et va prendre position sur
l'Ailette le 18, au moment où le 62e RI cesse
le combat vers Hirson, à 80 kilomètres
au
nord-est. De contre-attaque par le nord ou par le sud il n'est
déjà plus question.
Cet épisode permet également de situer, dans le
département de l'Aisne, le couloir des Panzers qui foncent
sur
l'axe Montcornet - St Quentin - Péronne : entre
l'Oise au
nord d'Hirson à Guise et l'Aisne,
l'Ailette et le
canal Crozat au sud.
La mobilisation en
Algérie
Le décret du 1er septembre 1939
ordonne
la
mobilisation générale en métropole
mais aussi en
Algérie, où les autorités
militaires nourrissent quelques inquiétudes.
Le mouvement indépendantiste le plus important en
Algérie, le Parti Populaire Algérien (PPA) de
Messali
Hadj avait, les années précédentes,
appelé
les Algériens à refuser la conscription et les
soldats
indigènes à la désertion. Des
militants
allèrent jusqu’à prôner une
alliance avec les
nazis pour se libérer de la France. Mais
à la
mobilisation, pour les principaux leaders indépendantistes
la
marche vers
l’indépendance est suspendue.
L’indépendance passe par la défense
immédiate de la
France plus que l'Allemagne nazie.
La mobilisation ne donnera lieu à
aucun trouble grave. 200 000 soldats étaient sous les
drapeaux
à la déclaration de guerre. Au printemps 1940,
ils
étaient un peu plus de 400 000.
L'héritage
par le sang du 18e RTA
Au
printemps 1919, le 6e RTMA envoie à l'Armée
d'Orient ses trois bataillons (11, 5 et 7/6e RTA) qui forment, le 1er
juillet 1919, avec la CHR du 227e RI de Dijon, le 18e
Régiment de Tirailleurs Algériens. Au cours de la
première guerre mondiale,
ces bataillons ont :
- au sein du 3e RMZT
depuis novembre 1917, pour les 7 et 11/6e
RTA :
. combattu en Champagne
en 1917-1918 et pris part en
avril 1918
à la bataille
de l’Avre (2e
bataille de Picardie)
dans la région de Cantigny (Somme),
- au sein du 6e RMTA depuis mai
1918, pour les trois bataillons (11, 5 et 7/6e RTA) :
. combattu en Champagne
en mai-juin 1918 et pris part à la 3e
bataille de l’Aisne
entre Loivre, Villers-Franqueux, Tramery et Saint-Euphraise,
. combattu
en Picardie
de juin à novembre 1918 et pris
part en juillet 1918 à la bataille du Soissonnais et de
l’Ourcq
(2e
bataille de la Marne), entre Villemontoire et Tigny, en
août-septembre 1918,
à la 2e
bataille de Noyon (3e
bataille de Picardie), sur la direction Thiescourt, Genvry, bois de
Crisolles, en octobre 1918 à la bataille de Mont
d’Origny, franchissement de l’Oise et
du canal de la Sambre à
l’est de
Vendeuil, puis exploitation vers le nord-est sur la direction
Brissay-Choigny, Surfontaine, en octobre-novembre 1918
à la bataille
de la Serre, sur la direction Renansart, Ferme
Ferrière,
Le Hérie-la-Viéville.
Correspondent
à ces combats les décorations,
citations et inscriptions au Drapeau suivantes :
Décorations :
Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes. Fourragère aux
couleurs de la croix de guerre (ordre 146 F du 31 janvier 1919, JO du
11 mars 1919), remise le 14 mai 1919 à Valenciennes.
Citations
:
-
1ère
citation à l’ordre de la 5e
armée pour les combats du 27 mai au 4 juin 1918 à
l’ouest de Reims.
-
2e
citation à l’ordre de la 1ère
armée pour les combats du 19 au 23 juillet dans la
région de Villemontoire (Aisne, sud de Soissons) et du 18
août au 14 septembre dans la région de Noyon.
Inscriptions
au drapeau :
L’AISNE 1914-1918 / CHAMPAGNE 1918 /
NOYON 1918
-> Cet héritage n'est pas transmis au 18e RTA mais
est passé
au 39e RTA constitué en 1920 avec des bataillons n'ayant pas
combattu en France !
Calendrier
-
22 avril, Kousseri 1900, Ravivage la Flamme à
l’Arc de Triomphe de Paris,
- Mai, Garigliano 1944, à
Épinal, fête annuelle du 1er
Régiment
de Tirailleurs,
- Début juin, Ailette 1940, autour de Manicamp.
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Historique du 18e
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