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Lip en campagne
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La
reconstitution
de la vie en campagne permet de
présenter au public
les effets personnels du Poilu de 1939-1940 tels que les
populaires montres LIP.
La marque Lip apparaît en 1896 sur les cadrans des chronomètres puis des montres de la manufacture fondée en 1867 à Besançon par Emmanuel Lipmann. En 1908, près de 250 mouvements sont usinées quotidiennement par la fabrique Lipmann. Dès 1910, l’utilisation de peintures comprenant des sels de radium permet de lire l'heure dans l’obscurité. Avant 1914, Lip ne cesse d'innover et fabrique entièrement ses montres, la marque possède un important réseau de distributeurs, mène d'intenses campagnes publicitaires et s’impose en France comme leader de l’horlogerie. Durant la Grande Guerre, la manufacture Lipmann est dès lors en mesure de fournir des dispositifs d’horlogerie pour l’Armée Française (montres, chronomètres, télémètres pour toutes les armes), ainsi que des têtes d’obus, des déclencheurs de mines et autres fournitures à usage militaire, mais aussi des bracelets montres pour nos soldats qu'on apellera bientôt « Montre de Poilus » ... |
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| La montre de la Victoire, 1916 |
1916, le « Type militaire », la montre de poche de la Victoire L'amélioration des mécanismes et des matériaux permet à la marque de proposer aux Poilus ses modèles « Type militaire » en montre de poche et montre-bracelet. La Grande Guerre marque en effet les prémices de la généralisation de la montre-bracelet masculine, qu'on appellera parfois « Montre de Poilus » ... plus besoin de fouiller dans ses poches pour lire l'heure. Mais en 1916, seul un quart des Poilus possèdent ce type de montre, dont l'image est avant-guerre celle d'un accessoire féminin qu'on a surtout vite fait d'endommager au poignet dans la tranchée. Pour l'heure, c'est donc le modèle à gousset qui figure sur la célèbre affiche de 1916. La montre de poche a encore de beaux jours devant elle. Le « Type militaire » de poche, d'un diamètre 45 mm, est équipé du premier calibre pour ce modèle de montre de l’histoire de Lip, le 39 AC, d’un diamètre de 38,3 mm, présenté en 1910. Les montres-bracelets Lip reçoivent pour leur part le calibre 20.3 de 1899 d’un diamètre de 20 mm permettant une trentaine de millimètres de diamètre pour la montre finie. Ce mouvement possède depuis 1901 l’affichage des secondes dans un sous-cadran disposé à 6 heures. On trouve des montres-bracelets ou de poche de cette époque portant le marquage Lip Type Militaire sur le cadran à midi ou se contentant d’un simple marquage Lip.
Le catalogue 1914 de la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Etienne propose 4 montres-bracelets 33 mm, dont un modèle « militaire » et un modèle « officier », ce derneir avec cadran et aiguilles lumineuses. L'après guerre Le développement de la marque se poursuit après la guerre. Au milieu des années 1930, LIP emploie 350 personnes qui produisent environ 3 500 montres par mois. En 1935, est présentée la « T18 », un modèle rectangulaire plus fin pour la ville que les montres-bracelets d'aviateur, et en 1936, la « Nautic », étanche, hermétique et inoxydable.
Entre
1935 et 1939, Lip crée des montres-bracelets
destinées
à l’aviation civile et militaire.
La marque, qui soigne toujours son image novatrice, met en avant ses montres-bracelets, mais la montre de poche reste en 1939 encore bien présente. Un modèle figurait encore au catalogue Lip dans les années 70.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Lip livre aux armées des montres de
tableau de bord pour l’aviation (Montres d’aéronef Type 14 ou Type 15)
et pour l’Armée de Terre des montres de bord de char.
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En 2022, LIP équipe les Forces Spéciales Terre avec la Nautic-Fantôme,
conçue en partenariat avec le Commandement des Forces Spéciales Terre,
à partir de la mythique Nautic-Ski, première montre française étanche à
200 mètres, présentée au printemps 1967 pour le centenaire de LIP et
lancée pour les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 !
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