18e RTA 194087e DIA9e Zouaves | 17e RTA18e RTA87e RA287e RALD | 320e RACP | 87e GRDIA | 36e BCC
 

La 23e Division d'Infanterie (1939-1940)

La 23e DI (série Z, type nord-est) fait parite en 1939 des dix divisions d’infanterie métropolitaines d'active. Elle est rattachée en temps de paix à la 9e Région Militaire, Etat-Major à Tours. Départements de recrutement : Deux Sèvres, Indre, Indre et Loire, Maine et Loire, Vienne.

Elle est commandée en 1939-1940 par le général Jeannel. 

Composition en septembre 1939

  • 32e Régiment d’Infanterie : Angers
  • 107e Régiment d’Infanterie : Angoulême
  • 126e Régiment d’Infanterie : Brive
  • 41e Régiment d’Artillerie Divisionnaire : Angoulême

La division, affectée à la 4e Armée en septembre 1939, est ensuite placée en réserve de G.Q.G au profit de l’armée des Alpes dans le courant de 1940 puis fait mouvement en mars vers le nord de Chaumont (Haute-Marne), PC à Andelot.

Le 15 mai 1940, elle fait mouvement vers le nord-ouest de Château Thierry (Aisne), PC à Chézy-en-Orxois.

Font de la Somme et de l'Aisne

Le 17 mai 1940, la division en cours de transport est dirgiée vers Noyon et son GRD sur Ham.

Le 18, la division est affectée au 24e Corps d'Armée Fougère de la 7e Armée Frère, qui s'établit à gauche du 17e CA Noël de la 6 Touchon (sur l'Aisne et l'Ailette). PC à Pontoise-les-Noyon (Oise) puis Grandrû. Les unités retardées par les bombardements aériens arrivent sur le canal Crozat en liaison à l'ouest de Ham avec la 3e DLI. Le GRD est accroché à Ham, les allemands tentent de franchir le canal à St-Simon, Jussy, Mennessis. Liaison à l'est avec la 87e DIA.

Sous-secteurs de la division le 19 mai 1940 :

  • St-Simon, 107e RI
  • Jussy, 126e RI
  • Tergnier, 32e RI

A cette date, la garnison de La Fère et le CID 15 sont rattachés à la division. Les tentatives de franchissement allemandes sont repoussées. Les ponts de Ham, St-Simon, Jussy et Mennessis sont détruits dans la nuit du 20 au 21 mai.

Le 21 mai, la limite est du secteur de la division est reportée au Bac d'Arblincourt. 

Le 25 mai, la mission de la division est de tenir le canal Crozat du pont d'Ollezy-Dury, l'Oise et l'Ailette jusqu'au pont de Bichancourt. Barrer la direction de Chauny-Noyon et assurer la liaison avec la 6e Armée (18e RTA au sud du pont de Bichancourt). 

Le 27 mai, le pont de Bichancourt est détruit.

Le 31 mai, la limite du secteur de la division sera reportée au canal de l'Oise (compris) entre Abbécourt et Varesnes. Liaison à Abbécourt avec la 87e DIA. 

Le 1er juin, les ponts de Quierzy sont détruits. Le 2, le III/18e RTA relève le III/126e RI dans la quartier de Manicamp - Pont de Bichancourt.

Le 4 juin, la défense de l'Oise de Pont-l'Evèque à Quierzy est confiée au 52e BMM de la 7e DIC.

L'attaque allemande

Le 5 juin, les allemands attaquent sur la 87e DIA à 4 heures. Au nord de l'Oise, l'attaque ennemie est stoppée vers Tergnier (32e RI) puis repoussée au soir. Au sud de l'Oise, les allemands ayant franchi le canal de l'Ailette à Bichancourt attaquent vers Varesnes et occupent la rive gauche de l'Oise face à Noyon.

Le 6 juin, les allemands (485. IR de la 263. ID) franchissent l'Oise entre Varesnes et Noyon. A 17 heures, une contre-attaque du 25e GRCA et du 52e BMM permet la réoccupation des points de passages. Le PC de la division se replie à Beaurains, au nord-ouest de Noyon.

Au cours de la nuit, du fait de l'avance des Panzers depuis Péronne en direction de Roye qui menace Noyon par le nord, la division reçoit l'ordre de se replier sur la ligne Guiscard, Beaugies-sous-Bois, Mondescourt, Apilly (PC à Cuy, à l'ouest de Noyon). Noyon tombe le 7 juin au soir entre les mains de la 263. ID allemande. Le lendemain la division se replie à l'ouest de Noyon sur la région Thiescourt, Cannectancourt, couverte par la 7e DIC (PC à Chevincourt). Le 9, elle se repli sur l'Aronde et les abords ouest de Compiègne, puis Rémy, Bazicourt, La Croix-St-Ouen, Verberie, ... PC à Jonquières le 9, à La Brevière, le 10, à Oissery le 11, ...

Repli vers le centre

   

 

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Ordre du jour du 24 juin 1940 du général Frère Commandant la 7e Armée 

" Officiers, Sous-Officiers, Soldats,

" La guerre se termine sans que la VIIe Armée ait été battue. Attaquée sur la Somme et sur l`Ailette par un ennemi disposant d'une supériorité écrasante en aviation et en engins blindés, vous n'avez pas cédés. 

" Ces durs combats ont été suivis de la dure épreuve de la retraite. L'avance de l'ennemi sur nos deux flancs nous menaçant d'encerclement, il a fallu, pour échapper à son étreinte, opérer un repli de plus de 400 kilomètres. Je connais les efforts surhumains que vous avez dû fournir. Si je vous les ai demandés, c'est pour éviter la honte et les misères d'une capitulation en rase campagne.

... 

" Soldats de la VIIe Armée, vous représentez une force contre laquelle l'ennemi s'est brisé et qu'il n'a pas dissociée. Il faut que les vôtres le sachent, quand vous rentrerez dans vos foyers. 

" Maintenant, refaites vos forces et demeurez, comme dans la bataille et la retraite, groupés autour de vos chefs. C'est aujourd'hui plus nécessaire que jamais. 

" Soldats de la VIIe Armée, conservez le cœur fier et la tête haute : vous n'avez pas connu la défaite 

Q.G.A. : 24 juin 1940

         

Les ...

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